DAKARACTU.COM Contrairement à l’impression d’unanimité qui se dégage au vu des prises de position du Mouvement des forces vives du 23 juin (M23), les avis sont partagés au sein de ce groupe hétéroclite de partis politiques, associations de jeunesse, syndicats, mouvements de la société civile… Sur la question des conditions préalables au dialogue avec le chef de l’Etat, les modérés (Amath Dansokho, Macky Sall, Landing Savané…) pensent au fond d’eux-mêmes qu’elles ne sont pas nécessaires. Ces personnalités qui ont côtoyé Abdoulaye Wade savent que ce n’est pas quelqu’un à qui on tord le bras. Les durs (Abdoulaye Bathily, Moustapha Niasse, Alioune Tine…) estiment que Wade ne va pas discuter avec sincérité et qu’il faut se prémunir avant de le rencontrer.
Ousmane Tanor Dieng a une position plus subtile. S’il ne s’est jamais prononcé publiquement sur la question, il a rappelé à l’ordre Aïssata Tall Sall qui, dès la mise en place du Groupe des six, a fait des déclarations radicales fermant la porte à toute discussion.