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SENEGAL, DEMAIN UN AUTRE PAYS Manifeste citoyen pour la refondation nationale

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SENEGAL, DEMAIN UN AUTRE PAYS
Manifeste citoyen pour la refondation nationale

Depuis de nombreuses années, le Sénégal connaît une mal-gouvernance. D’une manière générale, le chaos qui s’est installé dans le pays au cours de la décennie qui s’achève préoccupe tous les Sénégalais. Non seulement les institutions ont été déstabilisées, mais les fondements même de l’Etat ont été remis en cause. Et, malgré un potentiel élevé de ressources, la pauvreté ne cesse d’augmenter dans le pays. La croissance chute de manière vertigineuse en même temps que les politiques publiques manquent de cohérence.

Tout cela se déroule dans un contexte où dominent l’improvisation et le manque de concertation entre les acteurs. Quant à l’administration, elle devient chaque jour de plus en plus informelle, de moins en moins rigoureuse et fiable. Depuis l’Alternance, survenue en 2000, on assiste à une sorte de promotion effrénée des contre-valeurs qui a favorisé une corruption généralisée alors même que le populisme est érigé en mode d’ascension politique.

Trop, c’est trop ! Les populations n’en peuvent plus de supporter les dérives et les scandales de toutes sortes. Aujourd’hui, des citoyennes et citoyens ont décidé de se mobiliser et d’appeler le peuple, à travers ce Manifeste, à un sursaut salvateur pour initier les transformations sociales profondes nécessaires à notre pays.
Les Assises Nationales ont installé les conditions
de la refondation du Sénégal

Les Assises nationales du Sénégal, qui se sont déroulées de juin 2008 à juin 2009, constituent un acte politique majeur. Ces Assises ont défini de nouvelles exigences et ouvert de nouvelles possibilités pour le pays.

Espace public de débats féconds et participatifs, elles ont débouché sur un projet de société capable de faire rêver, si des millions de Sénégalais se l’approprient. Elles ont aussi fortement mis en évidence une exigence d’éthique et d’équité que ne pouvaient plus, à eux seuls, satisfaire des partis politiques assez mal en point depuis mars 2000. L’implication directe dans le débat de personnalités politiques et syndicales, mais aussi de femmes et d’hommes de culture, de leaders religieux, de militaires, de Sénégalais de la diaspora, etc., est une réaction à la faillite morale du régime de Maitre Abdoulaye Wade. Les travaux des Assises ont contribué à alimenter de riches discussions sur les politiques à mettre en œuvre à court et à long termes. Un tel processus a non seulement modifié le rapport du citoyen à la gestion de la cité mais également changé, dans une très large mesure, la perception que beaucoup de secteurs significatifs ont de leurs rôles et de leurs responsabilités.

Les signataires de ce Manifeste entendent réaliser la vision et les orientations stratégiques des Assises nationales. Atteindre cet objectif suppose une forte mobilisation, seule capable de créer les conditions de l’instauration au Sénégal d’une société démocratique, juste, pluraliste et pleinement respectueuse des droits humains et des libertés individuelles ; bref, une société fonctionnant selon des mécanismes susceptibles d’assurer le bien-être de tous.

Les limites des régimes précédents

Après vingt ans d’exercice du pouvoir (1960-1980), le Président Senghor a laissé l’économie du Sénégal dans une situation exsangue, avec en toile fond la banqueroute de l’ONCAD (Office national d’Assistance et de Coopération pour le Développement) qui constituait pourtant l’élément central de sa politique agricole. Selon la Banque mondiale, le Sénégal a enregistré au cours des vingt premières années de son indépendance, la croissance économique la plus faible des pays africains au Sud du Sahara, à l’exclusion des pays en guerre civile ou en proie à des troubles politiques graves.
L’absence d’une vision nationale partagée d’un développement véritable et l’application systématique par Abdou Diouf des programmes d’ajustement structurel avaient fini de placer les populations des villes et des campagnes dans une situation de pauvreté et de dénuement endémique. Au soir du 19 mars 2000, le sentiment général de ras-le-bol a précipité la chute du Parti socialiste.

