SERIGNE MBACKE NDIAYE (MINISTRE CONSEILLER DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE)
« Karim Wade est un Sénégalais comme vous et moi ; s’il veut briguer le suffrage, il peut tenter sa chance »
La violence sur la scène politique, les chantiers de Wade, Karim Wade et la génération du concret le développement du pays, le ministre conseiller du chef de l’état est revenu largement sur toutes ces questions. Il nous a recu dans son bureau sis a la présidence de la république. Serigne Mbacke Ndiaye estime que le pays est en marche, ce malgré les violences. Massaly ou Barth la justice fera son travail.
La Sentinelle : Mr Serigne Mbacké Ndiaye vous êtes ministre conseiller du président de la république, coordonnateur du mouvement Carrefour Wade 2012. L’actualité ces derniers jours est marquée par une violence sur la scène politique cela ne donne t-elle pas des sueurs froides ?
Serigne Mbacké Ndiaye : C’est vrai que la violence inquiète parce qu’elle s’installe de plus en plus dans notre pays. C’est une violence qui était peut être verbale, mais qui est devenue physique. C’est l’occasion pour tous les sénégalais de se mobiliser, de barrer la route à cette violence qui est en train de faire du chemin dans le pays. Le week-end dernier et celui d’avant, j’étais en meeting dans la banlieue de Dakar et à Nioro le dimanche. A toutes ces occasions, je lance un appel à tous les sénégalais pour que tout le monde se ressaisisse pour savoir que la politique est loin d’être un combat de biceps au contraire c’est un combat d’idées. Il faut discuter, il faut convaincre d’autant plus que nous avons la chance d’avoir une nation qu’est la nation sénégalaise parce que, certaines difficultés que nous voyons dans d’autres pays il y’a de fortes chances qu’on ne les rencontre pas dans notre pays. C’est inquiétant, c’est vrai mais puisque tout le monde est conscient que c’est inquiétant, je pense que c’est déjà un début de solution. L’essentiel est que tout le monde fasse ce qu’il doit faire. Les hommes politiques, la société civile, les sénégalais, la presse qui a un rôle important à jouer dans cette affaire. Si chacun joue sa partition, je suis persuadé que nous avons vécu des épreuves beaucoup plus difficiles que celles-ci nous les traverserons, et que nous allons vers des échéances électorales dans la paix, dans la transparence, et que le meilleur gagne. Puisque nous sommes sûre que nous sommes les meilleurs, nous sommes les pus forts nous n’avons pas intérêt à installer la violence dans le pays.
L S : Le jeune Wadiste Mamadou Massaly est accusé au sujet de l’incendie de Thiès, qu’ il aurait revendiqué avant de se rétracter, au même moment Barthelemy Dias est aussi indexé de l’incendie du véhicule devant la permanence du Pds. Les proches de ce dernier ont été convoqué à plusieurs reprises à la division des investigations criminelles, n’ya t-il pas deux poids et deux mesures ?
S M N : Je plaide en faveur de Massaly et de Barthelemy Dias, parce que nous sommes en droit, et tout prévenu bénéficie quand même d’une présomption d’innocence. Nous ne pouvons pas dire à priori que c’est Massaly ou que c’est Barthelemy Dias. C’est vrai, ils peuvent être suspectés. Laissons à la justice le soin de faire son travail. La vérité finira par éclater et ce jour là nous saurons si Massaly est fautif ou pas. De toute façon, lui, il dit qu’il n’est pas fautif comme Barthelemy également dit qu’il est innocent .Je fais confiance aux autorités policières de notre pays, je fais confiance aux autorités judiciaires de notre pays, la verité triomphera et à partir de ce moment nous allons nous faire une religion. L’essentiel en tout cas c’est de dire avec force qu’il ne peut y avoir deux poids deux mesures parce que si c’était le cas, Massaly ne serait pas aujourd’hui en prison et Barthelemy Dias dehors. Donc, s’il ya deux poids et deux mesures, c’est en défaveur de Massaly contrairement à ce que vous insinuez. Encore une fois faisons confiance à la justice de notre pays nous n’avons aucune raison de suspecter ou d’affaiblir la justice de notre pays et j’insiste là-dessus. Que tout le monde fasse confiance à la justice et on verra ce que ça va donner.
