Situé derrière la caserne Samba Diéry Diallo, le quartier de colobane est logé entre, Fass Médina et Gibraltar. Sa notoriété tient d’un des plus grands marchés de Dakar qu’il abrite. Un véritable repaire de bandits et de voleurs à la tire, qui squattent la marché et les jardins situés en face du lycée Kennedy. Ce quartier a vu naître des personnalités qui ont servi dans ce pays. Mais semble-t-il, l’Etat l’a oublié au point que les populations s’en plaignent. Le nom du quartier où la pauvreté est visible, a toujours été collé au banditisme de grand chemin mais aussi aux menus larcins. Pourtant, les choses semblent se tasser du fait que maintenant, les habitants fréquentent les écoles et en sortent avec des diplômes qui les empêchent de sombrer dans la déviance. C’est ce quartier situé au cœur de la capitale, et un des plus vieux de Dakar, que la Sentinelle se propose de mettre sur la sellette.
Colobane a son marché, mais aussi sa gendarmerie. Il abrite l’état major de la Gendarmerie nationale. Ce n’est pas un quartier comme les autres. Le décor contraste avec les quartiers alentours : Gibraltar, HLM… Ses rues sont sablonneuses et sales. Les maisons sont pour la majorité en baraque, parsemées de quelques unes en dur où des moutons très sales bloquent le passage aux véhicules (ils sont en pleine rue) qui s’y hasardent. Les enfants qui s’attaquent aux voitures pour jouer au « guerrier ». Bref, l’endroit est sale, pas joli à voir dans la capitale sénégalaise. Inutile de se poser des questions. La réponse saute à l’œil nu. C’est la pauvreté totale et la misère la plus crasseuse.
Un refuge de lingères, pileuses et bonnes à tout faire
Baye Laye. Ici, tout manque pour prétendre à un bon cadre de vie. Pas d’électricité, ni de système d’évacuation des eaux usées. Le ramassage des ordures ménagères est un casse tète. Le quartier est constamment inondé en période hivernale. Incroyable diront certains. Pourtant c’est la vérité. Dans cet espace, les occupants sont pour la plupart originaires des villages de l’intérieur et vivent en communauté. Les briques où sont étalés des habits montrent que cet endroit est occupé par des femmes pileuses de mil, lingères ou bonnes à tout faire qui ne vivent que de ce que leur offrent les patrons du jour. Car disent elles, « nous avons l’obligation d’économiser un peu d’argent pour avoir de quoi montrer à la famille une fois au village ». Ces braves dames ne préparent à manger que très rarement « parce que nous travaillons dans la journée ce qui permet de manger chez notre employeur », explique l’une d’entre elles.
Dans ce quartier pas comme les autres, « beaucoup de familles ont vendu leur maison pour aller s’installer ailleurs », raconte le chef du quartier, Doudou Charles Lô. Maintenant, la plupart des maisons sont rachetées par les Sarakolés ou Mandjaques et « sont toutes en location »poursuit le vieux Lô.
Arrivé dans le quartier depuis 1955, le maitre coranique qui a inculqué le savoir islamique à beaucoup de personnalités du pays et imam de la mosquée explique qu’au début, il n’y avait que des baraques et des cases. Aujourd’hui, les vrais propriétaires sont décédés et ce sont les héritiers qui ont vendu leur part ce qui amené les constructions en étage. En effet, dans le quartier le visiteur est surpris par quelques constructions en dur qui campent le décor. Ses anciens élèves viennent ils rendre quelque fois visite à leur maitre ? Serigne comme l’appellent affectueusement ses talibés, explique « il y en a qui passent de temps en temps me voir mais ça s’arrête là ». Quant aux aides venant des autorités, Serigne Lô poursuit « au temps de feu Ahmet Diène, nous recevions des aides de sa part en plus de celles venant du Chef de l’Etat en direction de imams ». Au-delà de tout Imam reçoit des aides de quelques messies habitant le quartier et agissant au nom de Dieu.
Un quartier pas comme les autres où…
Personne dans ce quartier ne peut donner à l’origine exacte quant du nom. Mais, tout le monde s’accorde à dire que les premiers habitants viennent des quartiers de Dakar Plateau où ils ont été déguerpis. « C’est un quartier lébou, né des déguerpissements de Hock au plateau, parc forage, Ndoyène, NGueyène et crédit foncier », explique d’une voix lente, le vieux Doudou Charles Lô 79 ans, gendarme en retraite et par ailleurs, délégué du quartier.
