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Ressources en terres arables et en eau au Sénégal : Oui l’autosuffisance alimentaire est possible (Par Pr Arona Coumba Ndoffene Diouf)

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Le Sénégal dispose d’un important potentiel hydrique qui devrait le classer parmi les pays qui ne dépendent plus en eau des caprices des intempéries climatiques. L’exploitation de ses ressources en eaux de surface et souterraines peut certainement permettre de compenser l’indigence des précipitations.

Les principales ressources en eau de surface constituées par les fleuves Sénégal (1770 km de long) et Gambie (1150 km de long), les cours d’eau de la Casamance et de la Kayanga, le lac de Guiers, assurent suffisamment d’eau disponible pour créer un programme crédible d’irrigation réussie sur un potentiel de terres irrigables de plus de 1,5 millions hectares. Ceci pourrait assurer aux populations du Sénégal et des pays riverains une autosuffisance alimentaire. La vallée du fleuve avec ses barrages hydro-agricoles couvrent 346.000 ha de terres irrigables dont 131.000 ha sont présentement irriguées et aménagées mais seulement moins de 70.000 ha sont exploitées soit moins de 20% des terres. Donc l’intensité d’exploitation culturale des terres irriguées demeure très faible. La région de Tambacounda, où le fleuve Gambie et ses affluents constituent d’importantes ressources hydrauliques, peuvent irriguer 1.000 000 d’hectares de terres, à partir des barrages projetés à Kékréty et probalement de Sambou-Galou à venir.

Les régions de Kolda et de Ziguinchor sont dotées de nombreux ouvrages hydro-agricoles ; les barrages anti-sel peuvent permettre la récupération de plus de 500.000 hectares de terres. Les aménagements effectués sur l’Anambé, présentent un potentiel d’irrigation de 200 000 hectares de terres. Les régions de Thiès et de Louga avec le canal du Cayor peuvent avoir plus de 200.000 d’hectares de terres irriguées. Le Ferlo avec une revitalisation efficace des vallées fossiles peuvent assurer plus de 200.000 hectares de terres irriguées. Après le carburant, le riz occupe la deuxième place dans les dépenses nationales d’importation avec 1,300 millions de tonnes annuelles. Le riz occupe 35 000 ha, l’horticulture 10 000 ha, la canne à sucre 7 000 ha et le reste pour diverses autres cultures.
OUI, C’EST POSSIBLE !

Pr ARONA COUMBA NDOFFENE DIOUF

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