Des hommes armés inconnus, au nombre de huit selon les témoins, ont surgi dans village de Hinako, dans la commune de Niagha, au Sud-est de la région de Sédhiou. Ils ont emporté des biens d’équipements et de l’argent. Les faits ont eu lieu dans la nuit du 09 au 10 mai. Aucun blessé n’est à déplorer. C’est la deuxième incursion armée, en l’espace de deux mois dans cette collectivité locale, incursion attribuée aux bandits à la faveur de l’insécurité dans la zone.
Les habitants du village de Hinako, dans la commune de Niagha, dans le Sud-est de Sédhiou, n’ont pas dormi les points fermés la nuit dernière. Et pour cause, des hommes armés, au nombre de (08) huit selon nos sources, y ont fait irruption aux environs de 02 heures et emporté des biens d’équipement de plusieurs ordres.
Au domicile du sieur Souleymane Sow, conseiller municipal à Niagha, ils se sont emparés d’une tronçonneuse, d’une moto à vitesse, d’un ordinateur portable, de cinq téléphones cellulaires, d’un sac de sucre et d’une somme d’environ 100.000 F Cfa, a-t-on appris de source digne de foi.
Ces hommes armés voulaient aussi repartir avec deux vaches dont l’agressivité ne leur a pas permis de les conduire. Même si aucun coup de feu n’a retenti, encore moins de blessé, la peur avait fini de gagner les esprits dans ce village situé à quelques 4 kilomètres de la frontière avec la Guinée-Bissau et souvent victime d’exactions du genre.
La dernière attaque en date dans cette commune de Niagha remonte au 10 mars passé et visait le maire lui-même, Yoro Mballo, qui a échappé de justesse. Ces incursions sont attribuées aux bandits armés à la recherche de biens matériels et profitant de la situation d’insécurité qui prévaut dans cette zone de frontière.
L’armée, de son côté, dont la position la plus proche de Niagha se situe à Saré Yoba, soit une distance de 20 kilomètres, rassure des patrouilles fréquentes dans le secteur pour apporter sérénité et réconfort aux citoyens aujourd’hui avides de retrouver la tranquillité pour l’émergence de leur contrée.
Sud Quotidien
Rien n’interdit au Sénégal de créer une bande de deux kilomètres dénuée de toute végétation tout au long de la frontière avec la Guinée Bissau. Cela rendrait plus difficile le repli des malfaiteurs et autres vers ce pays après leurs forfaits en territoire Sénégalais. Chaque pays doit imaginer ses moyens propres pour la sécurités des biens et des personnes sans compromettre ses relatons fraternelles avec ses voisins.
Ils prétendent créer une nouvelle ville toute faite pour désengorger Dakar, alors qu’ils sont en train de perdre tout une grande partie de leur territoire au sud sans s’en rendre compte.