Sommet GAVI : Bassirou Diomaye Faye annonce un programme de 154 milliards, avec la production de 300 millions de doses à Diamniadio

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XALIMANEWS- Lors de son allocution sur la tribune du sommet Gavi pour l’alliance sur le vaccin, le président Bassirou Diomaye Faye a plaidé la souveraineté vaccinale de l’Afrique. Le chef de l’Etat explique que le Sénégal jouera un grand rôle et rappelle que l’Institut Pasteur a lancé un programme  de développement industriel estimé à 252 millions de dollars, soit 145 milliards de nos francs. 

« Un des défis majeurs pour l’Afrique aujourd’hui, c’est de produire des vaccins, des médicaments et diagnostics, mais également accéder aux plateformes de commercialisation pour participer pleinement à la lutte contre les menaces sanitaires futures (…) Dans la perspective de consolidation des acquis et de la réalisation de l’objectif de l’Union Africaine de produire sur le continent 60% des vaccins utilisés sur place d’ici 2040, l’Institut Pasteur de Dakar a initié, avec le soutien du Gouvernement sénégalais, un programme de développement industriel estimé à 252 millions de dollars », a annoncé le président Faye lors de son discours au sommet Gavi, en France. 
Le Chef de l’Etat Sénégalais annonce également la production de 300 millions de doses de vaccins divers à Diamniadio. « La réalisation des infrastructures et l’acquisition des équipements sont en cours de finalisation et le site du Vaccinopole de Diamniadio qui constitue une des entités du programme aura une capacité de production de 300 millions de doses de vaccins de routine, épidémiques ou pandémiques en utilisant trois (03) plateformes technologiques dont l’ARN messager », a t-il ajouté. 
Ces initiatives devraient, ainsi, permettre au Sénégal et à l’Afrique d’être autosuffisants, en partie, en vaccin. 

3 Commentaires

  1. Actuellement, le monde connaît de plus en plus de problèmes de santé publique, une recrudescence des catastrophes naturelles et autres fléaux de toutes sortes ; par contre dans notre pays, le Sida et le paludisme y ont très significativement reculé ; certes, cela tient en partie à la pertinence des stratégies déployées, mais il y’a très vraisemblablement d’autres facteurs qui échappent à l’approche de santé publique classique. Pour les croyants, le facteur spirituel joue un rôle déterminant dans la survenue des fléaux ; en effet, selon la Tradition religieuse, « Il n’est pas un peuple qui ne soit ouvertement livré à la turpitude sans que la peste (fléau d’une manière générale) ne l’ait frappé ainsi que des maladies qu’ignoraient ses ancêtres … ». Et par conséquent, tout malheur, tout fléau doit appeler à une introspection. Oui, dans une perspective religieuse, la lutte contre les épidémies et autres fléaux est surtout une affaire de ligne de conduite, de changement de comportement moral et donc d’assainissement des mœurs. Au demeurant, de tout temps, l’homme a cherché des stratégies de lutte contre les fléaux (vaccins, préservatif, chimioprophylaxie, mesures antisismiques, systèmes d’alerte au tsunami, abris contre les typhons et cyclones, etc.) ; mais hélas, elles ont toutes, plus ou moins, montré les limites de leur efficacité – Il ne peut pas en être autrement, car toute stratégie en dehors de Dieu est toujours vouée à l’échec, à plus ou moins long terme – Telle est la coutume de Dieu. Ainsi, la plupart des vaccins finissent toujours par perdre leur efficacité (plasticité des virus, apparition de nouvelles souches) ; ailleurs, les micro-organismes et les vecteurs deviennent de plus en plus résistants aux médicaments ou aux pesticides. Oui, il n’y a pas de protection véritable en dehors de Dieu. Et pour ne pas conclure, il est important de préciser que l’approche religieuse n’exclut guère l’utilisation des stratégies classiques (profanes) utilisées jusque-là pour lutter contre les fléaux – bien au contraire ; elles sont synergiques ; et en vérité, il faut considérer les vaccins et les moyens thérapeutiques modernes comme des dons de Dieu ; il convient donc de s’en approprier et d’en louer Dieu, afin qu’Il augmente ses grâces. Et dans une telle perspective, le niveau d’islamisation de notre pays devrait nous prémunir définitivement contre les grandes endémies ; en effet, depuis très longtemps nous n’avons pas connu de très grands soucis dans ce domaine ; les épidémies qui se déclarent de temps en temps s’estompent rapidement et il ne faut alors les considérer que comme des rappels et des appels à la clairvoyance – et donc au retour à l’orthodoxie religieuse. Et très vraisemblablement, le recul du paludisme et du sida dans notre pays procèdent de cette logique. Oui, l’enjeu est le même qu’il s’agisse du paludisme, du SIDA, de Ebola, du coronavirus, du réchauffement climatique ou des catastrophes naturelles (tremblements de terre, volcans, etc.) – c’est le même combat !!! Ainsi, nous invitons nos chercheurs à changer de paradigme en prenant en compte la dimension spirituelle dans l’analyse des données épidémiologiques ; et nous sommes persuadés que cette approche entraînera très vraisemblablement une amélioration de la santé dans le monde entier …

