La grande Coalition du «Non» s’élargit davantage. Hier, la Coalition «Saam li niu bokk», composée de politiques, d’anciens ministres et de membres de la société civile, a décidé de battre campagne pour la victoire du «Non» au référendum du 20 mars prochain.
Une nouvelle coalition dénommée «Les Forces de l’espoir, ‘Saam li niu bokk’» a été lancée, hier, à Dakar, par des responsables de l’opposition, d’anciens ministres et des membres de la société civile, notamment Diallo Diop du Rnd, Ousmane Sonko de Pastef, El hadji Ibrahima Sall (ancien ministre du Plan), Moussa Touré (ancien président de la Commission de l’Umeao), Bouba Diop (ancien patron du Congad), Lamine Ba, (ancien responsable du Pds aux Parcelles assainies). Cette nouvelle entité vient grossir les rangs du Front du «Non», puisque Moussa Touré et compagnie comptent voter et faire voter non au référendum du 20 mars prochain.
«Non, parce que notre confiance a été trahie. Le peuple sénégalais, peuple souverain, s’est réveillé surpris et mis devant
le fait accompli. Le président de la République, après avoir annoncé sur le territoire national et à l’étranger qu’il ne reviendrait
pas sur sa promesse de réduire son mandat, nous apprend qu’il devait, finalement, se plier à l’avis du Conseil constitutionnel.
Non, parce que cette initiative a été conduite sans concertation», a déclaré, hier, face à la presse, El hadji Ibrahima Sall, ancien ministre du Plan. Et il a ajouté : «Pour la première fois dans l’histoire des démocraties, un Conseil constitutionnel
s’opposerait à la souveraineté du peuple, à sa faculté naturelle de changer, comme il l’entend, sa Constitution».
Pour sa part, Moussa Touré a soutenu que «ce référendum du 20 mars sera, en toutes circonstances, un référendum déloyal, Un référendum pour rien». De son côté, l’ancien ministre libéral, Lamine Bâ, dira que «ce référendum est le référendum de la discorde nationale». Selon lui, «cette discorde est notée partout, dans les foyers religieux, les universités,les groupes de rap»
Le Populaire
UN CAMOUFLET DU PRÉSIDENT MACKY SALL DANS TOUS LES CAS !!!
Oui, quelque sera l’issue de ce référendum, ce sera une ‘’défaite morale’’ pour le Président Macky SALL, car la Constitution d’un pays véritablement démocratique – et qui de surcroît renferme des clauses d’intangibilité – ne peut être ‘’légitime’’ que si elle est consentuelle et donc plébiscitée – et tel ne peut pas être le cas. Et c’est dire que le remède que le Président Macky SALL veut nous apporter sera forcément pire que le mal qu’il est censé traiter – Une véritable catastrophe !!!
Et pour nous autres, quelque sera l’issue de ce référendum, le combat contre la laïcité se poursuivra. En effet, la référence à l’intangibilité de la laïcité a été supprimée, certes, mais le mal demeure. Oui, la République laïque (article premier) respecte toutes les croyances – c’est une bonne chose -, mais ne s’en inspire pas ; elle exclut Dieu dans son mode de gestion de la cité, même si ces convictions religieuses sont partagées par l’immense majorité de la population (plus de 95%) ; c’est antidémocratique ; et cela témoigne indéniablement d’une incrédulité ou d’une hypocrisie. Et pour mieux verrouiller cette laïcité, la Constitution interdit la formation de partis politiques d’inspiration confessionnelle (article 4) ; c’est une stigmatisation des religions ; et c’est, à la limite, ‘’anticonstitutionnel’’, puisqu’elle viole la liberté d’opinion et de culte défendue par la charte des droits de l’homme que nous avons ratifiée (et avons explicitement mentionné dans notre Constitution).
