Xalima News: Le procès de Hissène Habré devant les Chambres Africaines Extraordinaires CAE va reprendre ce lundi 7 septembre 2015 au palais de justice de Dakar. Après une interruption de 47 jours d’interruption, l’ancien président tchadien reviendra faire face aux juges des CAE, au Parquet Général qui l’accuse de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture entre le 7 juin 1982 et le 1er décembre 1990 pendant qu’il dirigeait le Tchad et aux quatre mille quatre cent quarante-cinq (4445) parties civiles.
Cette longue pause fait suite à la demande des avocats commis d’office par la chambre d’un délai pour s’imprégner du dossier. En effet, après que les juges aient constaté l’absence d’avocat devant pour la défense de M. Habré, ils ont décidé d’appliquer l’article 273 du Code de Procédure Pénale (CPP) du Sénégal. Cet article stipule qu’à « l’audience, la présence d’un défenseur auprès de l’accusé est obligatoire. Si le défenseur choisi ou désigné conformément aux articles 101 et 2 du présent code « lors de l’entretien de première inculpation » ne se présente pas, le président en commet un autre d’office ».
Ainsi donc, le 21 juillet dernier, Mes Mounir Ballale, Abdou Diongue et Mbaye Sène, ont été commis d’office pour les juges des CAE pour défendre les droits et intérêts de M. Habré. Cette commission d’office a ouvert un nouveau débat. Selon les avocats de Hissène de Habré, qui ne s’étaient pas présentés à l’audience les 20 et 21 juillet, la chambre ne peut pas commettre d’avocats pour quelqu’un qui en a déjà choisi d’autres. Pour eux, leurs trois confrères n’ont pas la légitimité de plaider pour quelqu’un qui ne les a pas choisis. « Les statuts des CAE sont clairs et ne prévoient pas de désignation d’avocats d’office dans une telle circonstance » écrit me François Serres dans une lettre ouverte adressée au Gberdao Gustave Kam, président de la chambre de céans des CAE. En tout état de cause, la présence de ses commis d’office pourrait changer la ligne de défense de M. Habré. Les avocats qu’il s’était choisi peuvent décider de se présenter pour ne pas laisser les avocats commis d’office le défendre. Ils pourraient ainsi demander un nouveau renvoi, dans le simple but de bloquer le déroulement normal de l’audience. Me Ibrahima Diawara, semble nuancer cette possibilité. « On ne prend la parole que devant une justice qui est juste et impartiale » a-t-il déclaré à RFI.
De leur côté, les avocats des parties civiles rappellent que la commission d’office d’avocats est prévue aussi bien par le droit international que le droit sénégalais. Ils rappellent même les cas de Slobodan Milosévic, Radovan Karadzic et Charles Taylor qui devant la Cour Pénale Internationale avaient souhaité assurer leur propre défense mais s’étaient vu commettre par la cour des conseils pour assurer leur défense. Le droit sénégalais est quant à lui assez explicite dans l’article cité plus haut. Jacqueline Moudeina, coordonnatrice du pool des avocats des parties civiles, « la cour a eu tout à fait raison de commettre des avocats d’office et de leur donner un temps pour prendre connaissance du dossier. Cela concourt à obtenir un jugement juste et équitable ». Pour les victimes, le silence de Hissène Habré n’est que l’expression de sa peur de faire face à ses actes et ses victimes. L’important pour eux est qu’il soit là pour afin de les entendre dire tout ce que « nous avons sur le cœur ».
Il faut arreter ce cinéma, les commis d’office n’ont aucun mandat.
Dans l’histoire des droits de la defense on n’a jamais vu des avocats défendre de force quelqu’un.
Arrtez ce cirque.
Si en revanche, comme ils le soutiennent ils ont été désignés dans l’interet de la justice et non de Mr Habré, ils n’ont qu’à se mettre à coté du procureur er requerir avec lui, mais à ce moment là il faut cessser de parler d’avocat, un avocat de la defense défend son client et exclusivement les interets de celui-ci.
Le Sénégal avili devant ses paires africains par la justice des légionnaires. Une leçon du colon pour les africains que les légionnaires se chargent d’administrer à leurs frères.
La CPI (Cour Pénale Indigène) est mise en place pour juger les dirigeants africains qui refusent d’être des béni oui oui, qui refusent de céder leurs nations, pieds et poings liés, aux intérêts de l’Occident.
Le Tribunal dit de compétence universelle, en vérité de compétence africaine, est installé en Belgique pour la même mission que la CPI, la torture des résistants africains.
Alors, fébrilement, l’Afrique commença à se rebeller. Au sommet d’Ethiopie la CPI est dénoncée au moment où elle met la pression sur le président kényan, et au moment où Ouattara livre Gbagbo et Macky (seul africain à l’anniversaire de la CPI) demande d’élargir la compétence aux crimes économiques (des africains bien sûr). Voilà les deux visages de l’Afrique. Celui de la résistance aux instruments de l’Occident contre l’Afrique se mobilise.
Qu’à cela ne tienne, l’Occident trouve déjà une alternative à la non opérabilité de la CPI qu’aurait pu engendrer la fronde africaine. Les CAE sont alors nées. Toujours les mêmes buts et les mêmes objectifs: punir des africains qui refusent d’être esclaves par d’autres africains qui acceptent.
