Le Sénégal est un pays qui n’arrête pas depuis quelques années de recourir aux marches obligataires pour financer les dépenses publiques. Le déficit national est une maladie chronique dont le pays est familier et les mots surplus et équilibres budgétaires sont relègues au second plan pour satisfaire les programmes du gouvernement. Ceci relève d’une vision à court terme au profit d’une stratégie à long terme basée sur l’intérêt commun de la nation.
Les emprunts consécutifs dans le marche des obligations réalises ces dernières années entrainent des solutions immédiates mais un danger potentiel pour l’économie du pays dans le futur. Dans le domaine médical «retarder la maladie» ou économique «différer les conséquences» à plus tard. Les gouvernements appliquent cette politique généralement a l’approche des campagnes électorales en vue de satisfaire une clientèle politique ou réaliser des projets de grande envergure pour récolter des votes des électeurs. Et l’intérêt national ?