Ce mercredi 22 décembre, 100 000 contaminations ont été atteintes dans le pays. Un record qui a un impact sur l’économie : la main-d’œuvre manque dans tous les secteurs.
Seamus, cheveux poivre et sel et chemise vert pâle, passe d’un client à l’autre dans son restaurant de Londres. Il sert des verres de whisky, prend des commandes, accueille les nouveaux arrivants. Quelques gouttes de sueur perlent sur son front.
« Comme vous pouvez le voir, pour l’instant, je n’ai pas eu un moment parce que nous travaillons en sous-effectif, confie-t-il. C’est vraiment dur. Je dirais que depuis deux semaines, nous avons perdu sept membres du personnel, tous testés positifs. Nous perdons en plus des réservations et des clients. »
Normalement, ils sont douze pour le service : plus de la moitié d’entre eux restent isolé à domicile. Derrière son comptoir peint en vert, il porte un masque FFP2, « plus prudent », dit-il. Mais les clients, eux, l’enlèvent lorsqu’ils mangent.
Subvention unique
« Quand on travaille dans le service, on ne vit pas dans une bulle, poursuit Seamus. On ne va pas s’emballer avec du film plastique… »
Pour aider les secteurs touchés, le ministre britannique de l’Économie Rishi Sunak propose de donner une subvention unique de 7 000 euros par établissement. Seamus n’était pas au courant. Mais c’est « une bonne idée », pense-t-il.
Mais il va devoir fermer son restaurant de Noël au Nouvel an à cause du manque de personnel.