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Seydou Gueye Apr: «Il n’y a aucun mal à avoir un Président de la République chef de parti»

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L’Alliance pour la République est favorable à ce que le chef de l’Etat, soit en même temps chef de Parti. Seydou Guèye l’a dit hier au cours de la rencontre politique qu’il a présidée au niveau de sa base politique dans la Médina.

Les membres de la Cnri ne devront pas compter sur l’Apr pour adopter les points sur le cumul des mandats. Le porte-parole de ce parti est catégorique. «Sur ces deux questions, nous avons des positions très claires», a dit Seydou Guèye, soutenant : «je pense aussi qu’il faut qu’on apprenne à respecter les positions des uns et des autres». Le Secrétaire général du Gouvernement dit toute son incompréhension. «Je ne comprends pas pourquoi on veut créer les conditions du conflit ou d’un faux débat», a-t-il laissé entendre. Car «quand le Président Macky Sall qui a été élu pour sept ans a réduit son mandat, personne n’a trouvé à redire». Et le porte-parole de l’Apr d’ajouter qu’il faut «revenir au principe de la réalité politique dans notre pays», appelant au respect de la position de son parti.

En ce qui concerne le cumul des mandats, le candidat déclaré pour la mairie de la Médina confie que cette question est en discussion dans son parti. Car selon lui, il faut faire la différence entre le cumul des mandats entre deux mandats exécutifs. M. Guèye, estime qu’il y a un droit commun sur le non cumul et les incompatibilités dans notre pays. En fait, fait-il savoir, il y a deux choses qu’il faut distinguer : le mandat qui est le rapport de confiance aux citoyens établis entre un acteur politique relativement aux élections législative ou municipale, et les positions nominatives. Donc, «il faut faire le point sur quoi porte le cumul», suggère-t-il.

Aux détracteurs de l’Acte 3

Par ailleurs, sur l’Acte 3 de la décentralisation, Seydou Guèye fait savoir qu’«il y a beaucoup d’équivoques alimentées par des hommes et des femmes qui n’ont pas envie que l’on progresse. Parce que cette réforme est importante. Car c’est la première fois, dans le cadre de la décentralisation, qu’une option aussi forte est annoncée en termes de perspectives économiques et de perspectives de développement. C’est en ce sens qu’il faut corréler le tout à la vision de la territorialisation des politiques publiques». Le deuxième malentendu, c’est de «savoir qu’il appartient exclusivement au Président de la République de définir la politique de la nation. Et il lui revient également de cadencer la réforme». Enfin, «le fait de supprimer les régions en l’état actuel pour nous projeter vers une organisation par pôles de développement et par pôles territoriaux ne signifie pas l’abandon de la politique de régionalisation qui est le cœur de la politique de décentralisation». Pour lui, des gens veulent faire l’amalgame entre la suppression de la région et l’abandon de la politique de régionalisation.

latribune

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