XALIMANEWS-C’est Khalifa Sall, actuellement en France, qui va devoir se surpasser pour contenir les ambitions de ses poulains. Alors que les différentes coalitions n’ont même pas commencé à discuter des profils et des candidatures, Barthélémy Dias et Soham Wardini signant leur adversité en direction des locales.
Le week-end dernier, Taxawu Dakar avait organisé une réunion aux fins de discuter des préparatifs des élections territoriales.
La plupart des responsables avaient pris part à cette rencontre. Parmi eux Barthélémy Dias et Soham Wardini. Mais il n’a fallu que quelques interventions pour que la réunion, qui était partie pour être un fort moment d’échanges, tourne au vinaigre. En effet, rapportent nos sources, en intervenant, Sophie Massaly, considérée comme proche de Soham Wardini, a indiqué qu’il n’y a pas plus légitimes qu’eux parce que ce sont des socialistes pur jus. Et elles sont légitimes pour aspirer à diriger. D’autres intervenants ont essayé de plaider la cause de Soham Wardini parce qu’elle est mairesse en fonction.
Ce qui a fait sortir Barthélémy Dias de ses gonds. Le maire de Mermoz-Sacré-coeur de lâcher : « Je considère Soham comme ma maman ; je l’aime bien, je le respecte, mais je suis désolé, c’est un intérimaire ». Barthélémy Dias, candidat déjà déclaré à la ville de Dakar, de dire que la question de Dakar doit être discutée. C’est ainsi qu’il a demandé aux uns et au x autres de se déterminer afin que les gens sachent qui veut quoi et qui est avec qui. Cette réunion, poursuit-il, c’était aussi le moment pour que les gens se prononcent.
Touchée par ce qu’elle a entendu, Soham de répliquer : « puisque je suis un intérimaire, je n’ai rien à faire ici ». Soham Wardini d’enchaîner : « vous ne m’avez jamais entendu dire que je suis candidate. Toute personne qui vous le dit aussi raconte sa vie. Personne ne m’a entendu dire que je suis candidate, pour parler de deux ou plusieurs et je ne sais quoi d’autre. Je ne suis pas non plus de ceux qui commanditent des articles de presse », réplique sèchement Soham Wardini avant de ranger ses bagages, de se lever et de quitter la salle.
L’AS