Mais, aujourd’hui, l’Alternance, alors espoir de tout un peuple, présente un bilan désastreux. L’échec est évident, qu’il s’agisse de la satisfaction de la demande sociale, de la sauvegarde des libertés, de la consolidation de l’Etat de droit ou de l’éthique dans la gouvernance. Du fait des politiques de régression sociale pratiquées, l’Alternance n’a pas su créer les conditions véritables d’un changement positif. Aujourd’hui, les revenus des paysans et des éleveurs ont baissé de manière drastique, entraînant une accélération de l’exode rural.

Sous Wade, le peuple fait face à un régime mal préparé à la gestion de la chose publique, un régime aux relents populistes, caractérisé par la cupidité et le cynisme de ses acteurs. L’ère Wade, c’est, selon nombre d’observateurs, celle de la dislocation des institutions, mais aussi d’une concentration jamais égalée du pouvoir présidentiel au Sénégal.

La résistance au régime de Wade

Le régime de Wade approfondit les injustices, aggrave les inégalités et accentue les discriminations sociales. Mais, face à la violence de cette politique, des résistances s’organisent pour mettre un terme à l’entreprise de démolition nationale et sociale à laquelle se livre le pouvoir en place.

C’est le cas avec la révolte, en novembre 2007, des marchands ambulants qui protestaient contre leur « déguerpissement » brutal du « centre-ville ». Cette révolte a consacré la rupture des jeunes avec un « maitre » incapable de se hisser à la hauteur de leurs aspirations. La résistance, c’est aussi les protestations du monde rural qui s’oppose au système calamiteux de commercialisation de l’arachide instauré depuis 2001. La marche des Imams à Guédiawaye, les émeutes contre les coupures intempestives d’électricité, la mobilisation des deux collectifs de Kédougou, la résistance des populations de la communauté rurale de Mbane, la lutte des travailleurs pour la défense de leurs intérêts, – notamment le combat des femmes confrontées au travail précaire dans les usines de pêche – sont des événements riches d’enseignements.

On ne peut taire ici le naufrage, le 26 septembre 2002, du bateau « le Joola », l’un des plus grands scandales maritimes de tous les temps et conséquence directe d’une gestion irresponsable. Mais rien n’y fait ! La gestion informelle continue comme si le sacrifice n’était pas suffisamment lourd.

Les élections municipales de mars 2009, qui ont marqué la défaite de Wade et de son régime, constituent un indicateur de la modification des rapports entre Wade et le peuple sénégalais. Les résultats de ces élections ont été en outre l’expression du refus catégorique du peuple face à la volonté de succession monarchique à la tête de l’Etat. La situation politique actuelle met face à face une masse de mécontents prêts à agir et un Etat dont la légitimité et l’autorité sont contestées par une large majorité de la population du fait de son incompétence sociale, politique et économique.

Comment faire partager par le plus grand nombre notre conviction qu’une alternative à l’Alternance détournée et ratée est possible ? Telle est l’interrogation fondamentale aujourd’hui. Y répondre est la condition de la restauration de l’espoir pour le peuple, la condition aussi de sa mobilisation et, par conséquent, de la victoire.

Plusieurs grands chantiers nécessitent notre mobilisation, de la refondation d’un Etat républicain et démocratique à la création de pôles économiques pour un développement endogène, en passant par des transformations sociales et culturelles. Il faudra aussi approfondir la réflexion sur les politiques publiques pour remettre le pays sur les voies de la bonne gouvernance et susciter un large rassemblement autour des consensus issus des Assises nationales.
Refonder un Etat républicain et démocratique

C’est l’ensemble de l’arsenal institutionnel du Sénégal qui doit être rebâti autour des thèmes suivants : projet de nouvelle constitution, espace de participation citoyenne, ordonnancement institutionnel installant un juge des libertés, effectivité de l’équidistance de l’Etat vis-à-vis des confessions et des confréries religieuses, instauration de l’Etat de droit, rôle des ordres professionnels dans la régulation et le développement d’une culture de l’excellence, de la transparence et de la qualité des services au profit du plus grand nombre de citoyens.

