La déclaration de Cheikh Omar Diagne qualifiant les tirailleurs sénégalais de traîtres est une opinion polémique et contestée. Il est important de remettre en contexte l’histoire de ces soldats pour comprendre leur rôle et leur héritage.
Les tirailleurs sénégalais étaient des soldats recrutés par l’armée française dans ses colonies en Afrique subsaharienne, principalement au Sénégal, pour combattre dans les guerres mondiales, mais aussi dans diverses campagnes coloniales. Leur participation dans les conflits, notamment durant les deux guerres mondiales, est une partie essentielle de l’histoire coloniale, et ces hommes ont souvent combattu avec bravoure pour des causes qui leur étaient imposées par les puissances coloniales.
Voici plusieurs points qui répondent à l’accusation de “traîtrise” :
1. Contexte de la conscription : La plupart des tirailleurs sénégalais ont été recrutés de force ou sous la pression. Ils n’ont pas toujours eu le choix de s’engager, ce qui fait que les qualifier de “traîtres” serait ignorer le contexte colonial et les dynamiques de pouvoir inégalitaires entre la France et ses colonies.
2. Leur sacrifice : Les tirailleurs sénégalais ont versé leur sang sur des champs de bataille qui ne leur appartenaient pas, souvent pour des causes européennes. Beaucoup sont morts, et leur contribution a largement été reconnue, même si ce fut tardivement. Ils ont combattu avec courage, malgré des conditions souvent très difficiles, et leur service est un témoignage de leur bravoure plutôt que de trahison.
3. Résistance à l’oppression : Après leur service, nombre d’entre eux ont participé aux luttes pour l’indépendance de leurs pays, dénonçant l’oppression coloniale. Ils ne se sont donc pas limités à servir les intérêts français, mais ont aussi contribué à l’émancipation de leurs propres peuples. Il serait donc injuste de les condamner sans tenir compte de ce contexte post-colonial.
4. Leur reconnaissance : De plus en plus, leur mémoire est réhabilitée et célébrée, en particulier au Sénégal et en Afrique, où ils sont perçus comme des héros ayant sacrifié leur vie pour leur patrie, bien que cette patrie ait été alors sous domination coloniale.
Traiter les tirailleurs sénégalais de traîtres est une interprétation qui ignore le contexte historique complexe dans lequel ces hommes ont évolué. Ils étaient pris dans les rouages d’un système colonial, et les blâmer pour des décisions qu’ils n’ont pas toujours choisies revient à minimiser leur sacrifice et leur souffrance. Leur héritage est aujourd’hui salué, et ils sont considérés comme des figures de courage et de résistance.
M. Koulibaly professeur HG au Labsy
Le pire des ignorants, c’est l’ignorant qui ignore qu’il ne sait rien. Malheureusement c’est ce qui arrive arrive à cet ignare Cheikh Omar Diagne. Seulement, il ne faut pas se limiter uniquement à condamner la seule personne de cet abruti. Il faut également mettre dans le même panier ceux-là qui lui ont confié de lourdes responsabilités dépassant de très loin ses compétences, responsabilités qui lui sont montées à la tête au point de le rendre fou. C’est ce qui explique qu’à chaque fois qu’il ouvre le clapet pour parler, il ne débite que des âneries qui choquent plus d’un. Le Sénégal est une république en danger, des menaces de tous ordres venant de tous bords guettent le pays car il est tombé entre des mains inexpertes qui ignorent royalement le sens d’un état, la responsabilité qui est la leur. Des gens qui ignorent presque tout des relations internationales et de la politique de bon voisinage. Sans compter le plan économique qui est une catastrophe de leur gouvernance. Les licenciements massifs dans plusieurs secteurs, les fermetures d’entreprises avec son corollaire la mise au chômage de milliers de pères de familles, l’arrêt des travaux dans le secteur du B.T.P, une campagne agricole qui bât de l’aile, des grèves et dépôt de préavis dans le secteur de la santé, de l’enseignement du primaire au supérieur en passant par le moyen et le secondaire, ect, voilà le tableau sombre dans lequel le pays est présentement plongé.