Les quatre mousquetaires (le Bloc pour le Renforcement de la démocratie au Sénégal (BRDS) du Dr El Hadji Hamidou Diallo, le Front pour l’Emergence et la prospérité (FEP) de Lat Diop, l’Union pour le Développement et la démocratie (UDD) et le Parti Progressiste Africain pour le Sénégal (PPA/S) du docteur Aboubakry Tall, ont décidé de se démarquer des différentes entités politiques existantes et de mettre sur pied la Coalition des Partis Non Alignés (CPNA). Une initiative qu’ils ont décidé de lancer après avoir constaté « qu’aucune des coalitions n’est en mesure d’apporter une rupture pour gérer le pays ».
Cette nouvelle coalition qui vient d’être portée sur les fonds baptismaux, entend marquer son territoire. Pour cette raison, elle fait feu sur tout ce qui bouge. Aussi bien la CAP 21 que Bennoo Siggil Sénégal (BSS), en ont eu pour leur grade. Car pour la CPNA, « la bipolarisation des forces politiques telle qu’elle se présente est pernicieuse pour le pays ». Raison pour laquelle, les partis membres de la CPNA entendent apporter « la solution managériale » que les Sénégalais attendent.
Toutefois ils se disent être en phase avec BSS pour un « changement de régime » qui d’ailleurs, « s’impose dans les meilleurs délais afin d’abréger les souffrances des Sénégalais ».
Les questions d’actualité brûlantes ont également attiré l’attention des quatre mousquetaires de la CPNA. De l’avis du Dr Aboubakry Tall du PPA / S et coordonnateur de la Coalition, « l’heure est au Sepi (extirper en wolof) ». Ainsi, l’alternative au Sopi serait donc le Sepi. Pour y parvenir, la CPNA compte avoir son candidat à la prochaine élection présidentielle.
Un candidat qui sera « consciencieux » et devra « innover par la démarche et la méthode », poursuit le Dr Tall. Pour le coordonnateur de la CPNA, annoncer son nom aujourd’hui, participerait à « amuser la galerie ». La seule bataille qui vaille pour le moment, serait à son avis, de « créer les fondamentaux pour la fiabilisation des institutions ».
Ce qui ne saurait arriver avec la Commission électorale nationale autonome (CENA) et le fichier électoral dans leurs versions actuelles. Un fichier qui selon Lat Diop, le patron du FEP, devrait subir « un audit indépendant que les partenaires au développement ont décidé de financer », mais qui se heurte au mutisme de l’Etat sur la question.
La CPNA est partante pour une Commission électorale nationale indépendante (CENI) à la place d’une CENA.
* Sepi veut dire extirper
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