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Recrudescence des agressions : L’Etat incapable ?

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En dépit des engagements et de certaines mesures prises, les agresseurs poursuivent leurs actes criminels en tuant d’honnêtes citoyens. La responsabilité de l’Etat est engagée.

A Keur Massar, en banlieue extrême, une dame a été agressée mortellement à coups de couteaux. Rokhaya Diallo, nous raconte-t-on, était toujours à l’affût et prenait toutes les précautions pour échapper aux tueurs ambulants. Car là-bas, le grand banditisme gagne du terrain. Toutes les conditions sont réunies pour qu’il prospère. L’électricité y est absente. La pauvreté y est galopante. L’Etat y est peu présent. Un terreau fertile pour la loi du plus fort. Dans d’autres sombres quartiers de Dakar, c’est la même rengaine. Ce qui met en lumière l’insécurité galopante dans nos villes et villages. On y tue en pleine nuit, souvent en plein jour. Les bourreaux d’honnêtes citoyens sont souvent appréhendés et vite mis au gnouf. Illustration d’un certain professionnalisme chanté ici et là de notre Police. On s’en glorifie souvent. Cette promptitude à aller à la traque de criminels et à sortir l’artillerie lourde pour les sanctionner à la mesure de leur forfait, est salutaire. Mais il serait plus profitable à la société de mettre les moyens nécessaires pour prévenir ces drames traumatisants. Apparemment, l’Etat actuel n’a pas encore pris ses marques pour stopper ces tueries. Pourtant, sans sécurité, il ne peut y avoir la sérénité requise pour le développement du pays. N’est-il pas temps de prendre le taureau par les cornes afin d’éviter le carnage.
Hélas, ici, les autorités sont plus aptes à réagir qu’à agir avant que les choses se compliquent et que l’irréparable se produise. C’est le cas des accidents de la circulation avec leurs lots de malheurs. A quelque chose malheur est bon, dit-on. Cela est valable si l’on tire les leçons du passé. La Police est montée au créneau et a encore promis fermement d’installer la peur chers les fauteurs de trouble. Il y a eu des opérations coups de poing spectaculaires. Mais les agresseurs tuent toujours. Au-delà des indignations, souvent de circonstances, il faut une politique sérieuse et dissuasive. Il y a déjà de nombreux morts… Source : La Tribune

1 COMMENTAIRE

  1. Il faut surtout voir du cote des pouvoirs publics mais aussi de la population senegalaise qui , pour un oui ou un non, traduisent un gendarme ou un policier en justice et le laisse a la merci des juges. Et pendant leur proces, point de chefs hierarchiques au tribunal pour apporter un soutien moral. Il n’ya que ses parents. C’est vrai qu’un homme de loi doit respecter les droits de l’homme que le pays a ratisse d’ailleurs pendant tres longtemps. Mais dans le cadre du Maintien de l’Ordre, l’etat doit etre prudent. Pour les cas isoles de violation des droits de l’homme, il n’yaura jamais de reproche a faire, ni aux associations des droits de l’homme, ni aux populations ,ni aux autorites etatiques. Du cote de la gendarmerie ou de la police, les chefs sont de tres grands et valables conceptionnistes mais c’ est la base qui fait le travail et s’ils n’ont plus le morale, sur le terrain ils seront passifs et aucun chef ne pourra la controler. La solution, c’est de ne plus leur baisser le morale. Comment? Trouvez vous memes autorites, la solution.Vous n’etes pas sans savoir que gouverner, c’est prevoir et qu’on ne scie jamais la branche ou on est assis.

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