Il faut que nos hommes politiques laïcs sachent que la Constitution est, certes, un consensus sacré, mais forcément dynamique, en rapport avec l’évolution de nos mentalité ; dès lors, toute modification ne devrait aller que dans le sens d’un élargissement (du consensus) et d’une plus grande conformité avec nos convictions religieuses et culturelles. Il est donc très regrettable que le Président Macky SALL nous propose, avec une précipitation suspecte, un référendum pour une révision constitutionnelle qui suscite présentement autant de polémiques (entre autre, sur la laïcité et de la forme républicaine de l’État) – et qui, une fois adoptée, nous placera inévitablement sur une trajectoire d’instabilité et de perdition. Votons donc ‘’NON’’ et préparons nous à d’autres batailles démocratiques plus âpres, car le temps de la dé- laïcisation (parachèvement de la décolonisation) a sonné !!! …
https://docs.google.com/document/d/1Eyv2EDNAPtMC04jrKzaD60eRV5FyIx8R-g5xeAphH2s/edit?usp=sharing
Sàmm li nu bokk «Saam li niu bokk»,
Et quels sont ces 15 points ?
Prenons juste le début de la liste.
1. la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique ;
2. la participation des candidats indépendants à tous les types d’élection ;
3. la promotion de la gouvernance locale et du développement territorial par la création du Haut Conseil des collectivités territoriales…
Mais est ce que les sénégalais vont voter, par ce référendum, quelque chose qui s’appelle « modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique » ?
Est ce que après le vote il va être inscrit dans la constitution le groupe de mots « modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique » ?
Si vous êtes honnêtes, vous répondrez NON, et NON.
Et c’est valable pour tous les 15 points. Aucun d’eux ne figurera dans la constitution, aucun d’eux ne sera voté par ce référendum.
Conclusion: dans toutes leurs gymnastiques, dans leurs tours des médias et du Sénégal, ils n’ont absolument pas étudié, ou analysé, ce que les sénégalais vont voter. Ils n’ont pas étudié ou analysé ce qui sera inscrit dans la constitution et qui régira la vie des sénégalais. Ils parlent d’autre chose que de ce qui sera voté et appliqué. Et c’est la même chose que fait Macky Sall quand il rencontre les chefs religieux. il cache ce qui sera voté et il parle d’autre chose. Ismaila Madior a parlé de « 15 points de marketing politique » et réellement 18 points qui seront votés, et aucun des 18 points n’est listé dans les « 15 points » qui servent de propagande.
Cette duperie est cynique. Il n’y a pas meilleure preuve d’irrespect total envers son interlocuteur que cette façon d’agir.
Nouvelle révélation de I. Madior Fall : « Le projet de révision est, en réalité, d’une vingtaine d’articles »
On n’en a pas encore fini avec le nombre d’articles concernés par la révision constitutionnelle qui sera soumise au référendum le 20 mars. Arrêtés à 15 au départ, ils sont passés à 18 la semaine dernière pour (finalement??) atteindre la vingtaine cette semaine. C’est ce que révèle le constitutionnaliste Ismaila Madior Fall, qui animait un panel du Oui avec le politologue Yoro Dia. « Le projet de révision soumis au peuple est un texte, en réalité, d’une vingtaine d’articles. Les 15 points sont des éléments principaux de la réforme, c’est l’exposé des motifs », justifie-t-il, dans le quotidien L’Observateur de ce mercredi 16 mars 2016.
Le conseiller juridique du chef de l’État reste convaincu que la révision proposée par le président Macky Sall « est la plus profonde et la plus consolidante de la démocratie ».