L S : Cet appel à la paix n’est il pas un moyen de demander pardon quand on sait que sur les ondes de la radio futures medias vous aviez appelé les marchands ambulants à faire face au maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall ?
S M N : D’abord ce ne sont pas mes propos. J’ai toujours assumé mes propos, j’ai toujours assumé mes actes et tous ceux qui me connaissent savent je suis un non violent. Je ne suis pas pour la violence sous aucune forme. Je suis incapable comme disait Amath Dansokho (ndlr leader du Parti de l’indépendance et du travail membre de Benno siggil senegaal groupe de partis de l’opposition) de tuer une mouche. J’ai toujours œuvré à rapprocher des positions et Dieu sait que nous avons réussi à régler des problèmes dans ce pays sans ce soit porter à la place publique. Interrogez les principaux leaders politiques du Sénégal, ils vous le diront. Concernant la déclaration à laquelle vous faites allusion, j’ai dit et j’affirme que quand on doit déguerpir quelqu’un, il faut lui trouver un site de recasement et je veux être très clair sur cette question là parce qu’on fait de l’amalgame et vous me donnez là l’opportunité de préciser un certain nombre de choses. Un marchand ambulant n’a pas besoin de place pour s’installer. Par contre, il y’a des sénégalais qui se sont installés, je le reconnais, irrégulièrement sur la voie publique mais, cette irrégularité a été avalisée acceptée, tolérée par les différentes équipes municipales qui se sont succédées à Dakar et dans d’autres villes du Sénégal bien avant Mamadou Diop, avec Mamadou Diop, avec Pape Diop et aujourd’hui avec Kalifa Sall. Quand quelqu’un s’installe sur la voie publique, il faut le déguerpir mais on le laisse sur la voie publique, tous les jours on se présente devant lui pour lui faire payer les taxes municipales, donc est en train de légaliser une action illégale. A qui la faute maintenant ? C’est à la municipalité. A toutes les équipes municipales qui se sont succédées à Dakar ou dans les autres régions qui trouvent des gens installés irrégulièrement qui leur font payer des taxes qui acceptent parce que c’est pour diverses raisons et aujourd’hui on cherche à les déguerpir oui il faut les déguerpir mais pour ce faire il faut leur trouver un site de recasement. Ce sont là mes propos et je dis que quand quelqu’un veut vous déguerpir sans vous trouver un site de recasement, il faut refuser, utiliser les mêmes moyens que la municipalité pour s’opposer à ce déguerpissement. Quels sont ces moyens là ? Une municipalité n’a pas pour vocation d’être violente quand vous voulez déguerpir quelqu’un vous lui envoyez une sommation. C’est un acte administratif ou juridique, tu utilises les mêmes voies et moyens pour t’opposer à cet acte. La chose est très simple je ne cherche pas du tout à me faire pardonner. J’ai toujours prôné la non violence, j’ai toujours prôné le dialogue et ce n’est pas par hasard que le président Wade m’a choisi pour me confier ces fonctions de ministre chargé des affaires politiques et de m’avoir demandé de relancer le dialogue politique entre les partis.
L S : N’est ce pas vous qui avez conseillé au chef de l’état de freiner le maire de Dakar Khalifa Sall dans ses travaux de déguerpissement sur l’avenue Cheikh Anta Diop ?
S M N : Vous me dites que Khalifa a été freiné, il est bien vivant. Posez lui la question il vous dira qui l’a freiné
L S : Je ne manquerai pas
S M N : De toute façon nous sommes un état organisé, nous fonctionnons sur la base de textes. Tout est légal, tout est légitime dans le fonctionnement d’un état du Sénégal, donc à ce niveau nous n’avons pas de difficultés. La municipalité étant un démembrement de l’état elle a la possibilité’ de développer sa politique municipale telle qu’elle l’entend en se conformant aux textes et aux règlements qui sont en vigueur dans ce pays. Si tel est le cas je ne vois pas de difficultés. Personne ne pourrait s’opposer à une volonté de la municipalité pourvu qu’elle soit conforme aux textes et lois en vigueur.
