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Sénégal. Lutte contre le SIDA : Un nouveau préservatif comme arme pour les femmes.

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Un nouveau préservatif entre dans la danse. En effet, dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, un préservatif féminin vient d’être lancé. Ce projet de marketing social va contribuer à la réduction de comportements à risques de transmission des infections sexuellement transmissibles (IST), et du VIH/SIDA et des grossesses non désirées.

Selon les derniers résultats de l’enquête démographique de santé (EDS) 2005, les femmes avec une prévalence de 0, 9% sont plus infectées que les hommes (0,4%) et que moins de 1% des femmes connaissent l’existence du préservatif féminin.

Ainsi, la campagne de lancement du préservatif féminin fagaru 2 est venue pour apporter sa partition dans la lutte contre le VIH/SIDA. Selon la ministre de la famille, Mme Ndéye Khadi Diop : «l’objectif principal de la campagne est de contribuer à la connaissance et à l’utilisation du préservatif féminin particulièrement de fagaru 2 par les femmes sexuellement actives de moins de 30 ans». Et plus spécifiquement, de l’avis de la directrice exécutif de l’agence de développement du marketing social (ADEMAS), Mme Sow Adama Mbengue: «la campagne compte amener ces dernières à faire confiance aux attributs du préservatif pour se protéger des IST/VIH/SIDA et des grossesses non désirées, à avoir une attitude positive vis-à-vis du préservatif».

Le secrétaire général du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), le docetur Ibra Ndoye : « il a été noté que les nouvelles infections proviennent des couples mariés de ce fait la campagne est une nouvelle stratégie dans la lutte contre le sida».

Des problèmes ont été aussi notés pour l’adoption du préservatif. En effet, il a été révélé que 45% des femmes des 1% des femmes qui connaissent le condom féminin évoquent plusieurs inconvénients du produit dont : son assimilation aux travailleuses du sexe, le bruit pendant le rapport, la grande taille du préservatif et la difficulté dans sa manipulation, son caractère peu esthétique. Il a été aussi noté les pesanteurs socioculturelles, le positionnement social et culturel des femmes et la faiblesse de leurs capacités de négociation en matière de sexualité.

PRESSAFRIK.COM
Marième FAYE

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