(APS) – Le Sénégal et la Corée du Sud ont signé vendredi à Dakar un protocole d’accord aux termes duquel Séoul va construire à Sendou (région de Dakar) une centrale électrique à charbon de 250 mégawatts, a constaté le même jour l’APS.
Le protocole d’accord a été paraphé par le ministre de l’Energie, Samuel Sarr et le vice-président de ‘’Korea Engineering Company, INC’’ (KOPEC), Bae-Soo Lee.
Le séjour de la délégation coréenne, composée notamment de techniciens, fait suite à la visite, en février dernier du ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade qui avait obtenu l’engagement du gouvernement coréen pour la construction au Sénégal d’une centrale à charbon de 250 mégawatts.
Cette centrale, selon le texte, va permettre ‘’d’assurer et de sécuriser les besoins énergétiques actuels et futurs tout en diminuant le coût de l’électricité’’, au Sénégal.
La construction de cette centrale entre dans le cadre du projet ‘’Ouest African Power Pool’’, un programme de renforcement de la capacité de production en Afrique de l’Ouest.
Ce projet prévoit à partir 2014 d’assurer la sécurité électrique au Sénégal et de fournir même de l’électricité aux pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ce programme permettra entre 2012 et 2020 de faire toutes les interconnexions entre les différents pays de la CEDEAO.
Parlant du protocole d’accord, le chef de la délégation coréenne a assuré que son équipe va faire des propositions pointues sur la meilleure façon de construire cette centrale en 5 mois.
Pour sa part, Abdoulaye Racine Kane, directeur de cabinet du ministre d’Etat Karim Wade a estimé que la signature de ce protocole d’accord est le premier pas dans la coopération dans le domaine de l’énergie entre le Sénégal et la Corée du Sud.
Créé en 1975 KOPEC, compte aujourd’hui 1858 employés hautement qualifiés dont 1392 ingénieurs et 230 chercheurs. Spécialisé dans la construction de centrales (nucléaire, thermique, hydraulique), le groupe a construit des centrales nucléaires à Taïwan, en Chine, aux Etats-Unis, en Roumanie et en Indonésie, etc.
les centrales de charbon sont très polluantes, en terme de Gaz sulfureux, SO2, précurseur de l’acide sulfurique quand il se combine à l’eau, de poussières de carbone et de métaux lourds dangereux comme le mercure( cf la catastrophe écologique de Minamata au Japon au sortir de la dernière guerre). Sur le plan des émissions de CO2, le charbon en est un gros émetteur, 30/40pct de plus que le gaz et infiniment plus que le nucléaire et nécessite l’utilisation de beaucoup d’eau. Bref on ne peut quasiment pas faire pire sur le plan des atteintes à l’environnement, 25 millions de tonnes de SO2 et 12 de poussières rejetées en 2005 !
Ces émissions posent d’ores et déjà des problèmes de santé publique en Chine comme en témoignent les photos bien connues représentant le nuage noir de pollution autour des grandes villes et de leurs centrales à charbon.Le cout des effets de cette pollution a été calculé et se monte à 5pct du PIB du pays, une valeur énorme et sans équivalent dans les pays industrialisés.
C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée. La spéculation est un luxe, tandis que l’action est une nécessité ».On fait un tapage pour la construction d’échangeurs alors que des pays théoriquement moins avancés que le Sénégal comme le Mali, le Burkina Faso et même la Guinée ont déjà réalisé ce type d’infrastructures sans tambours ni trompettes. On pense être les champions de la démocratie et les experts de l’Alternance alors que le Mali et le Bénin ont déjà réalisé une double alternance. L’impunité, l’absence d’une culture du bilan, le primat des calculs partisans sur l’exemplarité de la sanction, constituent une invitation au laxisme dans l’action publique. Le ministre ou le directeur d’une entreprise publique nouvellement nommé ne fait pas de déclaration publique de patrimoine. A son éviction, il effectue une passation sommaire de service à la place d’une nouvelle déclaration de patrimoine et d’un bilan administratif et financier détaillé, apprécié par les autorités judiciaires. En l’absence de contrôle, le ministre utilise les biens publics à des fins privées ; il se rend aux cérémonies familiales avec la voiture de fonction, parfois accompagné de motards de la gendarmerie nationale, y fait des dépenses insolentes ou effectue sa campagne électorale anticipée le week-end, avec le même véhicule de l’Etat. Comme dans tous les pays africains, les ressources sont détenues par une élite politique avide au détriment des masses laborieuses qu’on s’emploie à aduler et à corrompre à l’approche des élections, dans le cadre du phénomène bien connu de la « marchandisation du vote ».
Malheureusement, on n’observe aucune prémisse d’un sursaut national, d’une introspection critique, d’une remise en question de soi, d’un mea culpa constructif. Au contraire, on note l’insouciance, l’engouement pour la récréation et le folklore. Même le deuil est l’occasion de mangeailles festives. Dans toutes les villes du pays, des centaines de mendiants à la fleur de l’âge errent dans les rues, pieds nus, à des heures tardives, initiés au gain facile, soumis à la tentation du vol, exposés aux dangers du choléra et de la pédophilie. Personne ne s’en offusque, personne ne réagit ; on préfère discuter de politique et de football…
voila le chemin du developement.il faut cesser de prendre les pays occidentaux comme reference de developement.ils se sont tous developpes grace aux ressources de l’Afrique.il faut prendre comme reference et comme partenaires au developement des pays comme la Corre du sud qui,li y a 20 ans eataient plus pauvres que nous,et esaayer de copier leur model de developement.Les occidentaux notamment la France ne nous font que perdre du temps.well done!!!!
OU VOUS VOULEZ VOTRE CENTRALE SAUF A SENDOU REFLECHISSEZ UN PEU ET LA POPULATION ?