XALIMANEWS-Dans un post publié sur ses réseaux sociaux, Seydi Gassama s’exprime sur la CEDEAO. Le président d’amnésie International a listé les différents problèmes rencontrés entre États en Afrique et avoue ce qui devait être la primauté pour les présidents africains
» Une des grandes réussites de la CEDEAO est d’avoir créé, grâce à plusieurs traités et protocoles auxquels les Etats ont tous adhéré, un espace de paix et de sécurité en Afrique de l’ouest. Depuis les indépendances, à part quelques rares escarmouches aux frontières – guerre de l’Agacher entre le Mali et le Burkina Faso en 1985 – vite résolues par des médiations sous-régionales et l’arbitrage de la Cour Internationale de Justice de la Haye, aucun conflit armé entre Etats n’a été enregistré. A avoué Seydi Gassama en adoubant la CEDEAO. « Les seuls conflits auxquels les Etats de la sous-région sont confrontés sont des conflits armés internes dus à la mauvaise gouvernance politique et économique, à la discrimination ou à la négligence dont certaines régions sont l’objet dans les politiques de développement. » A renchéri le président d’Amnesty International. » On le sait, de tels conflits armés ne peuvent être résolus de façon durable par des chars et des avions de combat. Leur solution passe par la négociation et des réponses appropriées aux frustrations et ressentiments qui les ont produits.
Lorsqu’un Etat se trouve dans un espace sous-régional de paix et de sécurité, a-il renchéri, qui exhortant les politiques africains à s’engager dans les choses prioritaires, » la priorité de ses dirigeants ne devrait pas être des augmentations faramineuses des budgets de la défense, mais des budgets de l’éducation et de la formation professionnelle, de la santé, de l’agriculture, de l’hydraulique rural et urbain, bref des secteurs porteurs de développement économique et social pour assurer le bien-être de la population et donner des emplois à une jeunesse désespérée qui est prête à laisser sa vie dans les océans et les déserts pour fuir la misère. »