Sen petit gallé n’est certes pas l’unique raison de la dégradation des mœurs au Sénégal mais il y contribue de façon déterminante. Il est même le symbole et le miroir car s’appuyant sur un support hyper médiatisé et suivi par plusieurs millions d’enfants qui tombent sur le charme et la forte tentation. Déjà, le concept dérange. En effet, rien dans le nom ne renvoie ni à la religion encore moins à la culture. Un mélange de wolof, poular et français qui ne veut absolument rien dire, si ce n’est pour détourner les enfants et les diriger vers les dérives les plus inimaginables. Moustapha Duakhaté avait parlé de « crétinisation » de la jeunesse sénégalaise. Tout le monde est coupable face à la plus grossière et à la plus irresponsable des arnaques contre laquelle, aucune autorité religieuse, politique, culturelle ou coutumière n’a jamais levé le plus petit doigt ou prononcé le plus petit mot. Pendant que les politiciens détournent des milliards, les promoteurs de Sen petit gallé marchent sur les valeurs et détournent l’avenir du pays, ce que nous avons de plus précieux, les héritiers de demain.
Pour mieux ferrer, piéger les parents et toute la société et pour se donner bonne conscience, ils sont prompts à rappeler à qui veut l’entendre que la principale condition pour que les enfants soient acceptés à ce qu’ils qualifient de concours, est d’obtenir une moyenne de 15/20 au moins. Le journaliste Pa Assane Seck dont les enfants n’y participent certainement jamais, nous dit que Ngoné Ndour prend en charge les bourses d’étude de certains enfants. Question : Après avoir gagné combien de centaines de millions sur le dos des enfants innocents et non informés ? C’est là où réside la véritable arnaque. Pour les raisons suivantes :
Dans notre société, il est plus utile d’avoir un enfant bien éduqué que d’avoir un enfant bien instruit. Beaucoup de personnes instruites jusqu’à la moelle des os font partie de ceux qui ont le plus fait mal à la société. A sen petit gallé, on ne parle jamais de culture encore moins d’éducation, de religion ou de comportement décent. On ne parle jamais de valeurs, ni de vertu. Au contraire, on ouvre aux enfants un nouveau monde où ils découvrent un nouveau langage, une nouvelle façon de s’habiller, une nouvelle démarche et une précocité qui n’ont rien à voir avec leur culture, leurs traditions positives ou leur environnement.
Pour mieux assoir leur stratégie, les organisateurs promeuvent la thèse selon laquelle, l’une des voies par excellence, de réussite sociale reste la musique, le chant et la danse. On met l’accent sur un supposé talent d’enfants qui ne sont même pas encore à la porte de la vie. Un talent, on ne le force pas.
Les organisateurs gagnent énormément d’argent. Ils font appeler, sur un serveur, massivement, les populations des régions d’où viennent ces enfants et le plus longtemps possible pour gagner le maximum d’argent.
Ils miroitent aux yeux des parents irresponsables la possibilité de faire gagner à leurs enfants beaucoup d’argent, rapidement et facilement.
Ils profitent de la pauvreté et de la précarité des foyers pour miroiter aux parents la possibilité d’abréger la réussite financière de leurs enfants et de soulager leurs problèmes.
Ils nous font assister à des spectacles désolants et forts regrettables, au moment où les verdicts sont livrés. Ce sont des moments cruciaux qui font très mal à regarder et difficiles à supporter. En effet, la peur de perdre et de décevoir s’empare des enfants dont l’intérieure boue d’émotion et de peur d’échouer et de rentrer à la maison bredouille. A l’annonce du verdict, les enfants tombent comme des mouches à l’image des accompagnants des lutteurs pendant les grands moments de lutte, l’autre folie de la société sénégalaise.
Pendant ce temps, ces organisateurs, toute honte bue, sont en train de renflouer leurs comptes bancaires, de voyager à travers le monde, de bâtir de belles maisons et cerise sur le gâteau de veiller sur la scolarisation de leurs enfants dans les meilleures écoles du monde. Aucun des enfants de Ngoné Ndour ne participe à cette mascarade. Tous les enfants de Youssou Ndour sont des gestionnaires d’entreprise comme ses frères du reste.
Résultat des courses : aujourd’hui, une fille comme Mame Diarra, pour ne citer qu’elle, est en train de déshonorer tout un peuple. Elle a le toupet de nous jeter à la figure que si la circonstance exige qu’elle se mette à nue, elle n’hésitera pas à le faire, sous le regard du monde entier, pour une fille qui vient du Sénégal, de surcroît issue d’une des famille les plus respectueuses et portant un nom dont l’évocation suscite vénération et admiration.
Falilou Cissé Conseiller en développement communautaire
A Bamako, tel 00223 94 20 66 87
Email : [email protected]
Dans un pays normal ou le prèsident n’est pas peureux qui protège certains comme Youssou Ndour et sa famille la justice aurait convoqué les organisateurs de ce petit bordel ou petit galé de prostitution de gamines
pour savoir s’ils n’étaient au courant car une gamine de 15 ans a eu des relations charnelles avec un vieux monsieur qui a plus de 60 ans c’est grave
Macky SALL ET SA JUSTICE FONT SEMBLANT COMME SI DE RIEN N’ETAIT SI IL Y AVAIT PAS CETTE EMISSION MALEFIQUE ET BORDELIQUE IL Y AURAIT PAS CE CRIME CRAPULEUX
Chez nous , la critique négative l’emporte souvent sur une approche objective soupesant avec lucidité le bon côté et le côté négatif d’une émission. Ce genre d’émission existe partout dans le monde. Il suffit d’encadre et de faire en sorte que le meilleur l’emporte pour l’épanouissement de jeunes talents en herbe. Les encadreurs doivent faire preuve de sens de responsabilité morale et d’éthique
C’est cela le danger. Parce qu’il existe partout, il doit exister ici. Nous n’avons pas les mêmes réalités ni le même environnement.
Tu ne souhaiterais pas qu’une fille comme Mame Diarra soit ta fille. Il y’a des centaines de Mame Diarra fabriquées par sen petit gallé.