Que viennent faire les femmes dans l’arène ?

Que cherchent ces dames bien habillées dans la lutte ?», s’interroge un islamologue qui intervenait sur « Thème de la semaine », l’émission de Mamadou Ndoye Bane qui passe sur WALF FM. Avant même d’avoir une réponse de la part de ses interlocuteurs, Oustaz Assane Ndir y va de ses révélations : « Elles ne font que pécher un bon poisson ». Entendez par là que ces femmes drapées dans leurs plus beaux habits, parfois très provocateurs, leurs seins mis en valeurs au rythme du « Pathial » et de grosses lunettes qui cachent le mouvement de leurs yeux qui se déplacent en vue de repérer une proie, ne font le déplacement dans les stades que pour dénicher des pectoraux en errance.

L’islamologue attire l’attention de bon nombre d’amateurs de lutte qui, eux-aussi, ne comprenaient pas que les femmes fassent le pied de grue devant les guichets de stade pour se dégoter une place en tribune couverte ou découverte.

Le journaliste Abdoulaye Sylla faisait partie du panel choisi par Ndoye Bane pour son émission qui parlait des Femmes âgées, aisées mais qui peinent à trouver…un mari. « J’ai constaté que les femmes assistent aux combats de prés », commence par dire Abdoulaye Sylla de Thiof Magazine. En bon connaisseur, le journaliste ajoute que si les Diongoma sont souvent accompagnées de leurs maris, les femmes moins âgées préfèrent venir seules au stade.

Et, selon Abdoulaye Sylla, elles font tout pour accrocher ceux qu’elles ont dans leur ligne de mire. « Elles peuvent déclencher une discussion sur la lutte ou un lutteur tout juste pour créer une ambiance de discussion qui se terminera par un tissage de relations intimes », renseigne le journaliste qui semble au fait de ce qui se passe dans l’arène. Et les hommes ne font rien pour casser cette ambiance car dans leurs teeshirts, chemises ou boubou prés du corps, ils déploient toute leur musculature en vue d’attirer les femmes en quête de sensations fortes auprès de jeunes hommes « surentrainés» et prêts à vendre leurs calories.

Ces dames, qui pour expliquer leur présence dans la lutte avancent l’argument de la popularité de ce sport qui a fait chavirer tous les cœurs, ne sont en réalité que des tireurs d’élites aux aguets. Elles attendent que leurs cibles montrent le nez pour qu’elles l’abattent avec précision.

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