« Article 86. – Le Premier Ministre peut, apres deliberation en Conseil des ministres, decider de poser la question de con?ance sur un programme ou une declaration de politique generale. Le vote sur la question de con?ance ne peut intervenir que deux jours francs apres qu’elle a été posée. La con?ance est refusee au scrutin public a la majorite absolue des membres composant l’Assemblée nationale. Le refus de con?ance entraine la démission collective du Gouvememcnt. L’Assemblée nationale peut provoquer la demission du Gouvememcnt par le vote d’une motion de censure. La motion de censure doit, a peine d’irrecevabilité, étre revétue de la signature d’un dixieme (l/ 10″“) des membres composant l’Assemblée nationale. Le vote de la motion de censure ne peut intervenir que deux jours francs apres son depot sur le bureau de l’Assemblée nationale. La motion de censure est votée au scrutin public, a la majorite absolue des membres composant l’Assem- blée nationale ; seuls sont recensés les votes favorables a la motion de censure. Si la motion de censure est adoptee, le Premier Ministre remet immédiatement la démission du Gouvememcnt au President de la Repu- blique. Une nouvelle motion de censure ne peut étre déposée au cours de la méme session. Le Premier Ministre peut, apres deliberation du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvemement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de ?nances. Dans ce cas, ce projet est consideré comme adopte, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votee dans les conditions prévues a l’alinéa precedent. Le Premier Ministre peut, en outre, recourir a cette procedure pour un autre projet ou une propo- sition de loi par session. »
Les raisons fondamentalement de voter Non-Par Me Mame Adama Guèye
Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Mars 2016 à 14:14 | | 41 commentaire(s)|
Les raisons fondamentalement de voter Non-Par Me Mame Adama Guèye
Entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012, le candidat Macky Sall a signé la Charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales et s’est engagé à réduire le mandat de 7 à 5 ans et à appliquer cette réduction à son mandat s’il était élu.
Ces deux engagements ont déterminé beaucoup de sénégalais à lui accorder leur confiance.
Le Président Macky Sall a réitéré son engagement à neuf reprises au Sénégal comme à l’étranger.
Après quatre ans de tergiversations, le Président Macky Sall s’est renié en prétextant qu’il ne pouvait passer outre ce qu’il considère comme étant une décision du Conseil Constitutionnel. Ce faux prétexte a été magistralement balayé par le Manifeste historique de 45 Professeurs de droit et de sciences politiques en ces termes :
« Pour justifier pourquoi il entend se conformer à l’avis du Conseil Constitutionnel, le Président de la République a invoqué l’article 92 de la Constitution aux termes desquels « les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ». La convocation de cette disposition relève d’un subterfuge juridique utilisé pour accomplir un dessein politique personnel. La référence à l’article 92 n’est pertinente que si on est dans le cadre d’une décision. Ce qui n’est juridiquement pas le cas en l’espèce.
« Non, Mr le Président, le Conseil n’a pas rendu une décision mais un avis consultatif qui ne vous lie pas.
« Le Conseil a beau chercher à donner à son avis les allures d’une décision, il a été obligé, dans le dispositif, de faire tomber le masque en disant « ….par ces motifs, est d’avis ». Si c’était une décision, le Conseil aurait dit « ….par ces motifs, décide »
La complaisance manifeste du Conseil Constitutionnel n’aura pas suffi à masquer le reniement d’un Président de la République incapable d’assumer ses choix.
Ce motif seul suffit pour voter NON, en ce qu’il caractérise une rupture de la relation de confiance indispensable entre un Chef de l’Etat et les citoyens. En choisissant de se renier le Président de la République a perdu non seulement le respect des citoyens qu’il est chargé de diriger mais également cette légitimité morale indispensable pour assurer un leadership de qualité.
Dans la foulée de ce wax waxeet historique, le Président de la République, après avoir décidé sans aucune concertation du contenu du projet de réforme a encore décidé tout seul de fixer au 20 mars la date du référendum dans une précipitation inexplicable.
Les objectifs déclarésdu projet de réformes sont le renforcement de la démocratie et la consolidation. Pour les tenants de ce projet, si le OUI devait l’emporter notre vie en serait changée et le Sénégal entrerait dans une nouvelle ère de prospérité.
Au delà des slogans, il importe d’évaluer le projet de réforme à l’aune des critères de pertinence, de crédibilité, de bonne foi et de cohérence.
1. Sur la pertinence
Plusieurs points du projet de réformes ne sont pas pertinents soit parce qu’il s’agit de questions déjà prises en charge soit parce qu’ils ne sont d’aucun apport qualitatif.
Les nouveaux droits afférents à l’environnement et au patrimoine foncier brandis comme une avancée décisive figurent déjà dans la Constitution. En effet l’article 8 de celle-ci consacre entre autre le droit de propriété et le droit à un environnement sain.
Le droit à un environnement sain a été reconnu dans la cadre de l’agenda 21 qui est un plan d’action pour le vingt et unième siècle adopté par 173 chefs d’Etat au sommet de Rio. La loi n°2001-01 du 15 janvier 2001 portant code de l’environnement procède de la mise en œuvre des principes et mesures énoncés dans l’agenda 21.