Il faut que la République permette aux citoyens de disposer de droits et de pouvoirs accrus afin de leur permettre d’intervenir dans tous les choix publics. Aujourd’hui, plus que jamais, de grands dangers menacent notre unité nationale, d’autant que la question centrale de la Casamance est loin de connaître un traitement qui puisse permettre de garantir la paix et qui semble s’éloigner chaque jour un peu plus.

Créer des pôles économiques pour un développement endogène

Malgré l’image déformante et persistante d’un pays aux faibles ressources, le potentiel économique du Sénégal est considérable. Le secteur primaire devra jouer son rôle fondamental grâce à la réhabilitation du secteur agricole, de l’élevage, de la pêche, de la foresterie. La revalorisation de l’exploitation familiale et des dynamiques communautaires, à côté des grandes exploitations agricoles, y contribuera. La petite et moyenne industrie constituera le stimulant de cette agriculture, par la transformation des produits et l’intégration des différents secteurs liés. La vocation des grandes zones du pays sera reconnue à sa juste valeur et les pôles de développement articuleront les potentialités complémentaires des régions, en favorisant une intercommunalité.

Il est aussi impérieux que les entreprises du secteur privé assument pleinement leurs responsabilités sociales : c’est la condition pour réconcilier le monde des affaires avec le développement national et local. De même, l’économie sociale sera un des fers de relance des économies locales, car elle permet l’émergence d’un système garantissant la redistribution des richesses. Dans la même mouvance, l’économie publique ne saurait être reléguée au second plan. Dans un processus de refondation nationale, en effet, l’impératif d’égalité des citoyens passe par des investissements publics de grande envergure assurés par la puissance publique.

Engager des transformations sociales et culturelles

Dans le processus de refondation des institutions et d’émergence des pôles de développement, c’est toute la société qui devra agir ensemble pour amorcer les changements nécessaires. La vision à laquelle nous aspirons est celle d’un Sénégal de justice, porté par ses citoyennes et ses citoyens dans un élan salvateur et durable d’émancipation. Cette vision, dont la réalisation va se répercuter aux plans économique, social, culturel et politique, passe par une redéfinition des valeurs de référence, un changement des pratiques sociales et une lutte acharnée contre les inégalités et la corruption.

Notre société doit profondément changer. Notre rapport à la chose publique reste aujourd’hui débridé. La notion de « bien commun » et de « bien public » est évanescente et mérite la mise en place de garde-fous pour la protéger et la vivifier. Il nous appartient de rebâtir une société du mieux-être au bénéfice du plus grand nombre. A cet effet, il nous faut initier le chantier des transformations radicales de nos modes de pensée, des formes de régulation de notre société, de nos choix de développement. Notre rapport à autrui, en privilégiant le dialogue des cultures, devra être débarrassé des tares qui remettent en cause la cohésion sociale.

Remettre le pays sur les voies de la bonne gouvernance

La question centrale que soulèvent toutes ces orientations est la suivante : comment faire pour que des millions de femmes et d’hommes, si différents par leurs pensées et si divers par les organisations politiques et sociales auxquelles ils appartiennent, soient suffisamment unis et résolus pour rendre incontournables des changements qu’ils estiment indispensables ?

Les Assises nationales ont permis de formuler toute une série de mesures nécessaires pour asseoir des politiques sociales fortes ; des politiques qui vont faciliter l’accès à des services de qualité dans le respect de la dignité humaine et du droit, garanti à tous, à une vie décente. Les Assises ont également mis en relief les mesures économiques indispensables pour faciliter la souveraineté monétaire de l’Afrique de l’Ouest, voire au-delà.

