DAKAR — Le président sénégalais Abdoulaye Wade, 84 ans, a fait entériner sa candidature à la présidentielle de février 2012 par le comité directeur du parti au pouvoir, vendredi soir, en rejetant les arguments de ceux qui jugent ce troisième mandat inconstitutionnel, selon un communiqué officiel.
Soixante-trois membres du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont « adhéré à la candidature du président, « debout et par acclamation », au cours d’une réunion organisée au palais présidentiel, selon l’agence de presse sénégalaise (APS, publique).
Mais trois s’y sont refusés, dont l?ancien Premier ministre Idrissa Seck, maire de Thiès (70 km de Dakar), qui a réaffirmé que la Constitution interdisait au chef de l’Etat de se présenter pour un troisième mandat.
En réponse, le président, au pouvoir depuis 2000, a assuré qu’Idrissa Seck faisait « erreur ». Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion, M. Wade a fait valoir qu’il était « lui-même juriste » et « rédacteur de la loi constitutionnelle de février 20O1 » et a affirmé que « l?interprétation qu?il faisait de la loi était la seule acceptable en cette matière ».
La réunion a duré six heures et donné lieu à un débat houleux, certains membres du PDS réclamant qu’Idrissa Seck soit exclu du parti, selon les médias privés et publics.
Après la réunion, Idrissa Seck a qualifié de « farces » les discussions. « La candidature du président est irrecevable », a-t-il réaffirmé, laissant entendre qu’il serait lui-même candidat.
Le débat sur la légalité de la candidature du président bat son plein depuis plusieurs mois au Sénégal.
L’opposition, s’appuyant sur des avis de constitutionnalistes, estime qu’Abdoulaye Wade doit boucler en 2012 ses deux mandats légaux, 2000-2007 et 2007-2012. Mais pour le parti au pouvoir, le décompte doit se faire à partir de 2007, date d’entrée en vigueur du quinquennat, et non 2000.
Le magistrat Cheikh Tidiane Diakhaté, présenté comme favorable au chef de l’Etat, a récemment été nommé à la tête du Conseil constitutionnel qui aura à se prononcer sur ce thème.
Par ailleurs, plusieurs hommes politiques et analystes soupçonnent le président Wade de vouloir se faire réélire pour ensuite passer les rênes du pouvoir à son fils, Karim, qui assume actuellement des fonctions de « super-ministre » (Coopération internationale, Transports aériens, Infrastructures, Energie).
Quand à Idrissa Seck dit « Idy », ancien « dauphin » du président tombé en disgrâce pendant des années, il apparaît plus frondeur que jamais, mais les analystes s’interrogent sur sa stratégie.
Nommé Premier ministre fin 2002, il avait été limogé par le président en 2004 puis exclu du PDS en 2005. Alors accusé de malversations financières, le maire de Thiès avait été emprisonné pendant sept mois. Il s’était ensuite ancré dans l’opposition et était arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2007.
En 2009, ses « retouvailles » avec le président Wade avaient été très médiatisées et il avait bénéficié d’un « non-lieu » dans l’affaire des chantiers de Thiès.
AFP
Ce qui m’importe c’est l’unité du Senegal
la Casamance est en passe d’etre Occupée par la Gambie
Comme l’a fait Naguère la petite Israel en 1966 et en 1970 quand elle
a envahi le Golan Territoire Syrien , encore et toujours sous Occupation
Israel…..
Quand la Gambie va envahir le Fogni Casamançais ,le President Wade
empetré dans ses Combines Electoralistes interminables S’en apercevra -T-IL seulement ? Et que Nous propesera-T-IL ? De la Territoralisation?
qu´il se presente autant de fois qu´il veux ,il ne gagneras jamais ,
il a plus de 84 ans et on sait que ce mandat n,est pas pour lui mais pour son fils et on ne veux pas de lui ,on ne voudras jamais de lui .
mr wade a terminé pour notre monde il faut selon nos tradition lui laisser le loisir de mame de banekhou aux election qui pointe à lhorizon nous allons le debarquer lui et ses affidés je ne vois pas pourquoi on gesticule à l empecher à se ridiculiser bo bayioul li nga yot do musa xam li la yot