L’on épilogue à longueur de journée sur la société Africaine de Raffinage (Sar) accusée à tort ou à raison d’avoir contracté un marché de gré à gré de 200 milliards de FCFA. L’on sait au moins que nous sommes dans une société de consommation (gaz, pétrole).
Si par extraordinaire, la Société Africaine de Raffinage (Sar) prend le risque de s’arrimer au processus de passation de marché extrêmement long au point de susciter une rupture de stock en fuel qui alimente la Senelec,il y aurait eu irrémédiablement des émeutes de l’électricité, informe Sénégal7.
Dans leur quotidien, nos compatriotes travaillent à tous les échelons avec ce sésame. Que ce soit le secteur formel tout comme celui informel, tous les segments de la société sénégalaise utilisent quotidiennement l’électricité.
Si la Sar a opté pour le marché de gré à gré, c’est pour éviter une rupture de stock en fuel qui va inexorablement plonger le pays dans le chaos. On ne peut dans le seul but de respecter la loi, plonger le pays dans des émeutes de l’électricité.
Le meilleur choix serait donc à ce niveau d’épargner aux Sénégalais les conséquences d’une rupture de stock sur le plan national même si par ailleurs l’on déroge à la loi.La légitimité l’emporte sur la légalité car il s’agit de la vie des Sénégalais qui serait menacé.
Dans cette affaire ,le moindre mal serait de protéger et de sécuriser les Sénégalais et non de les exposer au nom d’un respect à la loi qui pourrait s’avérer fâcheux pour tout le pays. Arrêtons cette diversion sur le marché de gré à gré de la Sar que l’on agite à tort.