XALIMANEWS-Dans un communiqué publié jeudi soir, l’Agent judiciaire de l’Etat a exprimé son indignation quant au déroulement de l’audience concernant le recours de l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales à Ziguinchor (sud). Après 13 heures d’audience, le juge Sabassy Faye a ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, après avoir été radié. Selon le représentant de l’Etat, le juge a commis de multiples violations de la loi.
En réaction à cette déclaration, l’Union des Magistrats Sénégalais (Ums) condamne fermement les attaques contenues dans ce communiqué, qui visent « un juge » ayant pris une décision qu’il estime « conforme à la loi ».
L’Ums rappelle que le seul débat judiciaire valable doit se dérouler devant la juridiction compétente et non dans les médias.
L’Ums souligne également que « si une partie impliquée dans une procédure judiciaire, quel que soit son statut, estime que ses intérêts ont été lésés, elle a la possibilité d’exercer les voies de recours prévues par la loi et de laisser la juridiction compétente statuer. »
Le bureau exécutif de l’Ums insiste sur la nécessité de bannir toute action portant atteinte à l’indépendance de la justice et à l’honneur des acteurs qui la représentent.
Pour éviter tout dérapage, les magistrats invitent toutes les parties concernées à respecter ces principes et à « faire preuve de courtoisie et de délicatesse dans le traitement des affaires judiciaires », comme indiqué dans leur communiqué.
Pour le regime, tout juge qui dit le droit et rien que le droit est PASTEFIEN. Vivement Fevrier 2024.
Hihihihihi les guignoles de l’ums font rire quoi !! Depuis quand demandez aux acteurs judiciaires de ne pas déporter les débats dans les médias ?? Depuis plus de 3 ans tous les avocats de Sonko Sodomiseur n’ont fait que du PORTER PRESSE ! Où étiez-vous ? C’est eux qui l’ont mis dans ce pétrin et croyez-moi, Yolom Guénio ne s’en sortira avant de nombreuses années… Ce maniaque sexuel ne verra pas le soleil de 2024…
Cet agent judiciaire de l’état est complétement passé à côté de la plaque. Il a manqué respect au code d’honneur de la magistrature. Ce type de magistrat véreux, prêt à monnayer leur serment, devraient être banni de ce corps de prestige. A l’avenir des réformes en profondeur devront être entreprises pour rendre la justice plus crédible auprès des citoyens. L’indépendance du système judiciaire, en application effective de la séparation des pouvoirs devraient être consacrée, à cet effet. Sans une justice indépendante du pouvoir exécutif, il serait illusoire de parler de bonne gouvernance politique et économique. Dans ce sens, restaurer l’état en passant par le respect strict de la constitution, de ses dispositions légales est indispensable. Au regard du contexte actuel, les citoyens aspirent à un changement de paradigme prompt à leurs assurer un mieux vivre, dans un monde frappé par des crises multiformes. La présidentielle de 2024 constitue sans nul doute un enjeu de taille, permettant au peuple souverain de procéder à un choix éclairé de ses futurs dirigeants. Ceux-ci devront être des patriotes imbus d’une culture républicaine et démocratique. En outre, ils demeureront exclusivement serviables vis à vis de l’état et des populations. En somme une république des valeurs sera instituée par une nouvelle élite éclairée, apte à mener le Sénégal vers le progrès, vers une émergence réelle. Le Sénégal est appelé à changer, à figurer dans le concert des nations les plus nanties d’Afrique et du monde. Il en a les potentialités tant économiques, qu’humaines. Cultivons pour cela le patriotisme, la souveraineté afin d’espérer un meilleur devenir.