Le gouvernement du Sénégal a sorti récemment un communiqué pour se féliciter de l’avancée du pays notée lors du dernier rapport de transparency international. Dans ce communiqué en question, les autorités affirment que le Sénégal est sorti de la zone rouge en matière de corruption. Au-delà de se féliciter d’un rapport qui date de 2014 et non 2015, ce qui en soit est considéré comme une négligence par Birahim Seck, les gouvernants ont tort, d’après ce membre du forum civil, de décréter que le Sénégal est sorti de la zone rouge, surtout que le rapport ne l’a mentionné nulle part.
‘’Ce qui est un peu choquant dans ce communiqué, c’est qu’on puisse dire que le Sénégal est sorti de la zone rouge. Quand on n’a pas 50%, on n’est pas encore sorti de la zone rouge. On l’a expliqué et réexpliqué. Pour sortir de la zone rouge, il faut au moins 50 points sur 100. C’est la moyenne. Quand on n’a pas la moyenne, on ne passe pas à la classe supérieure. Donc, on est toujours à la zone rouge, bien vrai que le Sénégal a fait des efforts’’, admet-il.
Et pour sortir réellement de la zone rouge, il recommande à ce que tous ces rapports et ainsi que les pratiques de corruption notées dans certaines affaires soient élucidés. Pour lui, une bonne gouvernance n’est pas uniquement l’’existence de textes et la mise en place d’institutions, mais aussi une application effective. Par exemple, que la transmission des rapports au procureur soit automatique comme c’est le cas au Cap vert.
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