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Senac, Eiffage, Total, Orange, Canal+, etc – la France « suce » le Sénégal

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Nombreux sont les experts, économistes, politiques, spécialistes, journalistes ou simples observateurs qui ont réagi sur les rapports entre le Sénégal et la France. Le constat général est unanime et constant: « la France se sucre sur le dos du contribuable sénégalais ».
Le rapport n’est pas gagnant-gagnant. Il serait plutôt en défaveur du Sénégal et de ses populations. « Les intérêts français au Sénégal n’ont jamais été aussi bien servis que sous le régime du Président Macky SALL » disait récemment le journaliste et écrivain Boubacar Boris DIOP. La marque de la France est visible partout au Sénégal. Ce pays, ancien oppresseur des sénégalais « se fait une santé économique sur le dos de l’Afrique, avec la complicité des leaders politiques locaux » dixit Malick Noel Seck dans l’émission TV « appart 221?. Il cite l’entreprise « Total », qui serait de connivence avec certains leaders politiques pour « ne pas gâcher son deal »
Massamba DIA cite ainsi la même entreprise Total, en se désolant du favoritisme insolite qui lui est attribué. il déclare: « On savait que SENAC, le concessionnaire de l’autoroute à péage avait la gendarmerie dans sa poche, pardon, sur son autoroute. Ce qu’on ne savait pas c’est que son acolyte, la compagnie pétrolière Total, aurait lui également des gendarmes dans ses cuves et citernes ».
Il fait ce constat : « TOTAL a fini d’imposer son diktat à l’administration sénégalaise dans le cadre de ses acquisitions de carburant pour ses services. En effet, TOTAL a fait échec au principe du « paiement après service effectué » en exigeant un règlement intégral avant toute livraison de carburant ».
Seydina Oumar Touré, dans une contribution partagée par lignedirecte.sn, s’en prenait à la SENAC, entreprise attributaire de l’exploitation de l’autoroute à péage. il déclare : « La Senac va encaisser au minimum 422 milliards CFA alors qu’elle n’a participé que pour 61 milliards CFA au financement. Elle va ainsi engranger 361 millards CFA d’ici à 2039 sur la base d’hypothèses de recettes minimalistes ».
Considérant que la SENAC est l’entreprise « qui n’a que peu participé au financement et qui a tout raflé », Mr Touré déclare: « Contrairement aux déclarations des dirigeants du groupe Eiffage, cette compagnie a un retour sur investissement de moins de 10 ans. En effet, l’autoroute génère actuellement un minimum de 14,5 milliards par an. Et c’est un minimum car nous avons calculé les recettes sur une médiane de 700 CFA par transaction. Alors que les tarifs varient entre 400 CFA et 2700 CFA ».
Même son de clochette chez les parlementaires. Moustapha Diakhaté, le président du groupe parlementaire de la majorité (BBY) est convaincu que la SENAC gagne des milliards sur le dos des Sénégalais. Il déclare à cet effet: « L’attribution de l’autoroute à péage à la SENAC, une société française, est un scandale », avant d’accuser l’ancien président Abdoulaye Wade comme le complice de ce scandale.
Et il y a moins d’une semaine, un pont s’était affaissé près d’un poste « gendarmerie » de la SENAC, à hauteur de Rufisque, sur l’autoroute à péage. Cet accident cause beaucoup de tort aux populations riveraines qui ne peuvent plus accéder aux deux côtés de l’autoroute. Elle ont même rué les brancards pour pester contre la SENAC qui ne fait rien pour elles, avant de donner un ultimatum pour rétablir la Passerelle.
Récemment, des milliers de jeunes consommateurs mobile se sont insurgés contre l’opérateur Orange. A travèrs une « journée boycott » (1 oct 2015) ils ont voulu dénoncer et démasquer Orange, « une compagnie qui arnaque ses clients ». Ils comptent par ailleurs, poursuivre leur « combat » contre l’opérateur via une autre « journée boycott » ce 1er Novembre 2015.
Pareil pour Canal Horizons. Cette société s’activant dans la distribution de chaînes de télévision au Sénégal est décrite comme une française « dont les services sont chers ». Elle « taxe à tout va », raison pour laquelle Dakar compte le plus grand réseau de branchements clandestins Canal+. Les populations veulent bien se divertir, mais « Canal plus ne pense qu’à sucer les économies déjà maigres des sénégalais », dit Mr Ba, un père de famille client du branchement clandestin de Canal. « Au moins je paie moins cher » termine-t-il.
La liste des entreprises françaises qui « sucent » le Sénégal n’est pas exhaustive, selon l’analyse de ces observateurs. « Un retour à la colonisation » que beaucoup dénoncent. Mais entre les « prédateurs » et la « proie », se trouve le « facilitateur », identifié par beaucoup comme « certains leaders politiques » et les régimes en place.
lignedirecte.sn

