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Sedhiou : attaques sur les villages frontaliers à la Guinée Bissau: dix huit villages fuient les représailles

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Des représailles ont replongé la partie sud de la région de Sédhiou frontalière à la Guinée-Bissau dans une profonde inquiétude dans la soirée du mardi 23 au mercredi 24 août dernier. Même si cette incursion n’est jusqu’ici pas revendiquée, elle est attribuée par les populations aux hommes du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Pas de perte en vie humaine mais des pillages sont déplorés et des menaces proférées faisant craindre de nouvelles représailles. Au moins, dix huit villages auraient fuient la zone
Des individus armé et supposés appartenir au mouvement des forces démocratiques de Casamance dont on estime le nombre à plus d’une cinquantaine, ont sévi toute cette soirée dans plusieurs villages frontaliers à la Guinée Bissau non loin de la commune de Samine. D’après une victime qui a préféré garder l’anonymat, ces hommes ont dévalisé les occupants de plusieurs villages de tout ce qui leur passait sous la main « ils étaient environ plus d’une cinquantaine de personnes armées jusqu’aux dents. Au moyen des lampes torches, ils se sont éclairé le chemin jusqu’à Koussy où ils ont démarré les actes pillage sur les populations civiles. Auparavant et quand nous avions été informé de leur plan, nous avions également pris soin de tenir informer les militaires, mais hélas ces derniers ne s’étaient arrêtés qu’à Tiénaff » note cet homme, la voix cassée.

Et d’ajouter « ils se sont emparés des contenus de plusieurs boutiques des villages, du petit ruminant et des ustensiles de cuisine. Et sur place, ils se sont même payé le luxe de préparer le diner et même le petit déjeuner pour y avoir séjourné jusqu’au lendemain ».

Le chemin de l’exil !

Craignant de nouvelles représailles comme c’est souvent le cas et tel que promis par les assaillants eux-mêmes selon les victimes, les populations ont simplement préférer le chemin de l’exil à la brimade ou au tout autre risque « ils nous ont promis de revenir nous massacrer, c’est pour cela nous n’avons plus le choix d’y rester au péril de notre vie. Certains ont pris la direction de la Guinée Bissau, d’autres Samine ou tout autre site leur paraissant plus hospitalier. Actuellement beaucoup de gens sont déplacés ». Se déplacer vers des cieux incertains, sans eau ni nourriture et laissant derrière des champs de culture au stade adulte mais que faire s’interroge notre interlocuteur joint au téléphone « nous sommes donc obligés de quitter laissant derrière nos provisions de nourriture et les cultures de même que le bétail, c’est dur en cette période de saison des pluies avec les risques de maladies surtout pour les enfants ».

Ces populations de l’extrême sud de la région de Sédhiou dns le département de Goudomp réclament à tue tête l’ouverture de postes militaires dans la zone « nous en avons longtemps demandé en vain, les lettres adressées aux autorités administratives et militaires sont mortes. On souffre, on demande à la communauté internationale de nous aider. Le camp on le souhaite à Marsaille pour une large couverture ». il y’a trois jours, de pareils actes ont été commis sur les populations de Yarang dans la même zone, site qui fait office d’un marché hebdomadaire de renom. Il y’a juste un mois, le comité régional de développement de Sédhiou (CRD) s’était réuni sur les cas de vols de bétail surtout dans cette zone et avait recommandé le renforcement du dispositif de sécurité mais cela n’est toujours pas le cas d’après les populations du Balantacounda et du Brassou.

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