La vie des malades mentaux n’est pas de tout repos dans la société sénégalaise. Laissés à eux-mêmes dans des conditions qui inspirent pitié, ces personnes dépourvues de discernement vivent toutes, ou presque, dans des conditions difficiles. Notamment, quand elles disparaissent mystérieusement, comme ce fut le cas, il y a de cela deux ans à Tambacounda. Sans occulter un autre drame que vivent les femmes déficientes mentales, victimes de viols suivis de grossesses. Si elles ne subissent ce sort atroce, le plus souvent, ce sont elles-mêmes qui en font subir aux populations. En atteste, les cas d’homicides commis par certains d’entre eux, qui auraient des troubles psychiques. A cause de leur agressivité, ces malades mentaux sont en passe de devenir une menace pour la société. Il est donc important de jeter un coup d’œil sur la prise en charge de cette couche vulnérable. Un exercice assez sensible auquel Sud Quotidien a consacré ce dossier pour briser un tabou. Si du côté du personnel soignant l’on déplore le manque d’implication des familles dans la prise en charge des malades mentaux, le président de l’Association de soutien aux malades mentaux, Assoumana Dionne, lui, dénonce une mauvaise politique de santé mentale. Pendant ce temps, les familles, elles, éprouvent des difficultés financières pour accompagner leurs malades. Quant aux défenseurs des droits de l’homme, ils plaident pour le renforcement des structures de soins.
Sud Quotidien
La responsabilite est l’etat qui doit s’occuper d’eux ou bien pensent ils que la folie ne pourra les atteindre le reste de la vie