Saly: la prostituée vole 3 millions à son client

Joséphine Faye est vraiment poursuivie par son passé carcéral. Elle avait été arrêtée en septembre 2006 par la brigade spéciale de Saly avec sa copine Fatou Fall pour sa participation à un vol commis sur un Français de la somme de trois millions de nos francs. Quatre ans après, elle est toujours poursuivie par la poisse puisque ses supposés amis  et rivales ont balancé dans le net à l’endroit de ses amants son passé carcéral. Et ces derniers ont préféré mettre un terme à leurs relations avec elle.

Courant septembre 2006, «L’Observateur» titrait que deux prostituées  étaient arrêtées pour avoir volé trois millions de nos francs à un touriste français. Ce dernier qui était de passage à la  résidence « Les jardins de Popenguine » était obligé d’interrompre ses vacances. Il venait d’être victime d’un vol de trois millions de nos francs, gardés dans sa chambre, par deux filles de joie, Fatou Fall et Joséphine Faye. Ce jour-là, Joséphine avait fait connaissance avec un touriste français au bar « L’étage » à Saly. Sa copine Fatou Fall les rejoint et plus tard, le groupe se retrouve dans une boîte de nuit, « Roll », à Saly. Après avoir passé de bons moments, le touriste et trois de ses copains et Fatou Fall rejoignent « Les jardins de Popenguine », la résidence où loge le Français. Au moment où Joséphine et son partenaire « s’affairaient » dans un coin de l’appartement, Fatou Fall s’introduit dans la pièce et s’empare de plusieurs euros équivalant à trois millions de nos francs. Ensuite, les deux filles s’empressent de quitter  les lieux. Une fois chez Joséphine, Fatou Fall  lui propose de se rendre à Dakar. Avant que les lueurs du matin n’apparaissent, elles quittent Saly à bord d’un taxi loué et se retrouvent au « Rond Point ». Après un déjeuner copieux, elles se rendent dans un centre commercial près du marché Sandaga. Sur les lieux, Fatou Fall fait des emplettes de prestige et s’offre même des parures en or, tandis que Joséphine se contente de quelques fringues et d’une paire de chaussures. Ensuite, les deux compagnes décident de se séparer. Fatou Fall se dirige vers Saint-Louis où elle habite et Joséphine reprend la direction de Saly. En cours de  route, Joséphine reçoit un coup de fil du touriste qui lui fait savoir qu’il a été volé.

Convoquée à la brigade spéciale de Saly, elle est déférée au parquet. Quelques jours plus tard, Fatou Fall est interpellée à son tour à Saint-Louis et subira le même sort que sa copine. Mais Joséphine a toujours clamé son innocence. Au bout de quatre mois et onze jours, les deux prévenues sont jugées et condamnées à une peine égale au temps de leur détention provisoire. Mais Joséphine soutient avoir été acquittée sans apporter la moindre preuve. À sa sortie de prison, son bébé est âgé de cinq mois. Quelques jours plus tard, la chance lui sourit ; elle rencontre un Suisse avec qui elle passe deux semaines de vacances au Cap-Vert. D’ailleurs,  au mois de novembre, le mariage devrait être scellé. De retour du Cap-Vert, le Suisse rentre chez lui et chaque jour, ils s’appellent trois fois par jour. Un jour, dit-elle, son fiancé lui envoie un message pour lui dire de ne plus l’appeler. Très amère, Joséphine lui rappelle qu’elle avait un projet de transport à finaliser avec lui. Pour elle, elle a été « vendue » par de prétendus amis et des rivales qui ont envoyé ces messages à ses amants pour lui apprendre qu’elle se trouvait au moment précis  aux « Cocotiers » avec des Belges et qu’elle venait de sortir de prison  pour avoir commis un vol sur un touriste. Le plus grave, selon elle, tous ses copains toubabs lui ont tourné le dos après avoir reçu le message dans le net pour les informer de son passé carcéral. Suite à des recherches, Joséphine découvre enfin les auteurs qui ne sont personne d’autre que ses propres amis et des rivales qui lui cherchent des poux. Mais à la brigade de Saly, elle n’était pas en mesure de prouver ces accusations. Entendus, Karim Ndiaye, Mamadou Fofana Ndiaye et sa sœur Adji Ndiaye, demeurant à Saly Tapé,  ont été autorisés à rentrer chez eux, en attendant la suite des évènements.

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