Les droits sur le patrimoine foncier qui ont été longtemps régis par un décret français de 1932, sont maintenant régis par la loi n°2011-07 du 30 mars 2011 portant régime de la propriété foncière.
Les prétendus droits sur les ressources naturelles relèvent davantage de la pétition de principe que de droits concrets conférés aux citoyens sur les dites ressources.
Le projet prétend renforcer la citoyenneté « par la consécration de devoirs du citoyen ». C’est enfoncer une porte ouverte que d’affirmer une telle prétention dès lors que les devoirs des citoyens résultent déjà de l’arsenal juridique existant. Au demeurant la Constitution proclame déjà clairement « le respect et la consolidation de l’Etat de droit dans lequel l’Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale »
En termes de modernisation du rôle des partis politiques, l’article 4 du projet de loi prévoit : « Ils (les partis politiques) œuvrent à la formation des citoyens, à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques ». Prétendre à travers cette disposition moderniser les partis politiques relève du leurre.
Il en est de même du point de la réforme visant au renforcement des droits de l’opposition et de son Chef. En effet la Constitution consacre dans son préambule la reconnaissance de « l’opposition comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ».Le projet n’apporte rien de plus si ce n’est le statut d’un chef de l’opposition déjà invoqué par le Président Abdoulaye Wade.
La constitutionnalisation des principes de la décentralisation relève du remplissage tant ces principes sont définitivement ancrés et ont été concrétisés jusqu’à leur troisième génération.
Il apparait ainsi que cinq points du projet de réformes sont des redites qui n’apportent rien de nouveau.
D’autres points ne constituent pas des avancées. Il en est ainsi des points 3, 9,11 et 12.
La création du Haut Conseil des Collectivités Locales qui ajoute à l’embouteillage institutionnel va engendrer des coûts colossaux qui ne se justifient que par la volonté de satisfaire un allié majeur et de caser la clientèle politique. Le Sénégal a d’autres urgences.
L’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée Nationale prévu par le point 9 serait plus pertinent si la disposition verrouillant la possibilité pour les députés de déposer des propositions de loi était réformée afin de faire de l’Assemblée Nationale un acteur majeur de la conception des lois et non une simple chambre d’enregistrement des projets de lois élaborés par l’Exécutif.
L’augmentation du nombre des membres du Conseil Constitutionnel de 5 à 7 membres aurait présenté de l’intérêt si le mode de désignation garantissait la diversité dans sa composition. La désignation par le Président de la République des deux membres supplémentaires sur une liste de quatre proposée par le Président de l’Assemblée Nationale confirme le caractère exorbitant des prérogatives du Chef de l’Exécutif. A cet égard, il n’est pas sans intérêt de rappeler que dans le programme YoonuYokkuté du candidat Macky Sall, il était prévu un Conseil Constitutionnel de 7 membres dont les trois sont désignés par le Président de la République, les 2 par l’Assemblée Nationale (1 par la majorité parlementaire et 1 par l’opposition parlementaire) et les 2 autres par la Conseil Supérieur de la Magistrature.
Il apparait au total que 9 des 15 points manquent de pertinence ou n’ont pas de caractère consolidant.
2. Sur la crédibilité et la bonne foi
Mesuré à l’aune de la crédibilité et de la bonne foi, le projet de réformes ne mérite aucune considération. En effet un texte n’a aucune valeur en tant que tel. Sa crédibilité résulte des valeurs et de la bonne foi démontrées par son initiateur. Que peuvent valoir des réformes proposées par un Président de la République qui trahit sa parole maintes fois réitérée ?
Force est de constater qu’entre le Président de la République et des franges importantes du peuple la confiance est rompue. Cette rupture de confiance constitue un motif d’autant plus rédhibitoire que les actes posés par le Président de la République sont aux antipodes des objectifs assignés au projet de réformes
3. Sur la cohérence
Le projet de réformes est sensé renforcer la démocratie et consolider l’Etat de droit.
