Les pêcheurs de Guet Ndar ont battu le macadam, le lundi 14 juin dernier, pour exiger des pouvoirs publics l’octroi de licences de pêche. Ils soutiendront être en chômage depuis près d’un mois et ne savent plus où donner de la tête pour entretenir leurs familles.
Hommes, femmes et enfants de la langue de barbarie ont arboré des bandeaux rouges et battu le macadam ce lundi jusqu’au palais du chef de l’exécutif régional, histoire d’exiger des pouvoirs publics des licences de pêche. Ces pêcheurs diront ne plus pouvoir soutenir le chômage auquel les a contraints la tutelle qui semble ne pas faire sienne leur préoccupation.
Le problème se situerait du côté de la Mauritanie où les autorités de ce pays leur exigent ces précieux documents dont la durée de validité oscillerait entre trois et six mois, contrairement à la Guinée Bissao où les licences pourraient aller jusqu’à un an, ont-ils soutenu. « Depuis près d’un mois, nous tournons les pouces, et nous n’avons plus un centime pour subvenir aux besoins de nos familles.
Environs 300 pirogues sont stationnées ici et plus de 20 000 pêcheurs sont concernés. Nous en appelons au concours du chef de l’Etat en personne pour débloquer cette situation dans la mesure où notre ministre de tutelle semble ne pas en faire un problème », ont-ils martelé. Dans la même dynamique, leurs épouses laisseront entendre que les populations de Guet Ndar ont pourtant toujours fondé leur espoir sur le chef de l’Etat, mais qui tarde à trouver des solutions durables à cet épineux problème. Aucun incident n’est à signaler tout au long de cette procession qui a pris fin au palais du gouverneur qui a reçu les délégués des pêcheurs.
sudonline.sn