Faut-il interdire les manifestations nocturnes dans la lutte, genre face-à-face à distance entre lutteurs, comme celui qui a eu lieu, samedi dernier, aux Parcelles assainies et à Pikine. Ce, en prélude du combat de lutte entre Modou Lô et Eumeu Sène de dimanche prochaine ? Car si le CNG de lutte laisse les choses se poursuivre ainsi sans lever le plus petit doigt et si les autorités laissent faire sans prendre la moindre mesure, c’est que tous sont complices d’un crime.
Entre le terrain Acapes de l’Unité 20 des parcelles assainies où était Modou Lô, et les environs du stade Alassane Djigo de Pikine où se trouvait Eumeu Sène, mérite qu’on s’y attarde. En effet, des centaines de personnes ont été agressés dans ces deux lieux par des bandits qui ont agi sans la moindre retenue, en l’absence des forces de sécurité qui étaient certes présentes, mais en nombre très limité et en étant incapable d’assurer la sécurité de ces pauvres filles surtout qui ont commis l’imprudence de sortir la nuit. Car les agresseurs ne se sont pas contentés que de dépouiller leurs victimes. Parmi eux, il y avait aussi beaucoup de violeurs. Selon la presse écrite, une dizaine de filles ont été violées par des agresseurs.
Source: Senenews