En 2000, les sénégalais ont dit calmement bye-bye à Abdou Diouf, pour laisser sa chance à Abdoulaye Wade et son Directeur de campagne Idrissa Seck
En 2007, les sénégalais ont failli tomber dans le panneau du faux martyr idrissa Seck, victime en réalité des querelles de grands bandits au moment du partage de butin comme il le dit si bien. Mais ils (les sénégalais) se sont ressaisis à temps, suffisamment édifiés par les audiences du palais et les protocoles sournois. Doutant désormais de la sincérité des opposants, ils les ont tous mis dans le même sac que Idy, et ont alors sagement reconduit Abdoulaye Wade.
En 2012, les sénégalais, ne tolérant plus qu’un Président fasse plus de 2 mandats, ont tourné la page Abdoulaye Wade. Ils sont cependant restés constants en ne choisissant aucun des candidats récidivistes de 2007, mais ont élu celui des nouveaux candidats qui leur semblait avoir le plus d’expérience d’homme d’Etat, à savoir Macky Sall
A chacune des élections législatives de 2001 – 2007 – 2012, les sénégalais comprennent qu’il faut donner au Président qu’ils élisent les moyens de déployer sa politique, en lui octroyant la majorité au Parlement.
Lorsqu’arrivent les élections locales, les sénégalais ne se privent pas de donner des signaux forts, comme ils l’ont fait en 2009 lorsque les Wade père et fils héritier présidentiel ont voulu en faire le 1er tour des Présidentielles de 2012.
Lors du referendum de 2016, ils ne se sont pas associés aux opposants à la nouvelle constitution qui avaient pour principal argument des histoires d’homosexuels issues de leur imagination
Comme on le voit, les sénégalais savent où ils vont, et reconnaissent qui est qui.
Idrissa Seck leur a joué un très sale tour avant les élections de 2007, et ils l’ont sanctionné sans hésitation. Idy a récidivé à maintes reprises après ces élections, devenant un symbole de la tortuosité aux yeux des sénégalais, et ces derniers lui rendent aussi la monnaie de sa pièce en le faisant dégringoler d’élection en élection.
Cependant, l’homme ne manque pas de moyens financiers, très certainement ceux à la source de sa querelle avec Abdoulaye Wade. Les accusations d’atteinte à la sureté de l’Etat, ou de détournements dans le cadre des Chantiers de Thies n’ont été que de simples prétextes utilisés par Wade pour garder au frais son indélicat fils d’emprunt pendant leur partie d’échec.
Conscient de son électorat qui fond comme beurre au soleil à chaque joute électorale, Présidentielles, Locales, Législatives, Referendum, il se désintéresse du Sénégal et de sa mairie de Thies. Lorsque les candidatures de Karim et Khalifa semblent désormais compromises, Idy se dit alors « ma fi seuss » et rapplique au galop. Il ne lâchera plus rien, aucun reniement, aucune contradiction, aucune alliance, aucun appel du pied, aucun acte ne sera de trop pour capter de l’électorat ou pour affaiblir le candidat sortant.
Pour capter quelques voix du PDS, sa tête de turc Abdoulaye Wade redeviendra son père si nécessaire, et son ennemi Karim Wade redevient son frère, innocent et non plus « coupable de flagrants délits ».
Pour capter les voix des mourides, il transhumera vers Touba
Pour un soutien financier ou logistique auprès des pouvoirs sionistes, il minimisera le massacre des palestiniens
Mais ses plans donneront difficilement le résultat escompté pour plusieurs raisons :
** Les mourides comprendront que ce Djebelou soudain est celui d’un homme qui n’arrive plus à gagner le département de Thies ou Tivaouane. Alors il transhume à Touba en vue des élections à venir
** Les sympathisants du PDS comprendront que ces fleurs à Wade père, proviennent d’un homme qui l’a toujours qualifié selon ses intérêts du moment, d’ange ou de démons
** Les sénégalais lambda ne sont pas amnésiques, ils n’ont pas oublié les traitrises de l’homme en 2007 – 2009 – 2011. Ils sont renforcés dans leur doute vis-à-vis de l’homme par les départs massifs de ses plus proches collaborateurs ou amis, qui forcément le connaissent bien mieux que tous : de Pape Diouf à Thierno Bocoum, en passant par Omar Sarr, Oumar Gueye, Nafissatou Diop, Youssou Diagne, et bien d’autres ……
Mais le plus grand ennemi de Idrissa Seck reste sa langue et les micros à lui tendus. Il est certes loquace, mais il est aussi un adepte des propos ou déclaration qui le trahissent.
** Il vient de scandaliser les musulmans de la planète avec ses idées révisionnistes sur l’un des piliers de l’islam. Il a corsé la note avec ses appels du pied au lobby juif. Dans d’autres pays que le Sénégal, sa vie serait désormais en péril
** Il vient de perdre le peu de crédit qui lui restait auprès de la communauté Tidjane.
Il est certainement en train de concocter des moyens de diversion. Son équipe marketing et communication est déjà entrée en action. Vous le verrez sous peu se faire photographier à la Mecque (Makka / Bakka). Il s’affichera avec des arabes, ………. Etc…..
Mais trop de mal a déjà été fait par lui depuis 2006, les sénégalais sont de plus en plus lucides, et ils n’oublient pas aussi vite comme l’avait décrit Wade. Les hommes politiques qui attaquent fréquemment idrissa Seck ont juste quelques doutes sur cette lucidité ou mémoire des sénégalais. Mais que nenni !!!!!
MARVEL
Le plus grand ennemi d’Idrissa Seck n’est pas seulement sa langue, mais aussi sa mégalomanie et sa suffisance. J’ai déjà dit ici que son problème n’est pas Macky mais l’opinion publique sénégalaise, et le doute à son égard grandit dans tous les foyers du Sénégal. Je ne suis pas sûr que Idy écoute sérieusement les conseils de ses proches et de ses conseillers. On dirait qu’il n’y a personne autour de lui capable de le rectifier. Car avec sa malheureuse sortie et ses tentatives tout aussi malheureuses de se justifier, il a ruiné toutes ses chances pour 2019. Un vrai dommage…