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Recrudescence des bavures : Macky flingue les forces de l’ordre

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Macky Sall n’a pas été tendre à l’endroit des forces de sécurité du pays. Au cours d’une longue réunion tenue à la Présidence lundi, dans le cadre du Conseil national de sécurité, il a demandé que les éléments censés assurer la sécurité des personnes et des biens soient mieux formés, pour mieux exercer leur mission de protection des civiles.

Le chef de l’Etat n’est pas content des agissements de certains membres des forces de sécurité du pays à l’endroit des populations civiles. Il a saisi l’occasion de la réunion du Conseil national de sécurité tenue lundi dernier à la Présidence, pour exprimer sa colère devant les cas de meurtre et violences injustifiées, de l’œuvre des policiers, gendarmes, gardes pénitentiaires,… et qui font les choux gras de la presse, depuis quelque temps. Pour Macky Sall, rien n’explique cette violence aveugle à l’endroit des populations civiles qui, pour la plupart, ne représentent aucun danger pour la sécurité, au moment où elles sont mâtées.
Il nous est revenu, qu’au cours de cette rencontre, qui a réuni le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, celui des Finances, les Généraux, le Directeur général de la Police nationale (Dgpn), le Haut Commandant de la Gendarmerie entre autres, le chef de l’Etat a pointé le doigt sur la façon dont certains éléments sont formés. Raison pour laquelle, il a demandé que le contenu des formations soit revu, pour mieux professionnaliser et gérer ces éléments, appelés à rétablir l’ordre en cas de nécessité.
Pour rappel, sous ce chapitre, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) indiquait récemment au cours d’une conférence de presse, que de 2000 à nos jours, plus d’une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans les commissariats de police ou brigades de gendarmerie. Compte non tenu des brutalités exercées en public sur des personnes supposées coupables d’un délit. Le cas de Kékouta Sidibé, du nom de ce jeune kéduvin présumé dealer de drogue, est encore frais dans les mémoires. Tout comme celui de Ibrahima Samb, un jeune apprenti-chauffeur, retrouvé mort dans un véhicule particulier à Touba, du fait de la police. Il y a aussi le cas de Cheikh Mawlany Sané qui a fait l’objet le 1er décembre dernier, de brutalités inouïes qui lui ont été fatales et pour lesquelles deux gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss ont été arrêtés et placés en garde à vue.
Même si des arrestations ont été opérées comme promis par le Garde des Sceaux ministre de la Justice Me Sidiki Kaba, le président de la République n’a pas pu contenir sa colère durant cette longue réunion et demande que cessent ces agissements…
A propos du conflit en Centrafrique, Macky Sall a demandé que les Sénégalais qui sont dans ce pays soient mis en sécurité d’abord, avant de créer les conditions d’un pont aérien, pour rapatrier ceux qui le souhaitent.

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