L S : Les violences auxquelles on assiste sur la scène politique ne sont elles pas en contradiction avec le discours de fin d’année du chef de l’Etat qui appelle l’opposition à un dialogue ?
S M N : Wade a toujours été constant. Je le souligne avec force. Je me rappelle comme si c’était aujourd’hui, lors du premier congrès du Pds à Kaolack en 1976 Wade disait une fois au pouvoir, il ne gouvernerait jamais seul, il ajoutait « je gouvernerais même avec des éléments qui sont aujourd’hui au Parti Socialiste ». Il avait cité l’exemple de Djibril Sene à l’époque et d’autres sénégalais qui étaient dans le régime de l’Ups /Ps. Une fois arrivé au pouvoir, il a aidé à la résolution de beaucoup de crises à travers le monde vous le savez. Je cite le cas de Madagascar, la Guinée Bissau, la Cote d’Ivoire parce que c’est lui qui a obtenu le premier cessez-le feu dans ce pays, la Mauritanie, la Guinée-Conakry, et la liste n’est pas exhaustive. Il a toujours lancé un appel à l’opposition pour travailler autour de l’essentiel. Jusqu’au moment ou nous parlons il est dans ces dispositions là. Un tel homme ne peut pas prôner la violence. Il a toujours demandé aux sénégalais qui le désirent de venir travailler avec lui. Seulement pour ce travail, on est pas obligé d’être dans un gouvernement ,d’être ministre ou Premier ministre. Il y’a diverses façons de discuter de se concerter sur des questions essentielles du pays. Notre seul objectif est de travailler pour ce pays qu’on soit ou non dans un gouvernement.
L s : Pds qui cède la place au Pds/l la vente des cartes avec la violence. A Fatick on a noté des blessés. Votre appréciation par rapport a cette situation ?
S M N : Un parti au pouvoir a toujours ce genre de difficultés, parce que c’est un parti qui est devenu massif, et quand un parti est massif naturellement, il y’a toute sorte de personnes, des luttes d’intérêts, des compréhensions qui ne sont pas toujours les mêmes. C’est le même phénomène qui se passait au parti socialiste quand il était au pouvoir ou même pire. Ce qu’il y a lieu de faire est de les dénoncer, de les condamner énergiquement, de sanctionner les auteurs de tels actes quel que soit leur niveau, leur rang ou leur appartenance politique. Il est temps qu’on fasse comprendre aux sénégalais qu’on ne peut pas construire une démocratie, dans l’anarchie, dans l’indiscipline.
L S : A vingt quatre mois de l’élection présidentielle il semble que le pays est en pleine campagne électorale, cela ne freine t-il pas la marche du pays, comment peut on développer un pays dans ces conditions ?
S M N : Le Sénégal est entrain de se développer. Il ne faut pas se voiler la face. Un aveugle qui se promène mêmes dans les régions constate le changement.
L S : Même dans votre village natal ?
S M N : Oui. Absolument ! Mon village natal c’est Khombole ce n’est pat un village c’est une ville érigée en commune depuis 1926. Donc partout, il n’y a pas une seule collectivité locale au Sénégal où vous ne constatez pas une petite réalisation du gouvernement .Ça n’existe pas. Souvent, nous parlons des infrastructures, on nous sert comme réponse la route ne nourrit pas. Je regrette on se nourrit de route. Exemple : quand la bonne femme quitte son Yoff natal pour venir vendre son poisson en ville s’il n’y a pas une fluidité de la circulation, le poisson risque de pourrir ou d’être invendu car elle risque de ne pas arriver à pas à Dakar avant midi. Et si la circulation est fluide, cette femme peut quitter son quartier, être à Dakar en moins de quinze minutes. L’autre exemple, c’est un investisseur qui quitte Paris pour Dakar, il fait cinq heures de vol avant d’atterrir à l’aéroport de Dakar il met deux à trois heures pour rallier un hôtel de Dakar, soyez sûr que celui-ci ne voudra plus investir dans le pays. E t toujours des études de la banque mondiale ont démontré que la circulation telle qu’elle était à Dakar nous faisait perdre beaucoup d’argent. Maintenant dans la banlieue on te dit qu’on fait quinze vingt minutes pour rallier Dakar. C’est ça un facteur de développement. Si, Wade avait trouvé en 2000 des infrastructures, on n’en serait pas là aujourd’hui. La campagne électorale dont vous me parlez c’est l’opposition qui la première à commencer les hostilités en demandant sa la démission de Wade.