Néanmoins, on s’accorde sur le point précis. Le secteur de Colobane était infesté de bandits de grands chemins et d’agresseurs surtout aux abords du lycée John Kennedy. Une situation qui s’est un peu atténuée. Les populations ne s’en plaignent plus comme auparavant. Tout simplement dans le quartier, vit un homme qui est né et a grandi dans le secteur et est devenu une personnalité dans le pays « c’est lui qui aide les jeunes à trouver du travail et pour qu’ils ne sombrent pas dans la délinquance », disent certains parents heureux. Le maître coranique du coin de renchérir « Modibo Diop (Directeur de l’Agence pour l’électrification rurale (Aser) l’entretien a eu lieu avant son limogeage), est un de ces jeunes du quartier qui nous aide beaucoup dans ce domaine. Et plus, il passe nous donner quelque chose, surtout durant le mois de ramadan et la tabaski ».
Autre mal dont souffre Colobane, le système d’évacuation des eaux usées est quasi inexistant dans le quartier. Les femmes utilisent les rues pour verser les eaux usées ou creusent des trous pour y mettre les écailles de poisson et autres saletés, surtout quand le véhicule de ramassage d’ordures, se fait désirer.
…le banditisme hante le sommeil des populations
Malgré ces écoles primaires, Collèges, lycées et la proximité de la gendarmerie, Colobane, « c’est aussi un quartier infesté de bandits de toutes sortes qui squattent les rues et empêchent les gens de dormir ou de sortir à certaines heures » disent en chœur des femmes en route pour une cérémonie familiale. Elles dénoncent le laxisme de l’Etat et de la municipalité qui, selon elles, n’ont fait aucun effort pour les sortir des ténèbres. « Une fois la nuit tombée, c’est le noir total dans certaines artères du quartier », affirment – elles. Une situation dont profitent allègrement les bandits qui squattent le marché et ses alentours immédiats notamment la rue Niangoor.
C es agresseurs élisent domicile dans les jardins de la place de l’obélisque en face du lycée Kennedy. Ils arrachent tout ce qui les tombe sous la main. « Ils habitent le quartier et sont de bonne famille. Nous les connaissons tous car tous les jours nous rencontrons leur parents dans les cérémonies familiales », répond une dame sous le couvert de l’anonymat. Le vendeur de fruits confirme les dires de la dame. Il ajoute « si je n’étais pas protégé contre les couteaux je serais mort depuis longtemps. Dès que je me suis installé, ils ont commencé à me fréquenter. Mais, ce sont des gens qui les connaissent très bien qui m’ont averti et j’ai pris mes dispositions en restant sur mes gardes ».
Les habitants des baraques, riverains du jardin ne démentent pas. Une femme d’origine Guinéenne explique « j’ai vu de mes propres yeux une femme accompagnée d’un homme bien sur à qui ils ont tout pris alors qu’il ne faisait que 20 heures et demie ». Quelque fois, ajoute-t-elle, « ce sont des règlements de compte entre eux et ils s’entretuent devant tout le monde ».
Aujourd’hui, les choses semblent changées. Beaucoup de ces jeunes sont récupérés. Ils ont trouvé du travail qui les occupe. Ils sont ainsi tirés de l’oisiveté, mère de tous les vices, et empêcher du coup de retourner sur les chemins de la déviance. La dame Aimée Ndiaye acquiesce. Selon elle « tout semble rentré dans l’ordre au sein des familles de ces délinquants ». En tant que mère de famille, elle ne se réjouit puis que son fils qui faisait partie des agresseurs, « a été recruté pour faire les enquêtes au niveau de l’Aser. Un travail qui l’occupe à temps plein ».
Colobane, c’est aussi le marché où des milliers de commerçants se présentent chaque matin et n’en sortent que le soir. « Ici tout se vend », souligne des clients venus de Ngor, un village lébou près de l’aéroport de Dakar. Les commerçants quant à eux se plaignent de leur condition d’existence. Abdou Latif Lèye est l’un d’eux : « je paye la patente, mais je ne reçois aucune considération de la part des autorités municipales. Le marché est dépourvu de toilettes. Pour nos besoins les plus élémentaires, nous traversons la route et allons de l’autre coté au niveau du parc à Mazout. Pourtant, nous avons été voir l’autorité municipale mais jusqu’à présent rien n’a été fait ». Son voisin, El Hadji Talla Thiam, renchérit : « le marché n’a pas de lumière depuis cinq ans. Il y a certes, des gardiens mais le manque de sécurité fait que quand les agresseurs dévalisent une cantine, ils ne réagissent pas par peur d’être tués ».
S’agissant de la route et du sable qui s’y trouve, M. Lèye indique qu’il faut tout simplement « désensabler ». Ce dernier se désole du manque de considération de la part des autorités de l’Etat. « Depuis 26 ans que nous sommes établis dans le marché seule une personnalité de l’Etat est venue nous rendre visite et ça nous le gardons », assure – t- il.