O.DIOUCK

8 Commentaires

  1. il est temps de dégager macky et de mettre un vrai patriote. nous n’avons pas besoin d’un nègre de service mais d’un vrai patriote. le senegal n’a pas besoin de cette vieille France pour avancer
    Unissons nous pour degager ces entreprises colonialistes de chez nous

  2. Il oublit AIR FRANCE mais c’est trop hypocrite comme argumentaire . On a l’impression qu’il ya un lobbying derriere ce texte . C’est indecent d »accuser Macky de favoriser ces entreprises elles sont la avant sa naissance et partout en afrique Une question toute simple a leur place nous mettrions quoi ?
    Nous ne pouvons meme pas fabriquer un velo . En plus j’esper que vous n’allez pas nous amener ces entreprises sectaires et hypocrite du genre
    Touba mobile ; Tivaoune oil ; Niassen air Popoguine BTP ; Layenne gaz ; ou Kadre television ; soyons serieux et moderons notre chauvinisme a la con
    Ce Malick Noel seck doit faire des consultations a la psychatrie de fann et ceux qui l’invite doivent aussi se revoir car professionellement ils ne sont pas a la hauteur

  3. maky est une marionette de la france il a vendu le Senegal avec le protocol d accord qu il a signe le 28 avril 2012 des son accession au pouvoir l afrique n a plus besoin des presidents beni oui-oui comme lui

