Des têtes risquent de tomber dans l’affaire de la drogue qui éclabousse la police nationale. Après les auditions par la commission d’enquête, les premiers mesures contre Cheikhna Cheikh Keïta, celui par qui le scandale a été rendu public, et Abdoulaye Niang, le directeur général de la police nationale devraient tomber aujourd’hui.
L’As dans sa livraison du jour, rapporte que Cheikhna Cheikh Keïta pourrait être lourdement sanctionné. A en croire le journal, il pourrait être radié de la police tandis que le commissaire Abdoulaye Niang pourrait être relevé de son poste en attendant que l’affaire soit tirée au claire.
Les défragmentations risquent aussi d’emporter, dans les prochains jours, le ministre de l’Intérieur Pathé Seck qui est dans le viseur du Palais.
En effet, s’il est avéré qu’il avait reçu un rapport mettant en cause Abdoulaye Niang et qu’il n’a pas ouvert une enquête, il pourrait être éjecté de son poste.
Il serait presque illusoire de vouloir traiter cette affaire scabreuse en aussi peu de temps ! Monsieur le Président de la République s’est peut-être trop laissé entraîner par la clameur sortie des entrailles de tout un peuple, mais sa mission et sa stature de premier Magistrat lui imposaient de garder le calme et de donner beaucoup plus de temps pour connaître tous les tenants et aboutissants de ce scandale qui, me semble-t-il durent depuis des années.
Monsieur le commissaire Keïta nous aurait révélé, dans un enregistrement que : « Dans la police, tout le monde trafique » !
Ce serait très grave, par conséquent une enquête très approfondie est nécessaire pour dénouer tous les fils de cette grande pelote qui risque de révéler des surprises.
Pendant qu’on y est, ouvrons la boite de pandore pour en finir avec les antipatriotes de tout ce corps !