XALIMANEWS: Le procès de 80 personnes arrêtées à la suite de violences ayant émaillé le passage de la caravane d’une coalition d’opposants à Saint-Louis lors de la campagne électorale des législatives de novembre dernier, s’est ouvert ce lundi, a constaté l’APS.
Cette audience spéciale initialement prévue à la salle d’audience du tribunal de grande instance de Saint-Louis, jugée exiguë, a été délocalisé à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de la ville.
A l’ouverture du procès, les avocats de la défense ont demandé l’annulation de la procédure. Ils estiment que les prévenus n’avaient pas été informés au moment de leur arrestation de leur droit d’être assistés par un conseil.
Le procureur a rejeté cette demande soulignant que cet acte a été mentionné sur leurs procès-verbaux d’audition.
Ces prévenus, des préposés à la sécurité de la caravane de « Sam Sa Kaddu?, une des coalitions qui étaient en lice pour les élections législatives de 17 novembre dernier, avaient été placés sous mandat de dépôt après avoir été inculpés pour vol avec violence, port d’armes sans autorisation et violation de l’arrêté du 22 octobre du ministre de l’Intérieur.
Ils sont suspectés d’avoir attaqué des commerçants qui scandaient le nom d’Ousmane Sonko, la tête de liste du parti au pouvoir, au passage de leur caravane. Des blessures graves avaient été enregistrées dans les rangs des commerçants du marché de Sor, à Saint-Louis.