L’Etat du Sénégal et Microsoft expérimentent les voies et moyens pour améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage à travers les Technologies de l’information et de la communication (Tic). Ils ont lancé mercredi un projet de trois ans pour évaluer les actions déjà enclenchées pour l’usage des Tic à l’école et tracer des perspectives. Inscrire l’usage des Tic dans une perspective d’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages. C’est l’objectif de ce partenariat scellé par Microsoft et le Sénégal. Le programme a été lancé mercredi par le Directeur de l’enseignement moyen secondaire général (Demsg), Ibrahima Ndour, en présence du directeur de Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Ibrahim Youssry. Le Sénégal est le seul pays africain à être choisi pour abriter la phase pilote de ce projet qui sera également expérimenté en Russie, en Indonésie et en Finlande. Un million de dollars, soit environ 500 millions de Fcfa seront investis chaque année dans l’étude durant trois ans, en partenariat avec les gouvernements de Finlande, de l’Indonésie, de la Russie et du Sénégal. Les résultats de cette recherche seront partagés par l’Organisation de la coopération et du développement (Ocde), l’Unesco, la Banque mondiale, etc., selon M. Youssry. Justifiant le choix porté sur le Sénégal, M. Youssry a indiqué que le 21è siècle sera celui des Tic dans le pays. « Les Tic occupent tant d’aspects de notre vie de tous les jours qu’il est impossible de nier les évolutions foudroyantes qu’elles induisent. Le Sénégal, malgré des handicaps indiscutables est embarqué dans cette expansion continue des technologies présentes chaque jour davantage dans nos sociétés », a-t-il souligné. Le Demsg s’est félicité du choix porté sur le Sénégal pour abriter la phase pilote de ce projet. « Cette participation nous permettra de mieux contextualiser le rapport mondial qui sera produit dans cette recherche », a dit M. Ndour. Il a réaffirmé la volonté politique du Sénégal de mettre les Tic au cœur du dispositif national de développement de la qualité de l’éducation et de la formation. « Après la phase d’élargissement de l’accès, le Pdef est passé à la qualité. Il s’agit maintenant de créer les conditions pour que nos apprenants réalisent des apprentissages efficaces et pertinents », a dit M. Ndour. lesoleil.sn Babacar DIONE |
Qualité de l’enseignement : Un nouveau partenariat scellé entre le Sénégal et Microsoft
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