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RETOUR DES COUPURES INTEMPSTIVE D’ELECTRICITE A l’origine les deux plus vieilles machines de Cap des Biches

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Les responsables de la Senelec sont sortis de leur mutisme pour expliquer la situation caractérisée par un retour des coupures d’électricité. Face à la presse hier, mardi 28 septembre à leur siège située à la rue Vincent, ils ont pointé du doigt les deux plus vieux groupes de la centrale de Cap des Biches qui sont tombés en panne.

Les Sénégalais doivent encore prendre leur mal en patience pour au moins espérer retrouver l’équilibre précaire de la fourniture d’électricité. Les responsables de la Senelec ont tenu une conférence de presse hier, mardi 28 septembre, pour expliquer cette situation de retour des coupures intempestives d’électricité.

Evitant de s’avancer sur échéance pour un retour à la normale, ils ont donné les raisons de cette perturbation notée sur la fourniture d’électricité par la Senelec.

Le directeur du transport, M. Abdoulaye Dia a expliqué que la période actuelle (septembre-novembre) marque la phase ascendante de la demande en électricité. A l’en croire, c’est en mettant en œuvre le programme habituel de maintenance qui amène à mettre deux groupes de 15 Mégawatts à l’arrêt, qu’un incident est survenu à la centrale de Cap des Biches. D’après lui, deux groupes qui font ensemble 50 Mégawatts sont tombés en panne. « Ce sont les machines les plus vieilles et qui datent de 1966 et 1978 qui sont tombés en panne », a confié Abdoulaye Dia.

Sur ce point, le directeur de la production, Bacary Diop a souligné que « ce sont deux vieilles unités fortes mais leur faiblesse c’est que ce sont des chaudières ». En plus de cela, a-t-il poursuivi, « ces machines sont trop sollicitées malgré leur obsolescence ». Le directeur de la production de Senelec a informé que « l’incidence financière de la panne n’est pas évaluée mais les pertes financières causées ne sont pas énormes et nous maîtrisons ces défauts ». Il a expliqué que « faire revenir une chaudière peut prendre un mois mais je pense que ce n’est pas le cas ».

Face à la demande pressante des consommateurs qui exigent le retour à la normale, Bacary Diop a souligné qu’il est difficile de donner des dates parce que « les pannes sont importantes ». Mais, a-t-il ajouté, pour calmer les ardeurs, « tout est mis en œuvre pour que la situation soit rétablie ».

La situation est plus sévère à Boutoute, zone touristique située à moins d’une dizaine de kilomètres de Ziguinchor. Sur la situation qui prévaut dans cette localité, le directeur de la production de Senelec a affirmé que c’est « la quasi totalité des groupes qui y sont installés qui sont tombés en panne ». A l’en croire, « des efforts sont déployés pour au moins faire revenir le plus rapidement le groupe le plus important de la centrale ». En attendant l’extension de cette centrale qui va se dérouler sur 12 mois, a ajouté Bacary Diop, « nous allons augmenter sa capacité ».

Compte tenu de cette situation inconfortable, la Senelec a déroulé un plan prévisionnel pour au moins retrouver le niveau d’équilibre précaire. Le directeur du transport, Abdoulaye Dia a confié que quatre unités vont revenir en exploitation d’ici mi-octobre. Ce qui, à l’en croire, fera un apport de 50 Mégawatts dans le réseau de Senelec. Sans beaucoup de conviction, M. Dia a estimé que « vers la mi-octobre, Senelec va retrouver l’équilibre précaire offre-demande ».

Lors de cette conférence de presse, la Senelec a été également interpelée sur les conséquences du carburant contaminé. A en croire, Bacary Diop, « tous les groupes qui étaient à l’arrêt à cause de ce carburant sont revenus dans le réseau ». Selon lui, « il n’y a qu’à la centrale C4 où il y a quelques séquelles avec un groupe qui est affecté et mis hors service ».

sudonline.sn

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