Les enseignants grévistes vont durement avaler la pilule. La coupe des salaires sera dorénavant appliquée dans toute sa vigueur. Le ministre de l’Education nationale en a déjà commencé l’expérimentation. Une méthode qui a déjà fait ses premières victimes.
Les organisations syndicales sont averties ! L’Etat n’entend nullement reculer dans sa volonté de priver de salaires les enseignants grévistes. «Ce qui est indiqué par le gouvernement, on est dans un Etat de droit. Devant ce fait, le droit à la grève et le droit syndical sont garantis par la Constitution. Ce sont ces mêmes lois de ce pays, celles internationales de l’Organisation internationale du travail (Oit) qui admettent que pour percevoir le salaire, il faut travailler», a dit Serigne Mbaye Thiam. Le ministre de l’Education nationale a indiqué que «ce ne sont pas des représailles, ni une sanction encore moins une menace à l’endroit des enseignants». «Dans un Etat de droit, tout le monde est astreint à respecter la loi. C’est la raison pour laquelle, cette question ne se pose même pas. Quand vous allez dans certains pays du Nord, la raison d’être des cotisations que les organisations syndicales font ce qu’on appelle les chek-off, ce sont ces sommes qui permettent de rémunérer les organisations syndicales en période de grèves et qui leur permettent de tenir. Et c’est ce qui se faisait au temps où l’Uden et le Sudes faisaient la grève appliquée», a-t-il argumenté.
A son avis, la confusion est née des régimes précédents. «En un moment donné, dans un contexte où personne ne respecte la loi, l’Etat ne l’a pas appliquée. Ce ne sera plus le cas. Présentement, il y a eu des gens qui ont fait la grève et pour lesquels on n’a pas payé les salaires. Mon rôle n’est pas de polémiquer avec les organisations syndicales. Presque toutes les questions qui se posent ne relèvent pas du ministère de l’Education mais des finances publiques. Mais, je les assume totalement parce que je suis solidaire avec le gouvernement», a-t-il déclaré, lors d’un Comité régional de développement (Crd) spécial sur l’éducation dans la région de Kaffrine. Une réunion entre les acteurs éducatifs qui a permis de situer les difficultés du système éducatif, de faire l’état des lieux, de déceler les forces et faiblesses, d’esquisser des recommandations pour les trois prochaines années. Même si le problème demeure toujours. «Kaffrine est une région qui se trouve en deçà de la moyenne nationale des indicateurs d’accès, notamment le taux brut de scolarisation (Tbs), de certains indicateurs de qualité comme le taux d’achèvement, le taux de redoublement», diagnostique-t-il.
En dehors de ces feux presque au rouge, la région se singularise par la forte demande en enseignement arabe et en enseignement coranique. «Cela rentre dans le cadre des priorités que l’Etat a dégagé pour des régions comme Kaffrine, Matam, Louga, Diourbel et Tambacounda qui sont les régions pour lesquelles un plan spécial d’accélération vers les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) en terme d’éducation a été élaboré», assure le ministre de l’Education nationale. Un plan pris en compte dans le financement de la première phase du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) qui couvre la période 2013-2025. «Une partie du financement est rendue disponible avec l’allocation que le Partenariat mondial pour l’éducation nous a octroyé le 22 mai dernier. Et pour lesquels un autre financement additionnel est attendu», éclaire-t-il.
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S’il y avait un seul domaine de la gestion de notre pays dans lequel le Président Wade Abdoulaye a échoué, ce serait bien dans les relations Etat-Syndicats des Enseignants.
Dans quel pays du monde il est possible de faire grève des cours pendant plus de 48 heures sans perdre une partie ou la totalité de ses revenus ? Nos amis enseignants doivent arrêter de prendre tout un pays en otage, quand on sait que plus de la moitié d’entre eux ont eu l’outrecuidance et la malhonnêteté d’assurer des cours dans des établissements privés pour des motivations purement mercantiles, ce qui est inadmissible dans tous les pays du monde organisé.
Merci à monsieur le Ministre d’avoir osé poser des actes qui mettront, enfin à ce statuquo qui a fait tant de mal à toutes les familles sénégalaises.
« Tout travail mérite salaire, pour autant tout salaire doit être mérité par un travail »!
Bravo Mr le ministre les peres et meres de famille sont avec vous.Boul thite boul yokh yokhi.Vous avez le soutien des eleves qui demandent d’avoir ce que les enseigants ont actuellement.