Dans le cadre de l’intégration des peuples africains et au-delà de l’affirmation du panafricanisme, le droit à la mobilité des personnes reste fondamental. Les langues nationales méritent un autre sort pour enfin devenir de véritables facteurs d’émancipation culturelle et scientifique. Par ailleurs, au Sénégal, un débat franc doit être engagé sur les questions de la laïcité, de l’école, du rapport entre l’Etat, les confessions et les confréries religieuses. Ce débat est rendu essentiel par l’importance du fait religieux à toutes les échelles de la société.

Mais il convient d’aller encore plus loin dans le développement des libertés publiques et de la démocratie en renforçant la démocratie représentative par une démocratie d’opinion, une démocratie participative. Sans faire table rase du passé dont il faut savoir intégrer les aspects positifs, il convient d’inventer les formes politiques nouvelles d’un mouvement émancipateur. Il faut un imposant mouvement social pour porter ces chantiers avec le peuple sénégalais. Nous pouvons cependant y arriver.

Pour un large rassemblement de soutien au consensus
Autour des Assise nationales

Le sens et l’ambition de notre projet politique reposent sur quelques idées-forces. Ces axes pour l’action sont de la plus haute importance, car le succès d’une refondation nationale exclut toute tentative de raccourci avec les exigences. Ainsi, il faut :

• créer en permanence les conditions d’une intervention populaire ;
• construire, dans le contexte mondial actuel, l’unité des exclus en combattant sans merci les logiques de domination et les idées de division sur lesquelles s’appuie le libéralisme ; tous les rapprochements nécessaires – local, national, africain, mondial – seront favorisés à cette fin.

Maintenant que les Assises nationales ont élaboré les grands objectifs d’un projet de changement souhaité par la majorité des Sénégalais, en partant des expériences de 50 ans d’indépendance et en prenant en compte les besoins exprimés par les populations, l’étape suivante consiste à les rendre crédibles, à animer la discussion sur les choix à assumer et à faire vivre sans attendre, partout où c’est possible, les idées de transformation sociale.

Cette démarche est novatrice à plusieurs égards. D’une part, les conditions sont maintenant réunies pour enfin tirer profit de tout le legs du mouvement démocratique, enrichi des apports et potentialités des Sénégalais de la Diaspora. La nouveauté s’incarne, d’autre part, dans l’émergence de personnalités religieuses modernes, représentatives, ouvertes aux exigences du monde contemporain, héritières du patrimoine moral de leurs ancêtres et prêtes à s’engager résolument dans le combat libérateur pour l’émancipation économique, sociale et culturelle dans la perspective d‘un développement intégral et durable.

Dans le cadre des réflexions et des actions à mener pour la refondation de la République et les transformations sociales, les tâches immédiates porteront sur les thèmes suivants :

a) l’interpellation des forces du changement pour une restitution citoyenne des conclusions des Assises et leur appropriation par les populations,
b) l’implication dans les luttes et activités pour la prise en charge effective et permanente des préoccupations des populations urbaines et rurales,
c) le soutien politique et organisationnel des collectivités locales où l’opposition est sortie victorieuse lors des élections municipales de 2009, en vue d’y appliquer les conclusions des Assises nationales.
d) l’approfondissement des conclusions des Assises en vue de proposer un programme alternatif politique opérationnel axé sur les enjeux de la refondation et les transformations sociales.
Quelles forces de progrès pour la Refondation ?

Le mouvement démocratique sénégalais nous a légué une richesse inestimable : les milliers de femmes et d’hommes sur tout le territoire et dans la diaspora, militants déterminés, expérimentés et, aujourd’hui, des élus. C’est l’heure maintenant de mettre un terme à la dispersion de cette force. Ainsi seront ouvertes de nouvelles perspectives dans le combat des signataires de ce Manifeste citoyen en vue de l’émancipation de nos populations.

