XALIMANEWS-Le système de santé bénéficie d’une large gamme de ressources humaines, ce qui a incité le ministère à mettre en place le Management Intégré des Ressources Humaines de la Santé et de l’Action Sociale (Mirsas).
Son objectif principal est de faciliter la gestion des agents, de leurs dossiers et de leurs demandes, sans nécessiter leur déplacement.
La plateforme Mirsas répertorie actuellement 22 643 agents, 2 023 structures, avec un taux de féminité de 55% et 5 432 postes vacants.
Awa Fall Diagne, Directrice des Ressources Humaines du ministère de la santé, souligne que cette plateforme offre trois principales fonctionnalités.
« La première est la déclaration au niveau des postes pour savoir un peu dans la planification, quels sont les agents en voie de quitter leurs postes pour quelques raisons que ce soit : formation, sortie temporaire. La 2e, c’est un peu de permettre aux responsables d’avoir une visibilité sur les demandes de mouvements de leurs agents au niveau de leurs structures car il arrive que des agents demandent à quitter leurs structures sans que le responsable ne soit au courant. La 3e fonctionnalité, c’est de permettre à l’agent de faire le suivi de sa demande, du début jusqu’à la fin. Une fois que la demande est faite, le responsable donne un avis. Quelle que soit alpha, l’avis sera émis et il y a les alertes », explique-t-elle.
Ces fonctionnalités permettent à la direction des ressources humaines de visualiser toutes les demandes, les avis et de les traiter en lien avec la commission nationale de mutation désormais dématérialisée.
« C’est une plateforme qui va révolutionner carrément la gestion du personnel en santé et action sociale. Comme cela se fait au niveau du ministère de l’Éducation qui compte peut-être quatre fois plus d’agents que le ministère de la Santé mais qui arrive à gérer son personnel de cette manière. Donc je pense qu’au niveau de la santé, on peut aussi arriver à le faire et cela évite également les déplacements des agents qui quittent des régions éloignées comme Kédougou, Matam, Tambacounda, juste pour venir déposer une demande », soutient-elle
De son côté, le Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye affirme que l’utilisation de cette nouvelle plateforme aura un impact concret sur la gestion des ressources humaines. Elle contribuera à économiser du temps et des ressources, tout en favorisant la transparence dans l’attribution des postes d’affectation.