    • il faut certainement que vous précisiez votre titre de docteur : êtes-vous un docteur en médecin ou islam? Car votre texte parle plus de religion que de médecine alors que la spiritualité (pas forcément la religion) n’est qu’un accessoire (même s’il n’est pas négligeable) quand on parle de médecine disons de maladie tout court. Ce qui a fait reculer au Sénégal les maladies et particulièrement celles infectieuses ce sont les vaccins. La mortalité infantile a considérablement baissé au Sénégal à cause de l’intensification du programme élargir de vaccination (PEV). Le paludisme a beaucoup régressé au Sénégal principalement à cause de l’utilisation des moustiquaires imprégnées. La mortalité infantile liée aux maladies diarrhéiques a baissé à cause de la forte réduction de l’usage de l’eau de puits pour celle du robinet. Jusqu’àu début des années les trois principales causes de décès si Sénégal chez les enfants de 0 à 5 ans c’était : le paludisme, les maladies diarrhéiques et les maladies infectieuses
      Le paludisme, les maladies liées à la consommation d’eau non potable et la vaccination via le programme élargie de vaccination sont les principaux vecteurs de la mortalité au Sénégal. Les efforts faits par l’etat d’endives dernières années ont contribués a diminuer cette mortalité et concomitamment à augmenter l’espérance de vie au Sénégal. Et sur ces trois leviers il n’y a aucune contribution quelconque d’un fait religieux. Au contraire les comportements religieux particulièrement lors des rassemblements pour des fêtes ou célébrations de toutes sortes sont le nid de propagation de maladies de toutes sortes. La COVID 19 a proliférée au Sénégal en 2020 au lendemain du Magal de Touba. L’importance du fait religieux de situerait plus sur les maladies mentales. Oui la spiritualité pas forcément la religion est une donnée fondamentale qui peut aider à une stabilité émotionnelle et puis mentale.

      • je rappelle aussi que le taux de prévalence du SIDA a diminuer au Sénégal de façon concrète à cause de l’usage du préservatif. Le fait religieux ne peut être mesuré car ceux qui prétendent être de faire religieux c’est sur la place publique qu’ild le disent mais ce qu’ils font dans leurs maisons et leurs chambres à coucher personne ne le sait. Par contre l’usage du préservatif à non seulement aider à diminuer le taux de prévalence du SIDA mais il a aussi aidé à diminuer les grossesses chez les jeunes filles ou les grossesses hors mariage. Alors que la religion interdit l’usage du préservatif donc vous voyez le tarre que constitue la religion sur la lutte contre ces maladies tel que la SIDA.

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