Il convient de donner aux hommes religieux toute leur place dans ce processus. L’homme religieux a un devoir de témoignage, d’action, d’incandescence spirituelle dans un pays qui, ici et maintenant, a soif d’éthique et de justice. C’est le modèle que les véritables chefs religieux nous ont laissé, de 1776 à nos jours, de Thierno Souleymane Baal à Mame Bou Kounta Ndiassane, en passant, entre autres, par Thierno Abdel Kader Kane, El Hadj Oumar Foutiyou Tall, Maba Diakhou Ba, Mame El Hadj Malick Sy, Serigne Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Cheikh Abdoulaye Niasse, Mame Limamoulaye, et bien d’autres chez les chrétiens.

A cet égard, l’Eglise catholique n’a jamais été en reste. Des figures ont marqué de leur empreinte la formation spirituelle et l’affirmation des idées de progrès : Abbé Boîlat (1840), Mgr Joseph Faye, Père Lebret, Père Pinault, Abbé Sock, Cardinal Yacinthe Thiandoum. Aujourd’hui, cet engagement se reflète dans la lettre pastorale publiée par les évêques le 30 novembre 2000 sous le titre : « Quel Sénégal pour le 3ème millénaire ? » En fait, il s’agit d’une question qui porte sur toute l’action sociale de l’Eglise au Sénégal, de l’indépendance politique à nos jours, dans les domaines de la santé, de l’éducation ou de la lutte contre toutes sortes de pauvreté. Le présent Manifeste cadre parfaitement avec cet esprit inspiré d’une longue tradition forgée par des résistants à l’oppression de leur peuple : Aliin Sitooye Diatta, Njembett Mbodj, les femmes de Nder, Sidiya Léon Diop, Lat Dior Diop, Alboury Ndiaye, etc.

Une invitation au débat et à l’action

Les signataires de ce Manifeste ont la certitude qu’il existe au Sénégal des femmes et des hommes profondément déterminés à faire respecter les conclusions des Assises nationales pour réellement aller dans la voie de la rupture.

Le rassemblement à mettre sur pied sera une association de citoyens volontaires libres. Il regroupera des partis politiques, des organisations citoyennes, des hommes et des femmes issus du mouvement démocratique, tous conscients de l’étendue du désastre créé par le régime de Wade et décidés à agir utilement pour y remédier.

Les signataires de ce Manifeste ont décidé de se fondre dans ce processus, en souhaitant contribuer à ouvrir un débouché politique aux profondes aspirations des Sénégalais. Loin de la prétention d’être un bréviaire révolutionnaire présentant un nouveau projet sur tous les sujets, ce Manifeste est plutôt, sous la forme d’une invitation au débat et à l’action, une contribution sur ce qui pourrait être ce Sénégal du 21e siècle que nous voulons construire dès maintenant à partir des acquis passés et présents.
L’originalité du rassemblement réside dans cette détermination à associer dans notre démarche toutes les catégories sociales qu’exige la réalisation de cet objectif. Elle vise à faire en sorte que se rencontrent, dans une même démarche commune, l’expérience du mouvement démocratique des forces de gauche, les leçons tirées de l’expérience de gouvernement du Parti socialiste et de l’Alliance des Forces de Progrès, le capital symbolique dont jouissent les religions, la créativité des intellectuels et des artistes, le patriotisme des artisans et des travailleurs, l’engagement des organisations du monde rural, des mouvements sociaux des jeunes, des femmes, des coopératives, des syndicats, tous tendus vers le même objectif
d’émancipation humaine.

Intégrer toutes ces composantes pour les dépasser, les mobiliser pour la refondation et engager les transformations sociales qui auront des impacts positifs sur toute notre société, tel est le défi de ce Manifeste.

8 Mars 2010

Les signataires

1 COMMENTAIRE

  1. Tôt ou tard , Abdoulaye Wade partira, mais le plus vite est le mieux venu.
    Un franc-maçon , pur et dur , ne peut continuer à oeuvrer pour la franc-maçonnerie au détriment des Religieux (Musulmans,Chrétiens,Juifs,etc…) que nous sommes majoritairement.
    Tous pour bouter hors du pouvoir Wade et Wade Family.
    Waa salam.

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