Tous les actes posés par le Président de la République et son camp faussent la démocratie et violent l’Etat de droit. Voilà les faits qui le démontrent à suffisance.
Le Président a décidé seul du contenu des réformes et de la date du référendum. A postériori, il s’était engagé à discuter avec toutes les parties prenantes, il ne l’a pas fait et s’est donc dédit.
Le Président de la République et son camp ont lancé la campagne électorale avant l’ouverture officielle de celle-ci en violation de la loi.
Le Président de la République et son camp se sont accaparés la RTS pour promouvoir à outrance le Oui en faisant totalement fi des recommandations de la CNRA qui a fini par avouer son impuissance.
Le Président de la République et son camp usent de la corruption pour convaincre nos concitoyens de voter Oui, faussant ainsi l’expression libre du suffrage qui constitue un principe élémentaire de la démocratie.
Le Président de la République et son camp mènent leur campagne avec les moyens de l’Etat en violation des principes de l’éthique républicaine.
Au regard de ce qui précède, il n’est pas permis de croire à la sincérité de la volonté du Président de la République et son camp de renforcer la démocratie et de consolider l’Etat de droit.
Ce manque de sincérité et ce déficit de volonté politique du Président de la République résultent de manière significative des choix opérés dans la sélection des propositions à soumettre au référendum.
Le Président de la République a totalement occulté les propositions majeures porteuses de transformation et de rupture et a préféré nous soumettre des « réformettes » sans consistance.
Les sénégalais qui se sont exprimés lors des consultations menées sur des bases scientifiques par la CNRI souhaitent une refondation du pays qui passe nécessairement par la mise en œuvre de réformes substantielles et transformatrices parmi lesquelles on peut citer :
– L’incompatibilité des fonctions de Chef de l’Etat et de chef de parti ;
– La réduction des pouvoir exorbitants du Président de la République par la mise en place d’un système d’équilibre des pouvoirs ;
– Le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale ;
– Le renforcement de l’indépendance de la Justice avec la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature et l’instauration de l’autonomie financière ;
– L’indépendance des corps de contrôle ;
– La consécration de la neutralité, de l’impartialité et de l’apolitisme de l’Administration ;
– L’appel à candidature pour les postes de direction.
Il suffit de rapprocher ces réformes des « réformettes » discrétionnairement proposées par le Président de la République pour constater que le projet de réforme soumis au référendum relève du bluff.
La seule manière de sanctionner le reniement du Président de la République et l’inconsistance de ses réformettes est de voter massivement NON pour lui imposer un rapport de force politique permettant de créer les conditions de mise en œuvre des réformes majeures porteuses des ruptures dont notre pays besoin.
Maître Mame Adama GUEYE
IBRAHIMA Mar 16, 2016 at 6:09
ARTICLE TRÈS PERTINENT
ALERTE
D’APRÈS CERTAINES INFORMATIONS, LA RTS ET LA TFM DE YOUSSOU N’DOUR AU SOIR DU 20 MARS VONT COMMENCER PAR DONNER LES RÉSULTATS DES LOCALITÉS FAVORABLES À MACKY DU STYLE FATICK OU MATAM OU LES FIEFS HAL PULAAR.
L’IDÉE EST DE FAIRE CROIRE À UNE DYNAMIQUE DU OUI.
QU’AUCUNE PRESSE NE TOMBE DANS LE PIÈGE. VERIFIER BIEN LES LOCALITÉS PAR OU ILS VONT COMMENCER ET VOUS COMPRENDREZ
LE NON ECRASERA LE OUI
CE QUI NOUS INTÉRESSE C’EST
DAKAR ET SA BANLIEUE
THIES
TOUBA
CASAMANCE
SAINT LOUIS
DIOURBEL
DAGANA
LOUGA
SI VOUS GAGNEZ CES GROSSES LOCALITÉS, VOUS GAGNEZ LES ÉLECTIONS
PAS DE BLUFF
Repondre
Voici une Bonne Nouvelle pour le vote
http://www.leral.net/Vote-des-militaires-et-paramilitaires-Pourquoi-le-Non-pourrait-l-emporter_a167431.html
Un bon début
Article 25-3. – Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et reglements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d‘autrui.