Que les consommateurs se tranquillisent. L’augmentation du prix de l’électricité n’est pas à l’ordre du jour. Malgré les injonctions du Fmi, Samuel Sarr ne compte point augmenter l’électricité. A moins, précise-t-il, que le prix du baril de pétrole dépasse les 90 dollars (45.000 francs cfa environ). Le ministre de l’Energie a fait cette annonce face aux membres du Conseil économique et social, hier.
La problématique de l’énergie était inscrite hier à l’ordre du jour de la session ordinaire du conseil économique et social. Face au ministre de l’Energie, Samuel Améte Sarr et son collègue des Relations avec les institutions, Faustin Diatta, la commission du développement industriel, de l’énergie et des technologies a présenté un rapport sur l’énergie. Ainsi, la commission est revenue sur le coût de l’électricité, sa qualité, la promotion des énergies renouvelables, l’électrification rurale et la restructuration institutionnelle de la filière. En phase avec certaines recommandations de la commission, Samuel Sarr a rassuré les consommateurs sur une probable hausse du prix de l’électricité. « Si le baril n’excède pas 90 dollars (environ 45.000 de Fcfa, ndlr), il n’y a pas lieu d’augmenter le prix de l’électricité », a-t-il dit.
Toujours selon le ministre de l’Energie, le Sénégal ambitionne de piloter le système électrique ouest africain : « avec le dispatching de Mbao, le Sénégal ambitionne de gérer l’électricité jusqu’au Nigéria », explique-t-il. Sur l’évolution institutionnelle du secteur, Samuel Sarr est sans équivoque : « nous allons mettre sur pied un fonds de mutuelle des consommateurs. Ces derniers seront désormais des actionnaires ». Interpellé sur les pertes techniques, Samuel Amète Sarr ne cherche pas de midi à quatorze heures : « nous avons des lignes qui datent de 1960, il faut que les Sénégalais sachent que la vétusté de ces installations est à l’origine de ces pertes techniques ».
Samba THIAM
lasquotidien.info