Rewmi accélère la cadence du retour au mandat de 5 ans pour le président de l’Assemblée nationale. Le député Oumar Sarr a «presque fini» de rédiger sa proposition de loi. A la place de la «loi Sada Ndiaye», si elle passe, l’on parlera de «loi Oumar Sarr».
Si sa proposition de loi passe, le retour au quinquennat du président de l’Assemblée nationale portera le nom de Oumar Sarr de Rewmi. Le député a indiqué hier, par téléphone, avoir «presque fini de rédiger les articles» qu’il soumettra au groupe parlementaire Benno bokk yaakaar dont il est membre. «Effectivement, nous allons proposer une modification de l’article 15 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dit que le bureau et le président de l’Assemblée nationale sont élus pour un an et qu’ils sont rééligibles. Maintenant, nous allons mettre un alinéa qui dit que le président de l’Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature. Et ceci pour revenir à l’ancien texte constitutionnel, notamment son article 62 qui, avant la ‘’loi Sada Ndiaye’’ bien sûr, voulait que le président soit élu pour toute la durée de la législature. C’est pourquoi ma proposition de modification d’une loi organique- parce qu’il s’agit d’une disposition du Règlement intérieur- peut déboucher sur une modification constitutionnelle pour remettre une bonne fois l’alinéa 1 de l’article 62 de la Constitution et revenir à l’article tel qu’il était selon la Constitution de 2002.»
Pour M. Sarr, «le plus important n’est pas de donner à une loi un nom parce qu’il y en a qui l’ont fait, mais de manière sinistre, comme la ‘’loi Ezzan’’, la ‘’loi Sada Ndiaye’’, mais que la proposition passe». Oumar Sarr ne se donne pas cependant de délai pour déposer le texte sur la table de Moustapha Niasse. «Quand j’aurai fini, je le ferai. Je peux même attendre jusqu’à l’année prochaine», dit-il.
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