XALIMA NEWS – Lendemains de réception du rapport d’activités 2015 de l’Inspection générale d’Etat, SMS n’a pas manqué d’aborder la question en Conseil des ministres. Après avoir «félicité et encouragé l’Ige pour l’exhaustivité et la qualité de son troisième rapport public sur la gouvernance et la reddition des comptes, et la pertinence des recommandations», SMS a demandé à son Pm Momo Dionne d’«examiner avec toute la diligence requise, l’ensemble des propositions visant l’amélioration de la performance des administrations». Mais les abus relevés dans ce rapport au sujet de certaines agences ont poussé SMS à vouloir corser leur contrôle et réduire leurs marges de manœuvre dans leur gestion. Fini donc la bamboula des Directeurs généraux d’agence. SMS veut y voir plus clair et veut la situation sur la gestion de ces agences deux fois par an. Il a demandé «au Premier ministre de lui transmettre tous les semestres, le rapport de la Commission d’évaluation des agences» en demandant que cette structure soit «dotée de moyens d’intervention appropriés».
Toujours pour mieux serrer la vis, SMS veut un renforcement de «l’implication de tutelles techniques et financières ministérielles dans le contrôle effectif et la gestion des agences d’exécution, outre les attributions de conseils de surveillance et des organes de contrôle de l’Etat». Il a aussi argumenté «l’urgence d’une part, de moderniser les inspections internes des ministères afin de consolider leur vocation de structures de contrôle permanent du fonctionnement et de l’action sectorielle des départements ministériels et d’autre part de veiller conformément à ses directives, à un meilleur contrôle des entreprises du secteur parapublic». Brrrr !!!! ça craint ! Pour finir sur ce chapitre, il veut un «fonctionnement régulier du Comité consultatif du Secteur parapublic et de la Commission spéciale de suivi du désengagement de l’Etat» et demande qu’on lui transmette «impérativement» les rapports sur «ces entités stratégiques». Il lui a demandé, en outre, de préparer la tenue d’un Conseil Présidentiel sur le portefeuille de l’Etat et la stratégie de l’Etat actionnaire.
Le Populaire