  4. Fabrique de milliardaires (Suite et Fin)
    « Derrière chaque grande fortune, il y a un grand crime », Honoré de Balzac.
    Dans les textes précedents, y compris celui sur les milliardaires sénégalais (qui a été censuré), j’ai fait un tour du monde avec quelques exemples de fabriques de milliardaires. Le tour a été guidé par le souci de toucher une large game de façon de faire. Ce qui m’a fait choisir des exemples en Russie, Chine, France, USA, Brésil et Méxique. Ce tour a aussi permis de voir des circonstances qui ont motivé la fabrique de ces milliardaires. L’arrivée de Mitterand au pouvoir avait entraîné une rétention des capitaux ayant entraîné une raréfaction de l’argent. Mais au lieu de sauter sur la facilité d’accuser ses précédeurs d’avoir fait circuler de l’argent sale qu’il a arrêté, Mitterand a fabriqué son investisseur en la personne de B. Tapie. J’ai rappelé l’apport de Diouf à la fortune d’Aliou Ardo Sow par le projet Golf du Technopole et récupération des terrains en face de la Pharmacie Golf. J’ai évoqué le voyage de Macky aux Emirats avec des privés sénégalais, tout en soulignant que ce fut des privés privilégiés sur d’autres. Et dans les deux cas, j’ai dit bravo. Ces exemples rappelés seront importants pour la compréhension de la suite.
    Pourquoi les états fabriquent-ils des milliardaires ? Un rappel de quelques notions de botanique.
    Lorsque vous circulez dans les herbes sèches de nos savanes, des épines de cenchrus (khâkhâme en Wolof et hébéré en Poular) s’accrochent à vos habits, en général au pantalon. Vous vous en rendez compte loin du lieu d’accrochage. Vous les enlevez et les jetez. Mais à la prochaine pluie, c’est là où vous les avez jetées qu’elles germeront. La plante vous a utilisé comme moyen de transport pour emporter sa graine à germer dans un autre endroit de la terre que là où elle était, tout comme elle aurait utilisé tout animal ou oiseau passant. Les botanistes vous diront que la plante (Khâkhâme) a développé une stratégie pour coloniser la surface de la terre. Elle n’est pas seule à le faire. Le calotropis (Paftane en Wolof et Baamwaami en Poular) garnit ses graines de duvets, ouvre ses bulbes que le soleil sèche et laisse le vent détacher ses graines à duvets et les emporter le plus loin possible de leur mère. Ces graines germeront là où elles tomberont. Certains arbres et plantes utilisent les oiseaux comme moyens de transport de graines. Certaines graines sont consommées par les animaux pour ensuite être rejetées là où les animaux rumineront ou défequeront. Ainsi chaque plante, ou arbre disperse ses graines à tout vent. Mes parents Poulars disent : « Yo Alla sar leñol saaka. Mbele dho nedhdho yehi fof tawa toon banndum », (Qu’Allah disperse et éparpille la famille, la race, l’ethnie. Pour que quelque endroit où on sera on y trouve un parent).
    Et lorsqu’une plante occupe une surface donnée de la terre pour y avoir, au préalable, dispersé ses graines, lorsque toute la famille germe et se développe, la phase finale du processus consistera à conjuger les efforts pour étouffer le développement de toute plante autre que la famille. Première étape : disperser les graines (le maximum pour minimiser les pertes). Deuxième étape : conjuguer les efforts et étouffer les autres.
    Je disais merci à Abdou Diouf, pour avoir (directement ou indirecement) renforcer Aliou Ardo qui a lancé Yérim Sow. Et cela a permis à la presse sénégalaise de titrer fièrement : « Yérim Soww investit 10 milliards dans l’hôtellerie au Bénin ». Par cette voie, le Sénégal vient d’accrocher son khâkhâme au Bénin.
    Et comment le Sénégal l’a-t-il réussi ? Comme la plante, il y a eu la phase de garniture de la graine en épine, l’utilisation d’un moyen de transport, après, il y aura la germination. Une phase de travail interne et une phase d’assaut vers le monde extérieur. Le poète Senghor aurait parlé « d’Enracinement puis d’Ouverture ». Dans le monde de la culture de Senghor, « le Rendez-vous du Donner et du Recevoir », l’enracinement est une condition siné qua non pour donner. Sinon, on ne fera que recevoir, on sera le consommateur de la culture des autres. Similairement, au rendez-vous de la mondialisation économique, tout pays a intérêt à fabriquer ses propres forces économiques, ses milliardaires, disons ses khâkhâmes, pour le prochain combat… d’étouffement.
    Si nous avons bien compris, maintenant, quel est le rôle du FMI et de la BM pour les économies occidentales ? Pour leurs milliardaires ? La réponse c’est : porteurs de khâkhâmes. Oui, porteurs de khâkhâmes. Un pays a besoin de prêt, le FMI ou la BM fixent leurs conditions : privatisations, et ce sont les entreprises qu’ils portent sur leurs ailes qui seront acquereurs ; ou marchés de travaux que les mêmes entreprises doivent gagner. Dans tous les cas, ils accrochent leurs khâkhâmes dans les pays demandeurs. Au même titre que ces institutions, les présidents aussi se déplacent toujours avec des pools d’entrepreneurs, des khâkhâmes qu’ils cherchent à accrocher quelque part. Les armées occidentales (françaises en général) qui interviennent en Afrique, ont toujours derrière le dos des entreprises à implanter, encore des khâkhâmes. Et pendant que cela se fait, les discours qu’on nous tient font croire que c’est par pure amour pour nous que ces interventions se font. Un indice pour prouver ce mensonge. Jamais les indices de valeurs françaises n’ont baissé en bourse parce qu’elle s’apprête à intervenir au Mali ou en RCA. Si nos politiques disent que la France y perd par amour pour nous, les spéculateurs en bourses n’y croient pas.
    Ça, si les sénégalais ne l’ont pas compris au point que c’est chaque graine qui détruit l’autre graine de la même famille, les pays du monde, eux, l’ont compris et oeuvrent dans ce sens. Voilà ce qui explique la fabrique des milliardaires dans tous les pays du monde. Voilà qui explique que, la fabrique de milliardaires étant vitale pour le prochain rendez-vous de la mondialisation économique, les pays se sont faits très peu regardant sur la manière de faire leurs milliardaires, l’essentiel étant d’en faire. Si les sénégalais s’empêchent, donc, les uns les autres, d’être des khâkhâmes, alors, ils seront des porteurs de khâkhâmes.
    Nous venons de comprendre que la fabrique de milliardaires est une qualité d’un dirigeant et non un défaut. Si certains sénégalais l’avaient compris, ils n’auraient pas reproché à Wade d’avoir dit qu’il a fabriqué des milliardaires, ils auraient nié qu’il l’ait fait. La fabrique de milliardaires est nécessaire pour ne pas être un pays consommateur au rendez-vous de la mondialisation de l’économie.
    On peut comprendre un pouvoir, au Sénégal, qui veut assainir les finances pour une circulation d’argent « propre », pour une fabrique de milliardaires en argent « propre ». On peut comprendre, mais on attend un échec certain. Pourquoi ? Parce qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Dans un monde où ces notions d’argent propre n’existent pas, le Sénégal seul ne pourra les faire exister. Le tenter serait une voie absolument certaine de mise en banqueroute de la république. Comment ? Si on refuse à ses nationaux cet argent dit sale, il faut refuser l’entrée d’argent sale venant des milliardaires étrangers, pour assurer une propreté. Et alors, aucun franc n’entrera au Sénégal. Parce que j’attends qu’on me déniche un franc propre dans le monde dans le sens où chaque fortune doit justifier tout franc.
    Et pendant ce temps, combien de khâkhâmes français sont accrochés au Sénégal ? Combien le pouvoir actuel a trouvé déjà décrochés et qu’il a raccroché ? Alors, demain l’étouffement de l’économie sénégalaise ? A qui la faute ?
    Science sans conscience n’est que ruine de l’âme

  5. diego nous te connaissons ton père a été enrichi et nourri par ces entreprises françaises c normal que tu les défends. vous faites partie de ces traître qui paralysent le continent noir. si nous n’aidons pas les petites entreprises sénégalaises tout en les responsabilisant comment pourront-t-elles avancer. traître diego réveilles-toi car des féroces lâches français qui t’ont traité au rang d’esclave pendant des siècles et aujourd’hui de singe ne vont jamais jamais jamais t’aider a avancer.

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