Sokhna Aïdara, mannequin: «Que Dieu me préserve de la polygamie… je n’ai jamais dit que je rêvais me marier avec Waly!»

En l’espace de six ans, elle est devenue une star incontestée dans le milieu du mannequinat au Sénégal. Sokhna Aïdara, 24 ans, a commencé à défiler dans la banlieue en 2004. Elle a été élue Miss Pikine l’année suivante et deuxième dauphine à l’élection Miss Dakar. Depuis lors, ses nombreuses apparitions dans les clips vidéo de musique et ses photos sur les panneaux publicitaires ont fini de la révéler au grand public. Mais comme souvent dans la vie d’une star, son succès n’a pas manqué de lui réserver d’amères surprises. Notamment dans sa soi-disant relation avec le fils de Thione Ballago. Sur ce sujet et sur la polygamie, Sokhna Aïdara s’est confiée à nous.

Il se disait que vous rêviez de vous marier avec Waly Seck ?

C’était n’importe quoi. Les gens m’appelaient pour me dire qu’ils ont lu sur le net que j’avais dit que je rêvais de me marier avec Waly Seck. Je n’ai jamais dit cela. J’ai d’autres projets et je ne pense pas encore au mariage. Je n’ai même pas le temps. Et si c’était le cas, ce n’est pas à travers un journal que je l’annoncerais.

Qu’est-ce que cela vous a fait d’apprendre cela ?

Je suis une personne comme tout le monde et je ne peux pas empêcher les gens de dire du mal de moi. Car même le Prophète (Psl) dont je suis une descendante était victime de cela. Mais c’est dur de se réveiller et d’apprendre qu’on raconte sur toi des choses que tu n’as pas faites, des accusations infondées.

Cela a-t-il influencé vos relations ?

Je ne parlerai pas de cela. C’est quelqu’un que je respecte et à qui je souhaite le meilleur. Je ne parlerai que de ce qui me concerne.

Mais est-il vrai que vous sortiez avec lui ?

Je ne veux pas en parler. J’ai ma vie et le droit d’avoir un copain ou de sortir avec qui je veux car je ne suis pas dans les liens du mariage. Comme je suis aussi libre de décider de ne sortir avec personne. Mais je n’étalerai pas ma vie dans les journaux. Je ne suis jamais allée voir quelqu’un pour en parler, de là à dire à un journaliste que je rêve de me marier avec quelqu’un… Ce sont seulement des gens qui inventent des histoires pour vendre leurs journaux.

Quel type d’homme aimeriez-vous avoir comme mari ?

Je ne veux pas parler de cela non plus car ce n’est pas dans mes pensées. Peut-être que quand j’aurai décidé de me marier, je penserai à l’homme qui me convient.

Que dites-vous d’un mariage polygame ?

Polygamie ? Non, du tout. « Lolou moom bakhoul, Yalla nagnou ci Yalla mousseul ! » (Ce n’est pas bon, que Dieu nous en préserve !)

Avez-vous un projet de mariage en ce moment ?

Le mariage dépend de la volonté divine. Je suis une croyante et je peux me marier dès demain, si Dieu le décide. Je souhaite seulement que cela vienne au  bon moment et qu’il me soit bénéfique.

Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez ?

J’en ai plein et vous les verrez, inchallah. J’ai des projets dans le secteur du mannequinat, mais il y a aussi d’autres qui n’ont rien à voir avec ce milieu.

Depuis quand êtes-vous dans le mannequinat et qu’est-ce qui vous a amenée à y entrer ?

J’ai commencé à défiler en 2004. J’habitais Pikine où j’ai commencé à défiler. Un jour, il y a eu une élection de Miss dans le quartier et j’ai été sollicitée pour aller défiler. J’ai été élue Miss Pikine en 2005 et j’ai représenté le département à l’élection Miss Dakar où je suis sortie deuxième dauphine. C’est ainsi que Moïse Ambroise Gomis m’a vue et j’ai commencé à faire avec lui l’émission Télé Mode.

Comment voyez-vous le milieu du mannequinat au Sénégal ?

Il y a actuellement beaucoup de mannequins au Sénégal et tout le monde revendique ce statut. Mais chacun a sa chance. Les plus jeunes qui viennent d’entrer dans ce milieu peuvent réussir, voire nous dépasser, si elles croient en elles. Il suffit juste d’y croire et je les encourage.

Est-ce que votre statut de fille de chérif n’a pas été un blocage quand vous avez décidé d’embrasser ce métier ?

Ma famille a confiance en moi. Je ne sors de chez moi que quand j’ai un défilé et je ne traîne pas dans les boîtes de nuit. Je rentre chaque fois que je termine de défiler, puisque j’habite avec mes parents. Je ne regrette rien car je considère le mannequinat comme un travail. Je ne fais rien de mal et personne ne peut dire le contraire.

Et vos relations avec les autres mannequins ?

Je m’entends bien avec elles. Nous avons de bons rapports. Quand on se voit, on prend le temps de se parler et on échange souvent par téléphone.

Est-ce qu’il y a un modèle qui vous a inspirée à vos débuts ?

Quand j’étais encore plus jeune, j’aimais bien Erika et Chouchou car je regardais souvent Télé Mode qui était une émission qui me plaisait beaucoup. Je respecte aussi beaucoup Aïta qui est un exemple dans le milieu et tous les mannequins devraient s’inspirer d’elle.

Croyez-vous au maraboutage dans le mannequinat ?

Je n’y pense jamais. On ne voit que ce qu’on croit. Je me dis que chacun a sa chance et rien ne peut l’empêcher de l’avoir. Et en ce qui me concerne, je ne souhaite que du bien à tous les autres mannequins.

Avez-vous fait l’objet d’un chantage à vos débuts ?

Cela n’arrive qu’à une personne qui l’accepte. Cela ne m’est jamais arrivé, car même en dehors du mannequinat, je ne permets pas qu’on me dise certaines choses indécentes.

Et les filles qui tombent dans les filets de la cigarette et de l’alcool ?

C’est seulement par complexe. Depuis que je fais ce métier, personne ne peut affirmer m’avoir vue fumer ou prendre de l’alcool. Je peux être avec des copines qui le font, mais je n’y songe pas car cela ne me dit rien. C’est bien beau de vivre sa vie, mais on doit penser à nos enfants à l’avenir. Nos mamans ont été des exemples et nous devons faire de même. Et si je me bats aujourd’hui, c’est pour que mes futurs enfants ne soient pas la risée du monde à cause de mon comportement

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