Venus remettre un mémorandum au ministre des élections, Cheikh Guèye, les membres du mouvement « Y en a marre » n’ont pas pu accéder aux locaux dudit ministère. Fadel Barro, le coordonnateur de Y en a marre s’en est expliqué.
« Nous voulions quand même rencontrer le ministre pour lui remettre le mémorandum à lui adressé, mais malheureusement, ils n’ont même pas voulu nous laisser entrer dans ses locaux. Même pour déposer un courrier, ça n’a pas été facile », a-t-il dit. Pourquoi une telle fermeture ? Pour une raison que l’on peut aisément deviner : l’inspecteur général d’Etat Cheikh Guèye, à cheval sur les normes, doit estimer que seuls les partis politiques et d’autres institutions légales sont parties prenantes au processus électoral.
Le plan d’action du mouvement prévoyait par ailleurs des visites dans les préfectures pour motiver les jeunes, les encourager à s’inscrire sur les listes malgré les difficultés et la chaleur.