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Situation politico-judiciaire du pays: les terrifiantes révélations du Capitaine Dieye

Date:

https://youtu.be/wY4BzS3En8c

1 COMMENTAIRE

  1. Écoutez bien ce que dit ce capitaine Dièye ! Il rejoint TAS et les observateurs qui alertent depuis 2018 sur le caractère manipulateur, sectaire, populiste, dangereux, opportuniste et insidieux du « Projet Pasteef ». Le noyau dur de ce parti déroule un agenda caché qu’ignore la plupart des souteneurs et des militants de Sonko Fusilleur. C’est un groupe d’amis qui ont fait l’université ensemble à l’Ucad et à l’Ugb, ont appartenu aux mêmes associations musulmanes comme l’aemul, ont créé des réseaux de contacts depuis la Casamance, sont devenus des fonctionnaires dans plusieurs services de l’État et entretiennent un réseau international de militants dans la diaspora. Donc la masse populaire de Pasteef n’a rien à voir avec le noyau dur de Pasteef qui ne lui donne pas toutes les informations du « Projet ». C’est une nébuleuse idéologique qui veut s’emparer du Sénégal et remplacer les traditionnelles structures d’influence (comme les marabouts, les bourgeoisies familiales ou les partis traditionnels). Dire que Sonko Fusilleur a un marabout c’est faux ! Il n’a jamais cru ni aux marabouts ni aux tarikhas ! Un des objectifs du « Projet » est justement de combattre les tarikhas et demain fera jour. Mais le principal déclencheur du « Projet Pasteef » est l’apparition du pétrole qui est leur objectif central pour conquérir le pays. Le seul élément qui leur manquait était une couverture populaire (par les médias et internet) et un moyen d’action et de pression (par les jeunes). Ils ont maintenant l’un et l’autre, et cela a donné beaucoup d’assurance et d’audace à Sonko Fusilleur. La situation en Casamance lui a donné un 3e levier puissant de chantage, que malheureusement tous les autres opposants du pays n’ont pas. Sonko Fusilleur instrumentalise donc ce 3e levier à chacune de ses sorties, jusqu’à demander au MFDC de rendre les armes dans un délai de 6 mois. Mais lisez entre les lignes : le MFDC peut aussi les reprendre à son signal ! La preuve, ils ont posé une mine la semaine dernière. Donc Sonko Fusilleur et son « Projet Pasteef » sont effectivement devenus un enjeu de sécurité nationale pour toutes nos institutions et la violente crise qu’ils ont instrumentalisé de bout en bout avec l’aide d’un indigne capitaine de gendarmerie a maintenant ouvert les yeux à tous les services stratégiques de l’État et aux milieux avertis du pays. Et croyez-moi, l’État va désormais s’ajuster et se préparer sur tous les plans pour refaire face à la menace de façon plus efficace. Donc oui, il y a bien un risque que Sonko Fusilleur s’empare du pays si une crise similaire se répète, mais il y aussi de fortes chances qu’il échoue et soit largement battu en 2024, car l’opinion se rend progressivement compte de l’ampleur de la forfaiture de Yolom Guénio et de ses complices. Le vent va clairement tourner pour plusieurs raisons. 1. tous les jeunes qui sont sortis manifester et vandaliser l’ont d’abord fait à cause d’une accumulation de frustrations et de la crise économique. 2. ils ne voteront pas tous pour Pasteef en 2024 et beaucoup ne voteront même pas. 3. les leaders d’opinion surtout dans les régions (marabouts, opérateurs économiques, société civile, autres opposants) sont désormais plus avertis sur la menace Sonko Fusilleur et influenceront certainement l’opinion dans un sens plus sûr. 4. L’affaire de viol sur Adji Sarr n’est pas encore terminée. Si on l’étouffe ici au Sénégal au nom de la décrispation, une procédure de plainte contre Sonko Fusilleur peut bien être déclenchée dans d’autres pays comme la France ou ailleurs en Europe, aux USA, au Canada, au Qatar ou en Amérique du Sud. Le traitement sera alors totalement différent. 5. une bonne partie de l’opposition significative, de la société civile et de la presse ne laissera jamais le champ libre au Pasteef et les premières salves ont déjà commencé avec Birahim Seck, TAS, Abdoul Mbaye, les pro-Khalifa Sall et Wade avait déjà interdit au PDS de participer aux manifestations. Dans l’opposition même, une sérieuse opposition à Sonko Fusilleur va se développer. Donc Yolom Guénio a clairement des points forts favorisés par le contexte de la pandémie et la crise économique, mais il traîne beaucoup d’autres points faibles sur tous les plans et notamment cette partie de jambes en l’air avec une minette de 20 ans ! 2024 est loin et on est au Sénégal rien n’est acquis d’avance…

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