L S : Mais c’est Wade qui a annoncé sa candidature à trois ans des élections.
S M N : Malgré ce discours, nous travaillons et avançons. C’est vrai il y’a des difficultés, mais vous constatez que nous travaillons. C’est parce qu’ il y a des difficultés que nous prenons à bras le corps tous les problèmes des sénégalais.
L S : Pourquoi créer Carrefour 2012 ?
S M N : C’est pour la réélection de Wade parce qu’il y a quatre types de sénégalais qui ne sont pas pris en compte par le pds. Ce sont des sénégalais qui votent Wade qui le soutiennent mais qui ne peuvent pas être dans des partis politiques. L e second c’est celui qui est dans l’opposition, il faut aller le chercher. Le troisième est celui qui n’est plus dans le parti il faut également aller le chercher lui aussi. Enfin, les militants démobilisés pour diverses raisons qu’il faut remobiliser et les ramener. Donc nous créons de la valeur ajoutée ? Nous cherchons à apporter notre contribution à la réélection du président Abdoulaye Wade.
L S : Est-il possible de créer des courants au sein du Pds ?
S M N : A ce niveau, le débat reste ouvert. Le président Wade est un démocrate. Il ne va certainement pas s’opposer à de telles initiatives. Au temps de l’Ujt (union des jeunesses travaillistes) actuelle Ujtl (union des jeunesses travaillistes libérales) Me Wade disait « vous pouvez créer des courants, l’essentiel c’est de ne pas casser la baraque ».
L S : Avec Pape Diop maire de Dakar, vous aviez des ennuis. N’est ce pas un retournement de situation aujourd’hui, que vous êtes proche de Wade alors qu’entre lui et le président ce n’est plus le parfait amour vous devez vous dire qu’il le mérite ?
S M N : Je respecte beaucoup cette presse mais je ne peux pas me fonder sur des articles conditionnels pour répondre. Et d’ailleurs qui vous a dit qu’entre Wade et le Président du Senat il y a problème ?
L S : Où en êtes vous avec la génération du concret ?
S M N : Nous avons d’excellentes relations surtout avec son principal leader Karim Wade. Je rappelle tout simplement qu’en 2000 c’est le président Wade qui avait demandé aux sénégalais de la diaspora de rentrer au bercail. Naturellement, Karim devait donner le bon exemple. Il est venu. La génération du concret crée de la valeur ajoutée au niveau du parti démocratique sénégalais. Karim se bat quotidiennement aux cotés des sénégalais pour faire avancer ce pays là.
L S : L e projet de Wade de se faire succéder par son fils ?
S M N : Qui vous a dit que c’était son projet ? Karim est un sénégalais comme vous et moi et si un jour il souhaite briguer le suffrage des sénégalais, il peut tenter sa chance.
L S : En Guinée Conakry il semblerait que le président Wade n’a jamais baissé les bras dans ce dossier et il vous avait envoyé auprès de Dadis au Maroc vous confirmez ?
S M N : Je confirme avoir été au Maroc, mais pour des raisons personnelles. Incontestablement, Wade a une voix qui compte et qui pèse dans la sous région. Partout où il ya des conflits on fait appel à lui.
africanglobalnews.com
menteur…………ce voleur nest pas un senegalais…..parcequ il ne veut du pays mais les bien sde ce pays………la preuve…………il refuse de parller oulof……….pour te dire…………qu il n est un patriote………meme la star vadei………..qui n ajamais vu le senegal se debrouille mieux que lui
Non ce n’est pas vrai, KW est le fils du président de la république en excercice et à ca titre il n’est pas comme vous dites « senegalais comme vous et moi » il a énorme plus que lui donne cette position. Raison pour laquelle vous êtes à genoux devant lui vous les opportunistes et les profiteurs.
c’est pas vrai!
on le distingue dans une foule de sénégalais bon teint.pourquoi?
parce qu’il n est pas sénégalais comme vous et moi,nés de deux parents sénégalais!
il n a pas la couleur locale.