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Questekki 252 du mardi 25 mai 2021 (Par Mamadou Lamine Diallo)

Date:

Dossier Ressources naturelles : Mettre hors d’état de nuire les prédateurs de nos ressources naturelles.

Le 25 mai est la journée  de l’Afrique célébrée par l’Union Africaine et certains pays. Cette Afrique est l’enjeu du monde en ce siècle, en particulier, pour ses ressources naturelles, par les puissances du monde multipolaire. La Chine participe au pillage de la forêt de  Casamance avec des complicités sénégambiennes. Il suffit de patrouilles militaires mixtes du Sénégal et de la Gambie pour arrêter ce trafic et démanteler les scieries illégales le long de la frontière.  

Les puissances du monde cherchent à organiser le chaos dans la zone sahélo-saharienne pour s’accaparer du pétrole, de l’uranium, des terres rares, et j’en passe. Le chaos, ce sont des territoires où règnent des potentats locaux qui leur facilitent le pillage de ces ressources. C’est ce chaos qu’évoquait l’historien Abdoulaye Bathily.  En effet, il sait pour sûr que la traite atlantique des esclaves noirs a été facilitée par l’existence des Etats négriers.  Les héritiers de ces Etats négriers des siècles obscurs, selon le mot de Ki Zerbo,  sont les  prédateurs à la tête des Etats africains d’aujourd’hui.

Or donc, le chaos menace l’Afrique et le Sénégal en particulier. Les forces étrangères sont à pied d’œuvre, en particulier, les trafiquants de toutes sortes : du bois de Casamance, de la drogue, du chanvre indien, de la cocaïne, des faux billets, etc. Tout cela menace les acquis démocratiques. Le Professeur Bathily a raison de rappeler les résultats de la Charte de gouvernance démocratique des Assises nationales. La gouvernance démocratique des ressources naturelles est la seule voie de salut du Sénégal. Pour cela, il faut se débarrasser des prédateurs à la solde d’intérêts étrangers  dans la classe politique, notamment dans BBY.

  Dossier nouveau : l’Emergence, en mode échec des prédateurs africains.

Le prédateur Alassane Ouattara, ami de Macky Sall, avait promis l’émergence à la Côte d’Ivoire en 2020. A la place, les Ivoiriens vivent les pénuries d’eau,  d’électricité, et, dans  l’insécurité. En forçant le troisième mandat, Alassane Ouattara prend le risque d’installer le chaos en Côte d’Ivoire.

Il y a quelques années, quand Eyadema père meurt au Togo, il  avait été conseillé à Eyadema fils, Faure, qu’il n’avait rien à craindre pour s’accaparer du pouvoir ; s’il a de l’argent, une armée à sa solde et un parti politique. Le parti politique, c’est une organisation d’encadrement et de manipulation des populations piégées dans les trappes de pauvreté. C’est ce Faure Eyadema, dictateur en chef du Togo, qui est le sponsor du franco-togolais Kako  Nubukpo, maitre à penser de certains  réformateurs monétaires de la zone franc.

J’ai lu et relu l’urgence  africaine de Kako ainsi que ses solutions sur la politique monétaire. Il n’y a rien de génial, rien de nouveau dans tout cela. A dire vrai, il n’y a rien d’anti-impérialiste à aller chercher dans les rencontres pseudo-monétaires du français Kako, binational tardif, nouveau commissaire du Togo à l’UEMOA.

S’agissant du financement des économies africaines, le monde de la finance mondiale rit sous cape devant les mille milliards de dollars qui dorment dans les banques étrangères et appartenant à des Africains.

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

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