Avec le procès Habré, ils viennent encore dire aux résistants africains: « Ne vous fatiguez pas, vous ne nous échapperez pas ».
L’argument de la machination, du patriotisme (d’un patriote qui tue ses compatriotes), impérialisme, traîtrise, mascarade, procès politique, justice partielle, manipulée et dirigée, acharnement sur une personne, ce sont là les chants de diversion des partisans de Habré qui n’ont aucun regard pour les victimes, ni un mot. C’est Habré et c’est tout.
Ils n’ont pas changé, en dépit du temps. Hissein lui aussi n’a pas changé. Mais seul importe le fait que le temps a changé et c’est ça qui compte.
La stratégie des habreistes est qu’en parlant de ces sujets sortis de leur contexte, on ne parle pas de Habré, ni de ce qu’il a fait. C’est petit voire naïf. C’est se duper en pariant que les autres en face sont des dupes.
Au premier jour de son procès, Habré lui-même, bien enturbanné s’est autorisé un spectacle auquel il a ajouté »Allah Akbar ». Je me suis dis que l’enceinte de la justice sénégalaise l’a certainement sauvé car aujourd’hui à NDjamena, Il serait déjà mort et enterré depuis longtemps. Condamné à mort au Tchad, Habré doit s’estimer heureux d’être au Sénégal.
Le lion Habré n’a pas rugi une seule fois. Il est devenu homme et a crié, comme beaucoup de ses victimes par le passé. Il a crié et les siens ont pleuré. J’avoue que je ne suis pas resté indifférent. « Nous n’avons pas le goût de la revanche, c’est comme ça. », disent les victimes.
La revanche ? Non. La justice, c’est mieux parce qu’il semble que c’est ce que toutes les victimes recherchent.
Ce lion que j’ai vu lors de son procès, je lui donnerai ma tête sans être intimidé. Hissein Habré n’est plus rien. C’est la vie. Apprenez, mais apprenez bien.
De toute sa vie politique, Macky n’a été qu’un outil utilisé par d’autres pour leurs besoins. D’abord c’est Farba Senghor qui l’introduit chez Wade. Peut être que Farba voulait s’en servir. Mais l’histoire ne dit pas qu’il l’ait fait. C’est Idy, très fin, qui découvre tout ce qu’il peut tirer d’un homme aussi maniable. Idy, donc, le couve, le propulse à la tête des cadres libéraux, puis à l’Intérieur. Idy outillait son homme pour le coup d’état rampant. Wade n’est pas idiot, il découvre et éventre. Sa solution: utiliser le même outil. Wade retourne, donc, Macky contre Idy. C’est le constat de cette trahison qui fait rappeler Idy que l’outil était son himeur de thé. Mais Macky ne trahit pas, il ne fait que vivre sa nature, il est comme ça. Il sert ceux qui savent s’en servir. Wade utilise donc l’outil contre son premier utilisateur. Ben, les français aussi ne sont pas des idiots. Ils ont lu le CV de l’outil. Aptitude: servir ceux qui savent s’en servir. Expériences: employé de Idy contre Wade, employé de Wade contre Idy. Les français ont compris que c’est l’homme qu’il leur faut. Premier débauchage grâce au fromage de la légion d’honneur. Le reste, vous l’avez compris, se déroule sous nos yeux. Alors, expérience en cours: employé de la France.
Et l’on veut s’étonner que Déby se serve de l’outil ?
Je rêve du jour où, après le départ de Macky du pouvoir, la justice se prononce enfin sur un dossier bien de chez nous, le bateau le Joola. Cette catastrophe, dont la gravité est sans précédent (plus de victimes que « Le Titanic » et les attentats du 11 septembre contre les deux tours jumelles du World Trade Center réunis: 1.953 morts et seulement 64 rescapés.), et le retard des secours (plus de 10h avant de déclencher le plan ORSEC) sont en grande partie dus au laxisme d’un régime. L’État sénégalais a rapidement clos le dossier en justice pour masquer les nombreuses responsabilités d’un régime qui a refusé d’acheter deux nouveaux moteurs à 250 millions de FCA pour le bateau et a pourtant déboursé 18 milliards pour réfectionner la Pointe de Sangomar, l’avion du Président. De simples sanctions de principe ont été appliquées, et la plupart des responsables ont été laissés à leur poste ou simplement mutés.
Toutes les nations touchées par cet horrible drame ont hâte de faire leur deuil pour un repos éternel des disparus, mais aussi pour rendre justice aux survivants et aux orphelins de cette tragédie.
Les morts veulent que la vérité soit rétablie sur les négligences, les malversations, les trafics et les actes de certains dirigeants qui leur ont valu la mort.
Les sénégalais ont besoins de savoir ce qui a été fait et surtout ce qui n’a pas été fait pour qu’un tel drame arrive. Les sénégalais ont besoin de savoir si la remise en service du bateau avec un seul moteur en bon état et les nombreux manquements à la sécurité découlent de choix au somment de l’Etat ou pas ?
Ce jour-là, les échanges avec mon fils ne se limiteront plus à :
? Dis-papa, pourquoi ils tuent sans être condamnés ?
? Parce qu’ils sont Présidents fiston.
Les africains, c’est étonne. Pouvez-vous un peu vous rappeler comment les africains sont devenus les serviteurs de forces ou de gr é des toubabs, je voudrias dire l’esclavage.