Le problème de l’énergie s’est une fois de plus posé lors du business break first organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds). Cette fois-ci, c’est la directrice de l’Adepme, Mme Marie Thérèse Diedhiou qui est montée au créneau pour porter la réplique. A l’en croire « les efforts des Pme et Pmi sont plombés par le problème de l’énergie ».
Le déficit d’énergie, l’accès aux sources de financement, la promotion de l’auto emploi entre autres sont les griefs posés par les hommes d’affaires pour la bonne marche des Pme et Pmi. La directrice de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes entreprises (Adepme), Mme Marie Thérèse Diedhiou n’est pas allée du dos de la cuillère pour lancer des flèches au responsable du département de l’énergie, M. Karim Wade. De l’avis de Mme Diedhiou « les efforts des Pme, Pmi sont plombés par le problème de l’énergie qui cause des désagréments sans commune mesure ». Et de continuer « on nous sert que des discours bidons. Il faut des actions concrètes pour solutionner le mal. Car les petites entreprises n’ont pas les moyens des groupes électrogènes ».
Sur ce, explique le ministre de l’industrie des mines de l’agroalimentaire et des Pme, Abdoulaye Baldé « c’est une crise conjoncturelle qui cause d’énormes problèmes ». Mais précise Baldé « des solutions sont entrain d’être trouvées. De grandes industries comme la Sococim et les Ics sont entrain de trouver des solutions pour se déconnecter de la Senelec en mettent des centrales locales qui peuvent créer jusqu’à 15 Kw ».
Sur la thématique de la rencontre « la loi d’orientation 2008, répond t-elle à la problématique des Pme et Pmi », le directeur des Pme et Pmi, Ibrahima Diouf a souligné que cette loi ne répond ne répond qu’à une moindre mesure les Pme Pmi. Suffisant pour lister les difficultés auxquelles les Pme et Pmi sont confrontées.
Difficultés qui s’expliquent selon l’expert en Pme par les difficultés sur l’accès au financement, au foncier, les fonds de garantie exigés par les institutions de crédits, la lourdeur de la fiscalité, ce qui selon le conférencier augmente l’informalité entre autres griefs posés. Des problèmes qui selon le ministre de l’industrie des mines, de l’agroalimentaire et des Pme seront prises en compte dans la table ronde du mardi prochain avec les bailleurs de fonds. Non sans souligner qu’avec la loi d’orientation 2008, il s’agit d’un processus qui a démarré en 2001 avec une charte des entreprises.
Le président du Meds, Mbagnick Diop pour sa part a indiqué « la loi d’orientation ne répond qu’à moitié aux aspirations des chefs d’entreprises ». Mais précise t-il « le problème fondamental constitue l’accès au crédit. Car explique t-il « Seules les Pme sont capables de faire du Sénégal un pays émergent ».
Abdoul Magib GAYE
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