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SEMINAIRE DE BENNOO – ASSAINISSEMENT DES FINANCES PUBLIQUES La traque des voleurs de la République

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Ceux ou celles qui ont pillé les deniers publics, ceux ou celles qui ont profité de leur position pour s’enrichir illicitement à coût de milliards etc, vont rendre des comptes, avec l’arrivée au pouvoir des partis de Bennoo Siggil Senegaal. Les formations politiques de l’opposition significative ont décidé de faire payer chers aux voleurs de la République, en lançant des audits des ministères et autres sociétés nationales qui ont été des gouffres à milliards. Bennoo veut être édifié sur la manière dont l’argent du contribuable a été utilisé. Ces opérations seront lancées pendant la phase de transition qui va durer deux à trois ans.
C’est ce qui est ressorti des travaux du séminaire de samedi 20 novembre qui a réuni 37 formations de Bennoo Siggil Senegaal à l’hôtel Ngor Diarama pour des échanges approfondis sur le projet de Constitution, les mesures de gouvernance pendant la période de transition, et les alliances et la stratégie électorales.

La coalition Bennoo Siggil Senegaal a décidé, une fois au pouvoir, de traquer les « voleurs de la République ». Ceux-là qui se sont enrichis à la sueur du contribuable, en un temps records. A ces nouveaux riches, l’opposition victorieuse de mars 2009, a pris la ferme décision, au nom de la justice sociale, de leur demander des comptes.

C’est ainsi qu’elle va lancer les audits des ministères et autres sociétés nationales qui ont englouti des milliards du contribuable pour savoir l’usage qui en a été fait. Et parmi les dossiers à « milliards » que la nouvelle équipe compte traiter en toute diligence, figurent en très bonne place, l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) que Karim Wade, le fils du président de la République du Sénégal et son ami Abdoulaye Baldé ont piloté, les terrains de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, l’avion présidentiel, la Senelec, le Plan Jaxaay, la licence de Sudatel, le monument de la Renaissance.

La révélation a été faite par Serigne Mbaye Thiam, Président de la Commission perspectives politiques de Bennoo, par ailleurs membre du bureau politique du parti socialiste (Ps). C’était samedi 20 novembre lors du point de presse ayant sanctionné les travaux du séminaire de l’opposition significative à l’hôtel Ngor Diarama.

Cette question des audits est consignée dans un document élaboré par les experts de Bennoo Siggil Senegaal. La Conférence des leaders de l’opposition significative explique que notre pays a fondamentalement besoin de voir ses finances publiques totalement assainies pour partir sur de nouvelles bases.

Répondre présent aux sollicitations des populations

En effet, ces mesures seront prises au cours de la phase de transition démocratique qui va durer deux à trois ans. Ces mesures et tâches seront, dans cette phase de transition, « déclinées en tant que contenu du programme de transition pour la refondation des Institutions, l’assainissement des finances publiques, la mise en œuvre d’un programme économique et social sur les urgences des populations ».
Parmi ces urgences, il y a la question des inondations dans la banlieue dakaroise et les régions ; la crise casamançaise ; la question de l’éducation, pour ne pas dire, de l’école. L’enjeu est de répondre présent aux sollicitations des populations qui souhaiteraient une prise en charge urgente de bon nombre de leurs préoccupations.

Cette question de la transition a fait l’objet de discussions soutenues et au finish, le séminaire a « engagé les parties prenantes de Bennoo à approfondir la question afin de pouvoir tenir compte des difficultés qui naîtraient de la gestion désastreuse du régime prédateur de Wade », comme le précise la résolution finale du séminaire.

Stratégie électorale

En outre, les partis membres de Bennoo Siggil Senegaal ont abordé la question des alliances et de la stratégie électorale. Il s’agit alors pour eux de « maintenir l’unité de Bennoo encadrée par un pacte politique et éthique, de bâtir une unité la plus large possible faisant jonction avec les forces acquises aux conclusions des Assises nationales et à toutes les forces citoyennes et démocratiques disposées à mettre un terme au régime maffieux de Wade ». Tout en « contribuant à la mise en place d’un Cadre d’unité d’actions pour la régularité et la transparence des élections ouvert à toutes les forces acquises à la cause » et en se « dotant d’une vision globale de la stratégie unitaire qui intègre la liaison entre l’élection présidentielle et les élections législatives en vue d’une gestion concertée et consensuelle du pouvoir »

Les formations politiques de l’opposition significative sont unanimes à reconnaître qu’une « telle stratégie doit être l’aboutissement d’une démarche consensuelle et d’une construction collective des parties prenantes de Bennoo ».

Pas de fumée blanche

« Abordant dans ce cadre la question de la candidature, Bennoo a échangé sur les modalités et procédures les mieux à même de permettre de discuter de cette question et de la résoudre, et a retenu de poursuivre les consultations et concertations afin d’aboutir à une position consensuelle », souligne le document.

Au demeurant, le séminaire estime que, « quel que soit le cas de figure, candidature unique ou plurielle, Bennoo s’engage à maintenir l’unité autour des orientations programmatiques, du programme de refondation durant la période de transition, d’une Constitution fondatrice d’une nouvelle République ».

Toujours concernant la stratégie électorale, les camarades de Robert Sagna, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily, Maguette Thiam etc ont décidé de porter davantage le flambeau de la lutte contre la « candidature illégale et illégitime de Abdoulaye Wade, dès maintenant ». Pour Bennoo Siggil Senegaal, la bataille n’est pas seulement constitutionnelle, elle est avant tout politique. Les leaders de l’opposition veulent user de tous les moyens légaux pour le contraindre à renoncer à sa candidature anticonstitutionnelle.

Se référer aux conclusions des Assises

Les partis de l’opposition présents au séminaire ont abordé la question du projet de Constitution. Après en avoir délibéré, le séminaire s’est accordé sur la nécessité de « se référer aux conclusions des Assises nationales pour rédiger les points de la Constitution relatif au statut et aux compétences des Institutions que sont le Parlement, le Président de la République, le Gouvernement et le Premier Ministre, le Judiciaire, d’équilibrer ces différents pouvoirs, d’assurer l’indépendance du Judiciaire par rapport à l’Exécutif et au Législatif, et de faire en sorte que ce soit désormais la Cour Constitutionnelle qui joue le rôle de gardien de la Constitution ».

En définitive, le séminaire a décidé de mettre en place un groupe de travail pour finaliser, en articulation avec la Plateforme institutionnelle des Assises nationales, l’élaboration du projet de Constitution.
sudonline.sn

1 COMMENTAIRE

  1. Benno la gnou wax. Nay metti rek ! En awan thia kanam
    Tay mou nekh way.
    Kheuy riche, kheuy poooovre ba torokh Ndeysane !!!!
    Le peuple est derrière cette belle initiative.

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