Latif souhaite la modernisation du marché qui accueille chaque jour des milliers de personnes. Rien que les vendeurs qui sont dans leur coin, sur la rocade Fann- Bel air sont au nombre de 1000 et habitent presque tous, le quartier. Ce sont des voix comptables pour un éventuel vote et ils en sont conscients.
Un messie aux services de la population
Les vieilles habitudes de jeunesse semblent maintenant céder la place aux bonnes actions. Un homme est passé par là : Modibo Diop. Celui là même qui vient au secours des populations de colobane. « C’est normal qu’il aide les gens qui sont dans le besoin parce que c’est un homme politique. Il a les moyens de l’Etat » lance cet homme d’âge mur. Pourtant, il n’en est pas le premier car « du temps du parti socialiste, beaucoup de militants habitaient ici », tonne Alassane Bèye, Président national de l’Association des fans club du Super Diamono. Il ajoute que les jeunes du quartier sont dynamiques et organisent différentes activités comme la journée du talibé, des dons dans les hôpitaux comme l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann, la sensibilisation contre le Sida, le paludisme entre autres.
Sacoura Badiane, dont l’une des écoles primaires porte le nom fait partie des premiers habitants de ce quartier du reste très politique. En tout cas, les femmes du quartier n’en ont que pour lui car c’est « notre sauveur. Il a énormément fait pour nous et nos enfants car il les a encadrés comme ses propres enfants », disent-elles, le sourire aux lèvres.
Aujourd’hui, Colobane se sent mieux. L’éclairage public commence à refaire partie du quotidien des habitants, mais à part quelques qui demeurent toujours dans la pénombre. « Si le quartier est parfois plombé dans le noir, c’est parce qu’elles avaient des disfonctionnements », assurent quelques habitants. Ces derniers s’empressent d’ailleurs de préciser : « de jeunes électriciens de la localité les rétablissent une à une ». Selon Saliou Faye, « c’est une équipe qui s’en occupe parce que Modibo (NDRL : Modibo Diop, ex directeur général de l’ASER), leur parrain gère l’électrification rurale et que toute personne qui a des problèmes d’électricité se tourne vers lui ». Il poursuit que « durant la fête de Noel, quand l’église avait besoin d’électricité, elle est venue vers Modibo. L’équipe technique s’en est occupée et toutes les lampes des environs étaient allumées ».
http://www.africanglobalnews.info/
Combien modibo diop t’a payé.,? Cest un texte pour faire sa promotion Journaliste corrompu
amhade khalifa
de tout coeur avec avec vous colobane en avant
Je suis vraiment contre ces propos pour celui qui ne connaît pas colobane baye laye, c’est un quartier comme d’autre localité de Dakar, il y a des bonnes personnes et de jeunes délinquants comme tous autres quartiers en commencent par Baby LO et Mabou LO les deux fils des Doudou Charles LO qui sont des vendeurs de chanvre indien. Que leur père a oublié de dire dans ces propos, respectes-nous habitant du quartier de colobane éviter de nous balances vos misérables remarque politi-chien, colobane demeure et restera un quartier comme les autres.
DOUDOU CHARLES LO : ya mana DOUL ya wak li ta maison est le lieu de rencontre des délinquants , père les moutont salle que tu dis commence chez toi couy dik lé thiagaye day fék ga sette c’est vrai le gags qui a dit baby la et un dilleur
Désolant de voir que des fils de colobane se permettent de dire de telle ânerie sur leur propre quartier. Modibo diop comme vous dites n’a fait que pourrir les relations amicales qui existaient entre la population en politisant toute l’atmosphère du quartier.
Les jeunes de colobane qui sont dans les bancs sont de brillants étudiants et ceux qui bossent font un travail noble et gagne leur pain honnêtement.
Dans tout quartier de Dakar il existe des hics et colobane n’échappe pas à la règle. Il faut noter que nous avons à colobane tout ce qu’une localité peut rêver :
• Une caserne (qui abrite l’état major de la gendarmerie nationale)
• Le camp (militaire) Abdou Diassé
• Une gare routière
• Une gare ferroviaire
• Le plus grand lycée de jeune fille de la capitale
• Plus de cinq écoles élémentaires
• Un CEM
• Un centre de santé
• La place de l’obélisque
• Le ministère de l’habitat se trouve à colobane
• L’ambassade de la Mauritanie est à colobane
Et tant d’autres choses qu’ont pourraient citer.
S’agissant de Doudou Charles Lo, naniouko nianal yallah rék puisk likka déssé barétoul té MAKK BOUY DOUL MOME nianal ko rék laniou meune. Les délinquants dont il parle ont leur QG dans sa demeure qui ternie l’image du quartier par sa vieillesse et pollue l’air avec ses moutons salent qui occupent le devant de sa maison.
Affair bi colobane la, kouko bagne sa ……., bouléne ma mérlo waye