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«Quand le peuple veut, Dieu veut» (Par Ameth Diallo)

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Ce que le peuple ne veut pas, Dieu ne veut pas non plus.

Une chose est certaine dans notre beau pays.

Le peuple ne veut pas de l’injustice, Dieu non plus.

Les plus beaux combats réussis dans ce pays concerne l’injustice et l’abus de pouvoir.

Aujourd’hui, en plus du combat pour la justice, le peuple veut plus de liberté, la transparence totale dans la gestion des affaires publiques, le respect de nos institutions, les hommes qu’il faut à la place qu’il faut … mais surtout le progrès social pour que tous puissent vivre dans la dignité.

Voulons nous vraiment cela où il nous faut des symboles pour nous battre avec la même énergie comme quand un de nos leaders est touché par l’injustice ?

Le vrai défi est là.

Et si nos échecs passés s’expliquent par le fait que nous peuple du Sénégal on n’était pas clair avec nous mêmes sur ce que nous voulons ?

Dieu a laissé le peuple hébreux traîner 40 ans dans le désert car, il ne savait plus ce qu’il voulait.

Avec la chaleur et les difficultés du voyage, ils regrettaient d’avoir quitté l’Egype et commençaient à contredire leur guide Moise qui les a fait quitter un endroit où au moins ils ne risquaient pas de mourir de faim même étant dans l’esclavage.

Savoir ce que nous voulons pour que Dieu en fasse une réalité.

La révolution que nous voulons commence par là.

Cette révolution aura lieu car on est en fin de cycle d’une ancienne génération.

Le monde fini ne veut pas mourir, donc il lutte pour se maintenir. Ce qui est normal.

Mais le cours naturel des choses fera qu’elle cédera la place quoi qu’il arrive.

Son refus est un test pour la nouvelle génération.

Une nouvelle génération avec une conscience nouvelle est entrain de se battre pour reprendre en main le destin de notre pays.

Cette génération sait ce qu’elle veut mais elle n’est pas seule dans le pays.

La confrontation des volontés risquent de porter un coup de freins à nos aspirations.

Le rôle d’un leader dans ces circonstances est donc d’épouser la volonté de la nouvelle génération émergente ensuite s’assurer de la cohérence de cette volonté en prenant en compte les peurs de la génération finie pour enfin cadrer l’énergie de cette jeunesse sur des objectifs à atteindre par ordre de priorité sans semer un chaos où tout le monde serait perdant.

Ousmane SONKO avec son discours semble comprendre cela et se positionne clairement comme le leader de cette transition qui doit être rigoureusement bien menée avec une forte pression populaire mais aussi dans la paix.

Ameth DIALLO,
Leader du mouvement Nguékokh Bou Bess

1 COMMENTAIRE

  1. Il faut être un piir hypocrite nafèkhe pour ne pas reconnaitre qu’un vilain plan de déstabilisation du pays a été pensé et exécuté par Sonko Fusilleur lui-même et sa nébuleuse Pasteef ! Avec son lot de morts et de destructions criminelles ! Tous les pasteefiens qui vivent en Europe ou en Amérique du Nord ou en Asie savent que si leur yolom guénio était accusé exactement des mêmes faits, il serait déjà en prison, sa carrière politique définitivement terminée, des amendes et des restrictions sévères, et une vie de merde après. Mais croyez-moi que c’est pas fini. Si Adji Sarr porte plainte dans les mêmes pays avec de bons avocats et avec le soutien d’associations de femmes, gare à la prochaine visite de Sonko Fusilleur en France, au Canada ou au USA…

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