Entre sabordage et sabotage l’on ne saurait vouer une préférence comme sentiment général après la piètre copie laissée par l’équipe nationale du Sénégal face aux Étalons du Burkina Faso. Un 0-0 moribond et insipide. Hier sur les prés de Léopold Sédar Senghor, face á un adversaire coriace certes mais pas épouvantable, pour ne pas dire prenable, les Lions ont étaler leurs énièmes suffisances dans leur capacité d’emballer, de déséquilibrer et surtout de perforer un bloc défensif. Dans un match d’une importance aussi capitale, l’apathie dont ils ont fait montre, l’incapacité de varier, d’orienter et surtout d’alterner le jeu en vue de porter le danger dans le camp adversaire inquiètent et déçoivent le plus á mon humble avis. Ce après une succession de contre performances qu’il nous revient de rappeler á qui de droit.
Souvenons nous des 1/4 de final de la dernière CAN face au bloc Cameroun ( seule équipe á avoir abdiquer de rivaliser offensivement avec notre armada optant pour une défense renforcée) durant lequel la volonté n’avait pas suffi. Le manque de lucidité dans le dernier geste, un coaching pour le moins hésitant á défaut d’être cohérent dans un jour sans. La baraka n’y étant au bout du suspens, les Lions rentreront éliminés avec un amer goût d’inachevé. Rebelote 6 mois après á Polokwane dans un match contre l’ Afrique du Sud en deuxième journée du groupe D, les Lions après une première mi-temps catastrophique payeront chers leurs errements et hésitations débouchant sur une défaite cruciale (1-2) face au Bafana-Bafana malgré un pénalty controversé.
Hier enfin, dans le même scénario la goutte de trop peut être a eut lieu? Peut-être? Nous en aurons le coeur Mardi á Ouagadougou. En attendant chers Lions et staff technique, sachez que sans vous jeter en pâture, vous ne recevrez aucun accessit, accolade et autres après la performance bien en-deçà de vos qualités intrinsèques et ambitions avouées.
Entre un Sadio Mané brouillon confondant vitesse, précipitation et lucidité, un Younouss Sankharé décevant (sur coups de pied arrêtés surtout ) un Gana Gueye pédestre et lent dans la transmission et un Moussa Sow sevré, esseulé et maladroit c’est toute l’animation offensive proposée par Aliou Cissé qui s’est enrhumée donnant l’impression pour certains qu’ils étaient toujours..en vacances. Pas de rythme, pas de liant dans le jeu ni de permutation et autres percussions á même de déséquilibrer un bloc compact.
Le propre d’un coach dit de haut niveau, c est d’abords la capacité inné de lire au demeurant les équations technico-tactiques et d’en tirer les conséquences en vue de préparer ses poulains á rectifier le tir ou á s’améliorer. Depuis l’élimination en 1/4 de final contre le Cameroun durant la CAN 2016, cette équipe du Sénégal donne l’impression toujours de se chercher, manquant d’identité, de caractère et surtout de rigueur dans l’approche de ses matchs. Dans la pression, seule la victoire est belle dit l’adage et Ouagadougou, c’est déjà demain.
Sportivement
SINDO
DERRIERE LE BURKINA? UN GRAND ENTRAINEUR, alors que senegal avec de grands joueurs se retrouve avec un petit entraineur…
La tactique de jeu préconisée de part et d’autre a fait la différence.Aux grands maux, les grands remèdes
Aliou Cissé a de sérieuses lacunes tactiques à chaque fois qu’on rencontre des équipes plus organisées et qui jouent groupées. Regardez Moussa Sow, il n’a pas touché plus de 10 ballons durant tout le match et Aliou Cissé ne réagit pas. Regardez les défenseurs qui lancent les ballons devant n’importe comment sans passer par les milieux relayeurs, et Aliou Cissé ne réajuste pas. Regardez Sadio Mané qui fait n’importe quoi avec le ballon, il perd des balles décisives, retarde le jeu, ne revient pas au marquage et ne montre pas d’envie comme Bertrand Traoré le fait. Des choses qu’il n’ose pas une seconde faire à Liverpool. Mais Aliou Cissé le laisse faire pour un match aussi décisif au lieu de le rappeler à l’ordre. D’ailleurs Sadio Mané devait clairement sortir à la 60e mn pour laisser sa place à PAN qui devait être replacé au milieu pour changer le système en 4-4-2. On aurait ainsi pu mettre plus de pression sur les Bukinabés.
Regardez Sankharé qui est complètement transparent au milieu, complètement dominé par les milieux bukinabés, en plus de rater toutes nos balles arrêtées. C’est lui qui a mis Gana Guèye et Koulibaly dans des situations difficiles. L’action où Koulibaly a pris le rouge, c’est Sankharé qui devait être au marquage. Il devait sortir en 1ère mi-temps, mais Cissé le laisse errer comme un fou dans le terrain. Franchement Aliou Cissé a de sérieuses limites comme technicien, Duarté fait beaucoup mieux et risque de le lui montrer mardi. Visiblement il y a des formules et des replacements que Cissé ne travaille pas avec les joueurs à l’entraînement (direction et réception des balles arrêtées, dernière passe des milieux aux attaquants, appels de balle croisés en contre-attaque, etc.). Si on sait que les Burkinabés ont eu les meilleures occasions du match et que dans l’ensemble du match ils ont montré plus d’organisation, de maîtrise et de jeu, cela veut dire que le match retour sera terrible à Ouagadougou. Toutes les conditions d’une large défaite des Lions mardi sont réunies car Aliou Cissé est têtu et ne changera rien d’ici mardi…
Qu’Aliou Cissé est nul, personne ne l’ignore mais au Sénégal il faut être dans les cercles des lobbyeurs et des maffieux de la Fédération d’Augustin Senghor qui ne gagne jamais rien pour obtenir des postes immérités. Aliou Cissé n’a qu’à gâcher cette belle génération qui pouvait ns valoir des satisfactions et foutre le camp après. Même avec une victoire contre le Burkina fasso, Aliou ne mérite pas l’équipe A car il n’est pas compétent.Continuons dans notre hypocrisie sénégalo-sénégalaise.Les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent.